Mon Outlander PHEV a presque un an et vient de dépasser les 15 000 km. L'occasion de marquer mon arrivée sur ce forum par un "petit" bilan :emoticon-0105-wink:
Avant d'aborder ce bilan, juste deux repères : juste avant j’avais une Auris 2 HSD berline, gardée seulement 19 mois, et son prédécesseur était un CR-V 3 i-CTDI à boite manuelle, gardé plus de 3 ans.
Il est également utile de savoir que nous nous déplaçons à deux la plupart du temps, les sièges arrière étant désormais rarement occupés. J’ai donc conscience que l’Outlander est trop grand pour nous, mais il n’y a pas pour le moment de SUV hybride plus compact sur le marché français. Et j’aime bien les SUV, finalement …
Présentation du modèle
Il s'agit de la version Intense, qui est l’entrée de gamme en PHEV. Elle est correctement équipée puisqu'elle a un GPS, une caméra de recul, les rétroviseurs rabattables, un régulateur-limiteur de vitesse, et bien sûr un système Bluetooth avec commandes au volant. Mitsubishi propose d'ailleurs une version plus basique pour les Outlander thermiques.
Pour 10 k€ de plus à l'époque de l'achat (septembre 2014), la version Instyle offrait des phares au xénon, un toit ouvrant transparent, des sièges tout cuir et chauffants (AV) avec siège conducteur électrique, des jantes 18" (16" pour l'Intense), un chauffage électrique, une programmation possible des horaires de recharge et du préchauffage d'habitacle, le hayon électrique, une alerte de franchissement de ligne médiane, un système audio plus élaboré Foxgate avec caisson de basses, et un régulateur de vitesse adaptatif + système anti-collision. N'en jetez plus, les 10 k€ y sont bien !
Il n'existait pas de version intermédiaire en France, ce qui est regrettable mais a été corrigé avec l'apparition de la version "Instyle sport" au cours de l'année 2015. Notons qu'au moment de la rédaction, nous vivons la fin des versions actuelles puisque l'Outlander restylé (dit 2016) est sur le point d'apparaitre en France.
Vie à bord et confort
La présentation intérieure est soignée, d'aspect robuste, mais triste et surannée, très « années 90 ». Mitsubishi gagnerait à observer les marques concurrentes et à s’en inspirer...
Quant au style extérieur, je ne déteste pas, mais le dessin de l’avant, notamment dans les coins, est plutôt torturé et peu inspiré (ce n'est pas pour rien que le restylage 2016 porte essentiellement sur la partie avant).
Le reste de la caisse passe mieux mais est très passe-partout, très banal, ce qui ne me dérange pas le moins du monde car la ligne ne se démodera pas trop (elle est DEJA démodée !).
Vous l'aurez compris, je n'ai pas acheté cette voiture pour son style ni pour son intérieur ! Ce sont des critères que je place assez bas dans mes priorités, même si je sais apprécier une belle voiture. Je mets par contre le confort au sommet, et de ce côté-là je suis globalement satisfait, comme on le verra plus loin.
L'Outlander est vaste ! Les passagers arrières disposent d'un bel espace aux jambes, avec un pont de servitude large mais plat et peu proéminent, qui ne dérangera pas trop le passager du milieu. Toutefois le CR-V 3 faisait mieux avec son plancher entièrement plat.
Il faut aussi déplorer un renflement du plancher devant le siège avant droit, côté console centrale, là où mon épouse avait l’habitude de poser son sac à main. Le défaut n’affectant pas les versions thermiques, l’emplacement de la batterie de traction est donc en cause.
Voici la photo de ce renflement. Avec tout ce gris il est difficile de voir le relief, mais c'est très simple : en haut, on voit la console centrale et l'angle gauche du siège avant droit (la barre de réglage longitudinal de l'assise est bien visible, le siège étant passablement reculé), en bas, on voit le petit tapis de sol ajouté. On voit que son rebord ne rejoint pas la console : c'est parce que toute la partie centrale de la photo (la moquette nue) est en relief !
Pas de problème pour allonger les jambes puisque la bosse est côté siège, mais pour le sac à main de Madame ce n’est effectivement pas génial.
