Dans la pratique, la conduite de la Ioniq s’apparente à celle d’une automobile classique, sans les désagréments rencontrés sur… les hybrides Toyota ou Honda. La rapidité de la transmission offre un certain dynamisme, tout en préservant le confort acoustique, notamment sur autoroute. Pour autant, la Ioniq ne signe pas un sans-faute : sa direction est peu communicative et l’amortissement un poil ferme à basse vitesse, avec les roues de 17 pouces. D’ici à la commercialisation, Hyundai nous a promis des réglages adaptés aux rubans européens. À suivre… Sur le plan énergétique, enfin, la Ioniq s’est contentée de 4,4 litres de sans-plomb aux 100 kilomètres en moyenne durant notre essai de 250 kilomètres. Plutôt encourageant, compte tenu de l’utilisation intensive du chauffage, en cette période de l’année dans la région de Séoul (- 13°C fi n janvier). Quant au tarif, il devrait être bien placé, puisque aux alentours de 29 000 €, avec un équipement très complet, lorsqu’une Prius, certes plus sobre, s’affiche à 30 400 € en finition d’entrée de gamme.