D'après Nikkei le journal économique japonais, Toyota va généraliser la motorisation hybride rechargeable (PHEV) à l'ensemble de sa gamme (comme Auris par exemple), afin de répliquer la concurrence qui intensifie ses efforts dans ce domaine.
Pour rappel, Toyota va lancer la nouvelle génération de Prius fin 2015 (très probablement au salon automobile de Tokyo), et la version PHV (hybride rechargeable) sera commercialisée en 2016.
La Prius 4 va inaugurer le nouveau plateforme TNGA (Toyota New Global Architecture), qui va équiper la moitié des véhicules Toyota d'ici 2020.
Grâce à cette plateforme modulaire TNGA qui aurait déjà "tout penser", Toyota va pouvoir intégrer très facilement la motorisation hybride rechargeable, dont la batterie est assez volumineuse, sur différents modèles.
En réalité, Toyota ne sera pas la première à le faire: elle s'inspire du plateforme MQB de Volkswagen qui, a réussi à intégrer la motorisation hybride rechargeable assez facilement, sur les compactes comme Volkswagen Golf GTE ou Audi A3 e-Tron, sur les berlines comme Passat GTE, ou encore les gros SUV Audi Q7 e-Tron; alors que ces modèles de voiture sont proposées en version essence ou diesel, ou encore, en pile à combustible hydrogène (prototype).
Avec un châssis bien étudié dès le départ et standardisé à plusieurs modèles de voiture, il est désormais très économique d'intégrer la motorisation hybride rechargeable; alors qu'auparavant, chaque fois qu'on doit proposer une version hybride rechargeable, il faut beaucoup de temps (coût) pour revoir la suspension, le réaménagement intérieur...etc.
Si Toyota était précurseur sur la technologie hybride rechargeable, elle était restée très prudente sur les prévisions de ce marché encore restreint, mais aujourd'hui, elle est forcée un peu par la main des réglementations européennes et américaines, et l'image d'avancée technologique de ses concurrents.
En Europe, pour 2020, tous les constructeurs doivent affiche un taux moyen d'émissions de CO2 des véhicules vendus, inférieur à 95 g CO2/Km.
Toyota, même si il est, en France, le constructeur qui atteint le taux le plus faible (105 g/Km), elle dispose en réalité moins de marge de manœuvre que ses concurrents: puisqu'elle vend déjà beaucoup de véhicules hybrides.
(Source: Car Labelling Ademe : Graphique - Taux moyens d'émissions de CO2 des véhicules par groupe de constructeurs)
L'hybride rechargeable va donc donner un gros coup de pouce pour qu'elle passe tranquillement ce cap de 95g, puisqu'une voiture hybride rechargeable compte pour deux voitures, et en plus, elle émet moins de 20g CO2/Km.
(ce qui explique aussi les efforts des constructeurs allemands, qui sont dans une situation très difficile, vu qu'ils vendent des voitures de gros cylindrées...)
L'ancienne génération, Prius 3 rechargeable, ne dispose d'une autonomie électrique d'une vingtaine de kilomètres, et coûte entre 23 000 et 30 000 euros (au Japon).
Malgré un surpoids très contenu et une consommation autoroute plus faible que ses concurrents, aujourd'hui, on sent que sur la question autonomie électrique, elle est largement dépassée par les nouveaux modèles, comme Volkswagen Golf GTE (50Km d'autonomie EV), Mitsubishi Outlander PHEV (60 Km), sans parler de Chevrolet Volt 2 qui propose 85 Km d'autonomie tout électrique.
De plus, le marché chinois, dont les politiques favorisent fortement les voitures aux énergies nouvelles, impose qu'une voiture hybride rechargeable bénéficiant des bonus gouvernementaux, doit absolument avoir plus de 50 Km d'autonomie tout électrique.
Toyota est donc bien consciente qu'elle doit impérativement augmenter l'autonomie électrique de sa prochaine Prius hybride rechargeable, pour être au même niveau que la concurrence: au Japon, on parle d'une autonomie électrique entre 50 et 60 Km pour la Prius 4 rechargeable, mais aux Etats Unis, Green Car Reports aurait entendu 80 Km d'autonomie électrique.
Toyota compte donc briser tous les contraintes techniques (surpoids d'une batterie plus conséquente, et la consommation mixte) sur la Prius 4 rechargeable, et après, elle généralisera cette technologie hybride rechargeable sur l'ensemble des véhicules, dans le but de casser le coût.
(Un peu comme la philosophie de développer le système hybride THS-II sur Prius 3, puis généraliser cette motorisation HSD 1,8L sur l'ensemble de la gamme)
Au final, si la Prius 3 annonce la généralisation de motorisation hybride, la Prius 4, sera probablement l'annonce de généralisation de motorisation hybride rechargeable...
Alors, ça vous tentera une Auris Touring Sport hybride rechargeable?