Le coffre est vaste lui aussi, du moins en surface, la hauteur étant plus mesurée que sur un CR-V par exemple. Cela me convient parfaitement car pour moi, à volume égal, la surface est plus intéressante que la hauteur.
A ce propos, notons que l'Outlander avec ses 465 cm est de 13 cm plus long que le CR-V 3, tout aussi habitable et au coffre plus volumineux.
Je trouve le confort des sièges avant de bon aloi, mais on trouve mieux ailleurs. J'étais un peu mieux assis dans l'Auris, par exemple (position basse mise à part). Je regrette l'absence de réglage d'inclinaison de l'assise, et surtout déplore que l'inclinaison du dossier ait un réglage non continu, comme bien souvent hélas. Mon réglage idéal se situerait entre 2 crans, comme toujours ! A cet égard, l'Instyle en apporte évidemment plus avec ses réglages électriques. Quant au réglage lombaire, absent lui aussi, il ne me manque pas, la forme du dossier me convient.
Ceci étant dit, après quelques tâtonnements j'ai trouvé un réglage qui me permet de supporter des heures de conduite sans fatigue excessive. Et de toutes façons, toutes les 2 heures la pause s'impose, c'est bien connu !
La suspension n'est pas parfaite non plus, un peu trop trépidante à basse vitesse sur les inégalités de la route. Je dis bien "un peu" trop car j'ai connu bien pire avec le Touran par exemple. Par contre je pense que le CR-V 3 faisait au moins aussi bien (le souvenir est un peu lointain), et surtout, qu’un CR-V 4 actuel fait mieux.
De toutes façons nous sommes dans un SUV, et aucun SUV n'est à même d'offrir le confort d'une berline de classe équivalente, notamment en virage et au passage des ronds-points. L'Outlander n'échappe pas à cette loi du genre, et il penche un peu à l'occasion. Mais plutôt moins que le CR-V, cette fois. :emoticon-0100-smile:
Au final, sur routes sinueuses -et surtout si on est passager- l'Outlander s'apprécie mieux à rythme décontracté et fluide, comme tout SUV comparable.
A propos de confort, venons-en au silence, qui constitue le point fort d’un PHEV bien sûr : beaucoup d'essayeurs font état d'un "silence royal" à bord, du moins en roulage électrique. Ils n'ont pas tort, c'est royal ! Oui mais ce n'est pas du silence, c'est juste du bruit très faible, nuance ! Le silence absolu ne fait pas partie du monde automobile, du moins dès que l'auto avance ! En EV, on entend donc 2 bruits :
Quand l'allure augmente, s'ajoutent bien sûr des bruits d'air, mais là encore très bien contenus et très inférieurs aux bruits de roulement.
L'isolation phonique par rapport à l'environnement extérieur est un point fort de la voiture (pare-brise et vitres avant plus épais que la normale).
Un autre point remarquable est qu'en vitesse stabilisée élevée, du moins jusqu'à 130 km/h (je n'ai encore jamais roulé plus vite sauf brièvement), on n'entend pas le moteur thermique : celui-ci est couvert par les bruits de roulement et aérodynamiques.
Par contre, on l’entend :
Si vous n'avez pas compris à ce stade que l'Outlander enfonce l'Auris en termes de faible sonorité, je ne peux plus rien pour vous ! Et cela n’a rien d’illogique après tout, ce ne sont pas les mêmes classes de véhicules.
-------- et là il me faut couper cette partie sinon je dépasse 10 000 caractères, suite à ajout de la photo de la bosse aux pieds de la passagère, et des caractères qui servent à expliquer la photo
Avant d'aborder ce bilan, juste deux repères : juste avant j’avais une Auris 2 HSD berline, gardée seulement 19 mois, et son prédécesseur était un CR-V 3 i-CTDI à boite manuelle, gardé plus de 3 ans.
Il est également utile de savoir que nous nous déplaçons à deux la plupart du temps, les sièges arrière étant désormais rarement occupés. J’ai donc conscience que l’Outlander est trop grand pour nous, mais il n’y a pas pour le moment de SUV hybride plus compact sur le marché français. Et j’aime bien les SUV, finalement …
Présentation du modèle
Il s'agit de la version Intense, qui est l’entrée de gamme en PHEV. Elle est correctement équipée puisqu'elle a un GPS, une caméra de recul, les rétroviseurs rabattables, un régulateur-limiteur de vitesse, et bien sûr un système Bluetooth avec commandes au volant. Mitsubishi propose d'ailleurs une version plus basique pour les Outlander thermiques.
