L'économie et la richesse

La valeur des produits en circulation équivaut aujourd'hui à dix fois le PIB mondial, selon une étude du cabinet AlphaValue.

Au premier semestre 2013, elle s'élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L'équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. « C'est un risque potentiel énorme, et la crise n'a pas changé les pratiques des banques en la matière », explique Christophe Nijdam, qui a piloté l'étude.

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Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ça absurde, seuls des produits dérivés, en 2013 je ne sais pas aujourd'hui, valaient dix fois le PIB mondial (le produit intérieur brut (PIB pour faire court) est une grandeur macroéconomique qui mesure la valeur agrégée, aux prix du marché, de tous les biens et services finaux (c'est-à-dire à l'exclusion des produits intermédiaires) produits sur le territoire d'un pays pendant une période donnée).

C'est vrai qu'il y a des circuits illégaux pour tout, mais le marché de la drogue se fait en cachette, on ne peut pas faire le plein à la station-service en cachette, à moins, comme je l'ai dit, de prendre un camion-citerne dans la campagne et de verser l'essence directement dans les voitures.
Ce qui peut arriver, et ce qui arrive, c'est de faire venir des camions-citernes avec du carburant "clandestin" qu'ils versent ensuite dans les stations-service mais, dans ce cas, le coût de l'essence est le même, ce qui change, c'est le profit du pompiste.
Même dans l'hypothèse d'un blocage des cotations des deux principaux marchés, ce n'est pas que le carburant "clandestin" coûterait plus cher, personne ne ferait le plein dans ces stations-service.

En tout cas, nous assistons à des augmentations totalement déconnectées de la réalité, personne n'a fermé les robinets du gaz ou du pétrole, c'est juste une "hystérie" provoquée par des spéculateurs par le biais de moyens légaux fournis par le marché boursier.
Si le problème s'arrêtait au réservoir d'essence ou au système de chauffage, les dégâts seraient limités, mais malheureusement, ces augmentations provoquent aussi une inflation qui frappe les poches même de ceux qui ne possèdent pas de voiture.

Continuons avec ces instruments financiers qui, comme je l'ai écrit précédemment, dépassent largement le PIB du monde réel, continuons à permettre aux traders de faire de l'argent avec de l'argent et, en même temps, fermons la boulangerie d'à côté.

Article intéressant de l'Institut Rousseau écrit par Sylvain Pablo Rotelli (Professeur d'économie à l'Université de Montpellier 3) et Ano Kuhanathan (Diplômé de l'EDHEC et titulaire d'un doctorat en économie à l'Université de Paris-Dauphine), certainement pas par un "conspirationniste" et "ignorant" comme moi.

Ils parlent de beaucoup de choses, ceci n'est qu'un petit extrait :

Interdire l’achat ou la vente de produits dérivés sur les matières premières, notamment agricoles, à tout acteur n’étant pas ou ne représentant pas un industriel ou un producteur permettrait d’endiguer la spéculation sur celles-ci. Enfin, les transactions sur des dérivés ayant pour sous-jacent une dette souveraine pourraient être conditionnées au fait que l’une des contreparties détient effectivement la dette en question et cherche bien à se couvrir d’un risque. Ces mesures ne permettraient pas d’endiguer toutes les attaques spéculatives, mais elles auraient le mérite de les réduire significativement et pourraient être mises en œuvre par les autorités nationales telles que l’AMF en coordination avec les chambres de compensation.

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"(nombreux cas, nombreux pays )."
Je ne suis pas au courant, peux-tu poster des liens ?

EDIT: il s'agit de certaines banques françaises, mais cela se produit avec toutes les banques du monde :

Les banques françaises continuent-elles de « spéculer sur la faim » ?​

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Il est clair que mes idées, et pas seulement les miennes, sont combattues par les spéculateurs à court terme (la majorité) mais, comme on dit en Italie, "on ne peut pas avoir sa femme ivre et son tonneau plein", si nous voulons tous nous sentir bien, nous devons penser à une société différente, plus inclusive, où une personne devient riche parce qu'elle est innovatrice, et non parce qu'elle exploite les ressources des autres.
Je ne me lasserai jamais de dire que faire de l'argent avec de l'argent est non seulement contraire à l'éthique mais appauvrit les gens.

J'aurais voulu en savoir plus sur ce problème au Bénin en 2008, mais je n'ai rien trouvé d'autre que le blog que tu as mis en lien.

FoLuxo il serait intéressant de voir comment ils s'y prennent, peut-être ajustent-ils la TVA et les droits d'accises en fonction du prix du pétrole ou concluent-ils des contrats à très long terme avec les producteurs de pétrole.

La finance est censée être le système artériel qui fait circuler les ressources vers les entrepreneurs pour financer et améliorer l'entreprise et ainsi créer plus d'emplois et de richesse pour tous.
Ces ressources sont fournies à la fois par des particuliers et des institutions qui investissent des liquidités en échange d'un bénéfice légitime.

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Je suis peut-être un "simplet", mais pour nourrir le vrai travail, les liquidités doivent aller dans les mains des entrepreneurs qui innovent et développent leurs entreprises, et non dans les mains de ceux qui jouent au poker ou à la roulette.

Je n'ai jamais dit que toute la finance est à "jeter", mais que certains produits sont très nocifs s'ils ne sont pas réglementés, mais lorsque la valeur échangée sur le marché financier est énormément plus grande que celle échangée sur le marché réel, quelque chose ne va pas, cela signifie que l'on échange des "barils de carton" qui n'ont aucun lien avec le commerce réel et, par conséquent, la valeur réelle de l'actif négocié est soit surestimée, soit sous-estimée, avec des problèmes évidents dans les deux cas.

