Si tout se passe bien, 2018 devrait être l'année des premiers robotaxis dans Paris et aussi peut-être à Lyon et ailleurs.
Les robotaxis devraient signer le début de la fin de la 'caisse à Papa' , cet engin dont chacun se devait d'être propriétaire pour être reconnu et essayer tant bien que mal de projeter l'image qu'il voulait donner (merci la pub). Ainsi donc, chacun était propriétaire de cet amas de tôle et de plastique, pesant souvent plus d'une tonne, stationné plus de 90% de sa durée de vie, au mieux dans un parking occupant une surface permettant de faire dormir un SDF, au pire sur le trottoir, empêchant handicapés ou femmes avec poussette de se déplacer sans risques et défigurant nos ruelles. Quand ce truc servait à quelque chose, c'était, pendant 90% du temps de son usage, pour déplacer son propriétaire, lequel pesait en moyenne 70kgs tout habillé, et encore, durant ses 90% de temps "utile", 30% servait à trouver ...une place pour se garer!!! En fait, ce truc de 1000kgs, conçu pour emmener son propriétaire, sa famille et leurs bagages sur des milliers de kilomètres n'était utilisé à bon escient que durant à peine 1% de sa vie (~40 jours sur 10ans) !!!
Mais cette folie humaine, qui a coûté tant de vie, tant de travail inutile, d'énergie (un véhicule privé consomme autant d'énergie pour sa construction que durant sa vie), d'espace (au sol comme dans notre vie) ne sera bientôt plus qu'un vieux cauchemar. La révolution qui commence (certains, pros de la com, diraient disruption pour faire plus 'hip'), devrait permettre de réduire de plus de 30% la construction de VP dans le monde d'ici à 2030.
De l'air, enfin.
Navya est une entreprise française, elle va commencer dès le premier trimestre les essais de ses robotaxis electriques dans Paris, en attendant l'autorisation administrative de laisser circuler ses véhicules en toute autonomie.
260.000 euros, c'est le prix de ce super taxi conduit par de l'intelligence artificielle. Il est bourré de capteurs : 6 caméras, 4 radars, 4 capteurs odométriques déterminant la position des autres objets roulants, une centrale inertielle, 10 capteurs laser Lidars, 2 antennes GNSS (super GPS ayant une précision de 2 cm).
Alors que commenceront les premiers tests à Paris, Navya mettra en service quelques uns de ses taxis robot en Australie ainsi que dans d’autres pays européens dans le courant de l'année 2018.
Vivement demain, qu'on respire
Je crois que ma prochaine voiture ne sera pas...ou plutôt qu'elle sera, à nous tous!
Les robotaxis devraient signer le début de la fin de la 'caisse à Papa' , cet engin dont chacun se devait d'être propriétaire pour être reconnu et essayer tant bien que mal de projeter l'image qu'il voulait donner (merci la pub). Ainsi donc, chacun était propriétaire de cet amas de tôle et de plastique, pesant souvent plus d'une tonne, stationné plus de 90% de sa durée de vie, au mieux dans un parking occupant une surface permettant de faire dormir un SDF, au pire sur le trottoir, empêchant handicapés ou femmes avec poussette de se déplacer sans risques et défigurant nos ruelles. Quand ce truc servait à quelque chose, c'était, pendant 90% du temps de son usage, pour déplacer son propriétaire, lequel pesait en moyenne 70kgs tout habillé, et encore, durant ses 90% de temps "utile", 30% servait à trouver ...une place pour se garer!!! En fait, ce truc de 1000kgs, conçu pour emmener son propriétaire, sa famille et leurs bagages sur des milliers de kilomètres n'était utilisé à bon escient que durant à peine 1% de sa vie (~40 jours sur 10ans) !!!
Mais cette folie humaine, qui a coûté tant de vie, tant de travail inutile, d'énergie (un véhicule privé consomme autant d'énergie pour sa construction que durant sa vie), d'espace (au sol comme dans notre vie) ne sera bientôt plus qu'un vieux cauchemar. La révolution qui commence (certains, pros de la com, diraient disruption pour faire plus 'hip'), devrait permettre de réduire de plus de 30% la construction de VP dans le monde d'ici à 2030.
De l'air, enfin.
Navya est une entreprise française, elle va commencer dès le premier trimestre les essais de ses robotaxis electriques dans Paris, en attendant l'autorisation administrative de laisser circuler ses véhicules en toute autonomie.
260.000 euros, c'est le prix de ce super taxi conduit par de l'intelligence artificielle. Il est bourré de capteurs : 6 caméras, 4 radars, 4 capteurs odométriques déterminant la position des autres objets roulants, une centrale inertielle, 10 capteurs laser Lidars, 2 antennes GNSS (super GPS ayant une précision de 2 cm).
Alors que commenceront les premiers tests à Paris, Navya mettra en service quelques uns de ses taxis robot en Australie ainsi que dans d’autres pays européens dans le courant de l'année 2018.
Vivement demain, qu'on respire
Je crois que ma prochaine voiture ne sera pas...ou plutôt qu'elle sera, à nous tous!
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