Pour 10 k€ de plus à l'époque de l'achat (septembre 2014), la version Instyle offrait des phares au xénon, un toit ouvrant transparent, des sièges tout cuir et chauffants (AV) avec siège conducteur électrique, des jantes 18" (16" pour l'Intense), un chauffage électrique, une programmation possible des horaires de recharge et du préchauffage d'habitacle, le hayon électrique, une alerte de franchissement de ligne médiane, un système audio plus élaboré Foxgate avec caisson de basses, et un régulateur de vitesse adaptatif + système anti-collision. N'en jetez plus, les 10 k€ y sont bien !
Il n'existait pas de version intermédiaire en France, ce qui est regrettable mais a été corrigé avec l'apparition de la version "Instyle sport" au cours de l'année 2015. Notons qu'au moment de la rédaction, nous vivons la fin des versions actuelles puisque l'Outlander restylé (dit 2016) est sur le point d'apparaitre en France.
Vie à bord et confort
La présentation intérieure est soignée, d'aspect robuste, mais triste et surannée, très « années 90 ». Mitsubishi gagnerait à observer les marques concurrentes et à s’en inspirer...
Quant au style extérieur, je ne déteste pas, mais le dessin de l’avant, notamment dans les coins, est plutôt torturé et peu inspiré (ce n'est pas pour rien que le restylage 2016 porte essentiellement sur la partie avant).
Le reste de la caisse passe mieux mais est très passe-partout, très banal, ce qui ne me dérange pas le moins du monde car la ligne ne se démodera pas trop (elle est DEJA démodée !).
Vous l'aurez compris, je n'ai pas acheté cette voiture pour son style ni pour son intérieur ! Ce sont des critères que je place assez bas dans mes priorités, même si je sais apprécier une belle voiture. Je mets par contre le confort au sommet, et de ce côté-là je suis globalement satisfait, comme on le verra plus loin.
L'Outlander est vaste ! Les passagers arrières disposent d'un bel espace aux jambes, avec un pont de servitude large mais plat et peu proéminent, qui ne dérangera pas trop le passager du milieu. Toutefois le CR-V 3 faisait mieux avec son plancher entièrement plat.
Il faut aussi déplorer un renflement du plancher devant le siège avant droit, côté console centrale, là où mon épouse avait l’habitude de poser son sac à main. Le défaut n’affectant pas les versions thermiques, l’emplacement de la batterie de traction est donc en cause.
Voici la photo de ce renflement. Avec tout ce gris il est difficile de voir le relief, mais c'est très simple : en haut, on voit la console centrale et l'angle gauche du siège avant droit (la barre de réglage longitudinal de l'assise est bien visible, le siège étant passablement reculé), en bas, on voit le petit tapis de sol ajouté. On voit que son rebord ne rejoint pas la console : c'est parce que toute la partie centrale de la photo (la moquette nue) est en relief !
Pas de problème pour allonger les jambes puisque la bosse est côté siège, mais pour le sac à main de Madame ce n’est effectivement pas génial.
Le coffre est vaste lui aussi, du moins en surface, la hauteur étant plus mesurée que sur un CR-V par exemple. Cela me convient parfaitement car pour moi, à volume égal, la surface est plus intéressante que la hauteur.
A ce propos, notons que l'Outlander avec ses 465 cm est de 13 cm plus long que le CR-V 3, tout aussi habitable et au coffre plus volumineux.
Je trouve le confort des sièges avant de bon aloi, mais on trouve mieux ailleurs. J'étais un peu mieux assis dans l'Auris, par exemple (position basse mise à part). Je regrette l'absence de réglage d'inclinaison de l'assise, et surtout déplore que l'inclinaison du dossier ait un réglage non continu, comme bien souvent hélas. Mon réglage idéal se situerait entre 2 crans, comme toujours ! A cet égard, l'Instyle en apporte évidemment plus avec ses réglages électriques. Quant au réglage lombaire, absent lui aussi, il ne me manque pas, la forme du dossier me convient.