Si je demande au bar en bas, ils me diront sûrement que leur vin est bon...:mrgreen-48:
Blague à part, les warrants n'ont pas de valeur intrinsèque puisqu'ils appartiennent à la catégorie des "produits dérivés" ; les cotations des warrants couverts dépendent des variations du prix du titre ou de l'actif auquel ils se réfèrent.
Les actifs financiers dont ils sont dérivés sont appelés sous-jacents et peuvent être des indices boursiers, des obligations, des actions, des devises, des taux d'intérêt ou des matières premières.
Il s'agit donc de titres purement spéculatifs, à haut risque, où vous pouvez gagner beaucoup ou tout perdre ce qui, d'ailleurs, est exactement ce qu'il dit dans la vidéo.

AGI - Au cours des 21 premiers mois de la pandémie, les 10 hommes les plus riches du monde ont plus que doublé leurs avoirs, en termes réels, passant de 700 à 1 500 milliards de dollars, au rythme de 15 000 dollars par seconde, 1,3 milliard de dollars par jour. C'est ce qu'écrit Oxfam dans son rapport intitulé "La pandémie d'inégalité", publié à l'occasion de l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, qui se tiendra cette année sous forme virtuelle.

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No comment.

Mode ironique "ON" (mais pas trop)

Bien sûr, c'est pour cela qu'ils ont inventé les paradis fiscaux "non réels".

Les contribuables italiens cachent 142 milliards d'euros dans les paradis fiscaux, un chiffre équivalent à 8,1 % du produit intérieur brut. La perte de recettes fiscales pour l'Italie causée par la fuite vers les centres offshore s'est élevée à 1,73 milliard d'euros en 2016, soit 0,11 % du PIB. Alors que le débat politique fait rage sur les mesures à inclure dans la manœuvre de lutte contre l'évasion fiscale en Italie, la Commission européenne dresse un portrait impitoyable de la richesse mondiale entassée dans les paradis fiscaux.

Selon le dernier rapport du Département des impôts généraux et de l'union douanière publié vendredi 11 octobre, l'Italie est le quatrième pays de l'Union européenne en termes de montant de la richesse accumulée dans des centres offshore. La première place est occupée par l'Allemagne avec 331 milliards d'euros, la deuxième par la France avec 277 milliards, et la troisième par le Royaume-Uni avec 218. L'Italie suit avec 142 milliards d'euros.

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Boom pour les maisons de luxe

Si les riches disposant d'un patrimoine de plus de 5 millions de dollars ont augmenté de 19,8 % dans le monde, soit 3 612 730 personnes, un pourcentage encore plus élevé concerne les "paperoni" des États-Unis, qui ont augmenté de 24,8 %. L'étude établit un lien entre cette croissance et l'augmentation des achats immobiliers : en 2021, les ventes de maisons unifamiliales de luxe dans les États ont augmenté de 14,5 %, tandis que les prix ont augmenté de 20,3 % en 2020. Sur une base annuelle, les ventes de maisons de luxe ont augmenté de manière encore plus significative (+29,6 %) et les prix ont augmenté (+16,6 %).

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Même les diverses supercars (de 3 à 20 millions d'euros), les super villas pharaoniques à partir de 150 millions de dollars, etc. ne sont pas "réelles".

Même la pauvreté n'est pas réelle avec tous ces millions de personnes qui ont réussi à gagner 2 dollars par jour et qui sont donc sorties de la pauvreté absolue.

Puisque les riches ne sont pas vraiment riches et que les pauvres ne sont pas vraiment pauvres, je me demande pourquoi il y a tant d'organisations caritatives dans le monde et pourquoi il y a tous ces enquêteurs à la recherche d'argent caché, non attends, les charités sont juste des arnaques et les chasseurs d'argent caché sont juste des gens qui veulent se montrer.

A la fin, nous découvrirons que la Pagani qui coûte 4 millions d'euros, puisque normalement il y a toujours une fiducie financière dans l'acte, appartient à cette personne.


Mode ironique "OFF".

À propos du "pauvre" Elon Musk

Tesla, le "double coup dur" de Musk : il vend des actions à 1 000 dollars et les rachète à 6 dollars.

Elon Musk réduit sa participation dans Tesla, ou plutôt non. Après le oui des utilisateurs de Twitter au "référendum" social du fondateur de Tesla sur la possibilité de vendre 10 % de ses parts dans le constructeur automobile, l'entrepreneur sud-africain - comme le révèlent des documents transmis à la Securities and Exchange Commission américaine - a en effet mis sur le marché (directement ou par le biais de son trust) un paquet d'actions d'une valeur totale de 5,5 milliards de dollars. Malgré l'effondrement déclenché précisément par l'annonce de la transaction initiée par Musk, les actions ont été mises sur le marché à des valeurs supérieures à 1 000 dollars chacune.

Mais la vente du paquet - réalisée également pour des raisons fiscales - s'est en fait accompagnée d'un achat parallèle de 2 154 572 actions, puisque Musk avait exercé un droit d'option sur actions : et dans ce cas, le prix payé dans le cadre de l'"ancien" accord a été de 6,24 dollars par action, soit une réduction de 99,4 % par rapport à la clôture d'hier (avec une hausse à 1067 dollars). Un "double coup dur", en somme, qui a permis au fondateur de Tesla de monétiser une partie de sa participation, en la rachetant en partie avec un énorme avantage économique, puisque les "nouvelles" actions, achetées pour moins de 14 millions de dollars, valent déjà 2,3 milliards de dollars.

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