Source: トヨタ、PHEVを多車種で展開、TNGAの活用でドイツ勢に反撃 - 設計・生産 - 日経テクノロジーオンライン
Pour rappel, Toyota va lancer la nouvelle génération de Prius fin 2015 (très probablement au salon automobile de Tokyo), et la version PHV (hybride rechargeable) sera commercialisée en 2016.
La Prius 4 va inaugurer le nouveau plateforme TNGA (Toyota New Global Architecture), qui va équiper la moitié des véhicules Toyota d'ici 2020.
Grâce à cette plateforme modulaire TNGA qui aurait déjà "tout penser", Toyota va pouvoir intégrer très facilement la motorisation hybride rechargeable, dont la batterie est assez volumineuse, sur différents modèles.
En réalité, Toyota ne sera pas la première à le faire: elle s'inspire du plateforme MQB de Volkswagen qui, a réussi à intégrer la motorisation hybride rechargeable assez facilement, sur les compactes comme Volkswagen Golf GTE ou Audi A3 e-Tron, sur les berlines comme Passat GTE, ou encore les gros SUV Audi Q7 e-Tron; alors que ces modèles de voiture sont proposées en version essence ou diesel, ou encore, en pile à combustible hydrogène (prototype).
Avec un châssis bien étudié dès le départ et standardisé à plusieurs modèles de voiture, il est désormais très économique d'intégrer la motorisation hybride rechargeable; alors qu'auparavant, chaque fois qu'on doit proposer une version hybride rechargeable, il faut beaucoup de temps (coût) pour revoir la suspension, le réaménagement intérieur...etc.
Si Toyota était précurseur sur la technologie hybride rechargeable, elle était restée très prudente sur les prévisions de ce marché encore restreint, mais aujourd'hui, elle est forcée un peu par la main des réglementations européennes et américaines, et l'image d'avancée technologique de ses concurrents.
En Europe, pour 2020, tous les constructeurs doivent affiche un taux moyen d'émissions de CO2 des véhicules vendus, inférieur à 95 g CO2/Km.
Toyota, même si il est, en France, le constructeur qui atteint le taux le plus faible (105 g/Km), elle dispose en réalité moins de marge de manœuvre que ses concurrents: puisqu'elle vend déjà beaucoup de véhicules hybrides.
(Source: Car Labelling Ademe : Graphique - Taux moyens d'émissions de CO2 des véhicules par groupe de constructeurs)
L'hybride rechargeable va donc donner un gros coup de pouce pour qu'elle passe tranquillement ce cap de 95g, puisqu'une voiture hybride rechargeable compte pour deux voitures, et en plus, elle émet moins de 20g CO2/Km.
(ce qui explique aussi les efforts des constructeurs allemands, qui sont dans une situation très difficile, vu qu'ils vendent des voitures de gros cylindrées...)
L'ancienne génération, Prius 3 rechargeable, ne dispose d'une autonomie électrique d'une vingtaine de kilomètres, et coûte entre 23 000 et 30 000 euros (au Japon).
Malgré un surpoids très contenu et une consommation autoroute plus faible que ses concurrents, aujourd'hui, on sent que sur la question autonomie électrique, elle est largement dépassée par les nouveaux modèles, comme Volkswagen Golf GTE (50Km d'autonomie EV), Mitsubishi Outlander PHEV (60 Km), sans parler de Chevrolet Volt 2 qui propose 85 Km d'autonomie tout électrique.
De plus, le marché chinois, dont les politiques favorisent fortement les voitures aux énergies nouvelles, impose qu'une voiture hybride rechargeable bénéficiant des bonus gouvernementaux, doit absolument avoir plus de 50 Km d'autonomie tout électrique.
Toyota est donc bien consciente qu'elle doit impérativement augmenter l'autonomie électrique de sa prochaine Prius hybride rechargeable, pour être au même niveau que la concurrence: au Japon, on parle d'une autonomie électrique entre 50 et 60 Km pour la Prius 4 rechargeable, mais aux Etats Unis, Green Car Reports aurait entendu 80 Km d'autonomie électrique.
Toyota compte donc briser tous les contraintes techniques (surpoids d'une batterie plus conséquente, et la consommation mixte) sur la Prius 4 rechargeable, et après, elle généralisera cette technologie hybride rechargeable sur l'ensemble des véhicules, dans le but de casser le coût.
(Un peu comme la philosophie de développer le système hybride THS-II sur Prius 3, puis généraliser cette motorisation HSD 1,8L sur l'ensemble de la gamme)
Au final, si la Prius 3 annonce la généralisation de motorisation hybride, la Prius 4, sera probablement l'annonce de généralisation de motorisation hybride rechargeable...
Alors, ça vous tentera une Auris Touring Sport hybride rechargeable?
Source: トヨタ、PHEVを多車種で展開、TNGAの活用でドイツ勢に反撃 - 設計・生産 - 日経テクノロジーオンライン