Ceci étant dit, après quelques tâtonnements j'ai trouvé un réglage qui me permet de supporter des heures de conduite sans fatigue excessive. Et de toutes façons, toutes les 2 heures la pause s'impose, c'est bien connu !
La suspension n'est pas parfaite non plus, un peu trop trépidante à basse vitesse sur les inégalités de la route. Je dis bien "un peu" trop car j'ai connu bien pire avec le Touran par exemple. Par contre je pense que le CR-V 3 faisait au moins aussi bien (le souvenir est un peu lointain), et surtout, qu’un CR-V 4 actuel fait mieux.
De toutes façons nous sommes dans un SUV, et aucun SUV n'est à même d'offrir le confort d'une berline de classe équivalente, notamment en virage et au passage des ronds-points. L'Outlander n'échappe pas à cette loi du genre, et il penche un peu à l'occasion. Mais plutôt moins que le CR-V, cette fois. :emoticon-0100-smile:
Au final, sur routes sinueuses -et surtout si on est passager- l'Outlander s'apprécie mieux à rythme décontracté et fluide, comme tout SUV comparable.
A propos de confort, venons-en au silence, qui constitue le point fort d’un PHEV bien sûr : beaucoup d'essayeurs font état d'un "silence royal" à bord, du moins en roulage électrique. Ils n'ont pas tort, c'est royal ! Oui mais ce n'est pas du silence, c'est juste du bruit très faible, nuance ! Le silence absolu ne fait pas partie du monde automobile, du moins dès que l'auto avance ! En EV, on entend donc 2 bruits :
- À très basses vitesses en ville, celui très discret mais audible des moteurs électriques ou des réducteurs de transmissions. Je n'arrive pas à trancher entre les deux, mais je penche plutôt pour la seconde hypothèse, dans la mesure où ce bruit s'apparente (un peu) à celui d'une boite de vitesses manuelle en marche arrière. Ce bruit, certes faible, s'entend plus que le bruit perçu dans l'Auris HSD quand elle roule en EV.
- Au dessus d'une certaine vitesse (que je n'ai pas pris la peine d'évaluer, désolé, mais qui est en tout état de cause inférieure à 50 km/h), les bruits de roulement couvrent le précédent, avec une prédominance sur l'arrière. Mais sur ce point, l'isolation des trains roulants est bien plus soignée qu'elle ne l'était sur le CR-V et l'Auris.
Quand l'allure augmente, s'ajoutent bien sûr des bruits d'air, mais là encore très bien contenus et très inférieurs aux bruits de roulement.
L'isolation phonique par rapport à l'environnement extérieur est un point fort de la voiture (pare-brise et vitres avant plus épais que la normale).
Un autre point remarquable est qu'en vitesse stabilisée élevée, du moins jusqu'à 130 km/h (je n'ai encore jamais roulé plus vite sauf brièvement), on n'entend pas le moteur thermique : celui-ci est couvert par les bruits de roulement et aérodynamiques.
Par contre, on l’entend :
- En ville (s’il fonctionne, bien évidemment ! mais ce n’est pas le but). Le bruit est alors discret et lointain, très en deçà de celui de l'Auris (et ne parlons pas du CR-V Diesel, merci pour lui !).
- Sur route lorsqu'on appuie fort sur l’accélérateur, par exemple pour dépasser : forte montée dans les tours, donc bruit moins discret mais paraissant toujours "lointain".
- En forte montée : la montée dans les tours du moteur est variable, et ce bruit peut finir par faire penser au célèbre "moulinage" du HSD si la montée est longue, la pente rude, et si les accélérations en sortie de virages sont franches. C'est donc dans ce genre d'exercice qu'on trouvera l'Outlander PHEV moins silencieux, voire sonore.
Si vous n'avez pas compris à ce stade que l'Outlander enfonce l'Auris en termes de faible sonorité, je ne peux plus rien pour vous ! Et cela n’a rien d’illogique après tout, ce ne sont pas les mêmes classes de véhicules.
-------- et là il me faut couper cette partie sinon je dépasse 10 000 caractères, suite à ajout de la photo de la bosse aux pieds de la passagère, et des caractères qui servent à expliquer la photo
Dernière édition: