Grâce à l'article en question, je connais maintenant le problème. Il semble donc qu'au moment du coulage du couvercle et de la cuve l'acier, qui est un alliage de fer et de carbone, n'était pas homogène, tout du moins, le pourcentage de carbone au centre du couvercle et au centre du fond de la cuve s'est retrouvé plus élevé que sur le reste de ces pièces.
Ce qu'il faut savoir, c'est que le fer a tendance à être très résistant aux chocs, mais qu'il manque de dureté. Pour compenser ce manque de dureté, on lui ajoute un peut de carbone pour le rendre plus dur. Malheureusement, cet ajout fait baisser la résistance aux chocs. D'ailleurs, quand le carbone représente moins de 2% du poids de l'alliage, on parle d'acier et au-dessus de 2%, on parle de fonte. On sait tous que le fonte est plus dure que l'acier mais qu'elle casse beaucoup plus facilement.
Ceci appliqué au couvercle et à la cuve du réacteur nous dit que s'il devait y avoir un accident majeur du genre surpression extrême à l'intérieur du réacteur, ou si un missile, ou avion de ligne, arrivait à pénétrer le bâtiment réacteur, c'est par ces deux points que ce produirait la rupture du réacteur. Des tests ont donc été réalisés pour déterminer ce nouveau point de rupture et adapter les procédures en conséquence.
Comme le dit la conclusion de l'article, le fait que l'ASN oblige EDF à changer le couvercle avant 2024 est plus un punition qu'autre chose.
Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.