J'aimerais apporter ma petite pierre à l'édifice de votre discussion en partageant ma vision d'entrepreneur / profession libérale.
Ça se résume en deux mots :
Matraquage fiscale.
En détails et en image : Vous avez tous vu des films sur la dure loi des gangs ou de la mafia où le petit épicier du coin (on l'appellera Ed) se fait soutirer la moitié de ses recettes pour pouvoir continuer à exercer son activité.
Je suis Ed l'épicier.
La mafia c'est le fisc.
D'autre part, pour continuer la réflexion :
Je travaille pour des clients qui ont inventé une terminologie dont le seul but est décrire le niveau de délocalisation de la main d'œuvre : offshore / nearshore.
Je suis une des rares ressources à ne pas subir la concurrence sauvage des pays étrangers car j'ai eu le bol de me mettre dans une niche.
La vision française, c'est de dire que la concurrence des autres pays est déloyale, que c'est pas normal, que les autres ne respectent rien, on ne se remet pas en cause, le problème c'est les autres... Je ne partage pas cette vision, je trouve délirant de ne pas savoir se remettre en question, de ne pas faire face aux changements que subit notre société.
Et dire que j'ai la chance de ne pas avoir besoin d'employer... Sortir 4000 euros par mois pour payer un employé 2000 euros... Avant impôts sur le revenu... C'est du foutage de gueule. Sachant qu'en plus cet employé me coûtera une méga blinde supplémentaire s'il ne fait pas l'affaire et si je dois m'en séparer.
Je pourrais en écrire des kilomètres, je ne suis pas spécialiste du sujet, mais je suis un contribuable désabusé.
Si au moins le service public en face était de qualité...
Mais je n'aurai pas de retraite, pôle emploi ne sert à rien, on n'a que des emmerdes avec l'éducation publique, je parle même pas des sécu, du RSI...
Si je pouvais seulement choisir où cotiser...
Ça se résume en deux mots :
Matraquage fiscale.
En détails et en image : Vous avez tous vu des films sur la dure loi des gangs ou de la mafia où le petit épicier du coin (on l'appellera Ed) se fait soutirer la moitié de ses recettes pour pouvoir continuer à exercer son activité.
Je suis Ed l'épicier.
La mafia c'est le fisc.
D'autre part, pour continuer la réflexion :
Je travaille pour des clients qui ont inventé une terminologie dont le seul but est décrire le niveau de délocalisation de la main d'œuvre : offshore / nearshore.
Je suis une des rares ressources à ne pas subir la concurrence sauvage des pays étrangers car j'ai eu le bol de me mettre dans une niche.
La vision française, c'est de dire que la concurrence des autres pays est déloyale, que c'est pas normal, que les autres ne respectent rien, on ne se remet pas en cause, le problème c'est les autres... Je ne partage pas cette vision, je trouve délirant de ne pas savoir se remettre en question, de ne pas faire face aux changements que subit notre société.
Et dire que j'ai la chance de ne pas avoir besoin d'employer... Sortir 4000 euros par mois pour payer un employé 2000 euros... Avant impôts sur le revenu... C'est du foutage de gueule. Sachant qu'en plus cet employé me coûtera une méga blinde supplémentaire s'il ne fait pas l'affaire et si je dois m'en séparer.
Je pourrais en écrire des kilomètres, je ne suis pas spécialiste du sujet, mais je suis un contribuable désabusé.
Si au moins le service public en face était de qualité...
Mais je n'aurai pas de retraite, pôle emploi ne sert à rien, on n'a que des emmerdes avec l'éducation publique, je parle même pas des sécu, du RSI...
Si je pouvais seulement choisir où cotiser...