Je ne partage pas le pessimisme de ces propos, qui ne sont pas très nouveaux. Certes, aujourd'hui, puisque l'énergie utilisée pour fabriquer des batteries, des voitures, qu'elles soient hybrides, électriques ou thermiques, ou des panneaux photovolataïques, ou des éoliennes provient de centrales rejetant du CO2 en masse, prétendre que cela en rejette plus procède de l'enfoncement de la porte ouverte... Mais il n'y a pas non plus de fatalité à long terme pour que cette énergie ne devienne pas à son tour renouvelable et propre. Si l'énergie nécessaire à la construction d'éoliennes finit par provenir des éoliennes qui les ont précédées.... , la boucle sera bouclée. Il en est de même pour la fabrication des autos, des batteries, de leur recyclage.. mais il faut bien commencer quelque part.
En revanche, il y a beaucoup de bon sens dans le constat que les gens procèdent toujours à coût ou emm...ent constant. S'il devient bon marché de rouler en voiture, les gens vont augmenter leurs déplacements, de même, si on facilite la circulation pour entrer dans Paris par exemple, et qu'il ne faut plus que 30 mn au lieu d'une heure pour aller au boulot, nombreux sont ceux qui vont aller s'installer à ... une heure, parce que ce sera moins cher, les maisons seront plus grandes, le cadre plus bucolique.., mais entretemps, pas mal de ceux qui vivent à Paris et en supportent le coût vont se dire, après tout, 30mn c'est raisonnable, pour un petit pavillon, et vont aller s'installer à .... 30mn, jusqu'à ce qu'à nouveau la circulation devienne saturée, et qu'il finisse par falloir à nouveau 1 heure, et que ceux qui s'étaient encore plus éloignés voient aussi leurs temps de trajet doubler. La nature a horreur du vide.