En fait, la problématique du chauffage au bois bûches est un peu celle des moteurs thermiques, il y a une analogie à faire.
La demande en général ne correspond pas à la puissance nominale, liée à la taille du foyer.
On adjoint à une chaudière bûches performante une réserve d'eau, hydroaccumulation, qui permet le fonctionnement de la chaudière dans son régime optimum, et le système va chercher la chaleur dans le ballon. Accessoirement on a de l'autonomie.
On a l'analogie moteur thermique/chaudière, batterie/hydroaccumulation.
Un poêle bien dimensionné dans une maison bien isolée fonctionne à son régime nominal quelques heures par jour, point. C'est la maison qui sert alors de tampon thermique.
Il y a aussi le poêle de masse, plusieurs tonnes, qui accumule la chaleur restituée pendant une flambée au régime nominal et la restitue doucement ensuite.
Dans ces trois configuration, on peut brûler proprement du bois bûches bien sec, avec un très bon ou excellent rendement.
Mais ce n'est pas la majorité du genre, j'en conviens. La majorité des chauffages bûches sont à la fois inadaptés et mal utilisés.