[Berline] Après un an en Lexus IS 300h F-Sport

carambar29

Light is right...
7/6/17
30
42
0
49
Voilà donc un an que j'ai fait l'acquisition de ma Lexus IS 300h F-Sport de juin 2014 avec en option toit ouvrant et pack sécurité. Elle avait alors 62000 km, elle en a maintenant 76000 et je viens vous exposer mon avis dans cet essai "longue durée".

DSC01887.JPG

Extérieur


C'est critère un extrêmement subjectif mais c'est tout de même la première chose que l'on voit et qui fait que l'on est, ou pas, attiré par un véhicule.

Je dois dire que je ne me lasse pas du design de cette auto. Tout d'abord la calandre en sablier, devenue la marque de Lexus, particulièrement belle avec le nid d'abeille très travaillé de la version F-Sport.

DSC01897.JPG

Le pare-choc avant spécifique, avec les écopes de refroidissement des freins avant, impressionne ; attention toutefois au passage des dos d'âne. Lorsque l'on passe sur le flanc de la voiture, on note les ailes très larges accentuées par la monte asymétrique de la version F-Sport qui fait sortir les pneumatiques des ailes arrières.

La ceinture de caisse est haute et large, le toit est bas afin d'affirmer un côté sportif. La poupe se montre plus sage dans son dessin même si la naissance des feux arrières sur le bas des ailes accentue encore le côté dynamique.

Les jantes polychromatiques sont très belles et faciles à entretenir grâce au large espace entre les rayons.

Ce design très typé manga a beaucoup fait parlé de lui lors de la sortie de la voiture. Certains adoraient, d'autre détestaient mais tout le monde s'interrogeaient sur le vieillissement de style très tranché. Cinq ans plus tard, on peut maintenant affirmer que celui-ci a très bien vieilli et continue à faire tourner bien des têtes dans la rue.
 
  • Like
Reactions: NTE
Intérieur

Première impression à l'entrée, la voiture est très basse. Coincés du dos abstenez vous. Le pavillon est bas, surtout si l'on possède comme moi l'option toit ouvrant, ce qui impose une position de conduite au ras du plancher pour les grands gabarits.

DSCN3918.JPG

Deuxième impression, une fois installé, l'assise est typée, elle aussi, sport avec une inclinaison importante de l'assise qui oblige à avoir le dossier plutôt allongé si l'on ne veut pas se sentir plié en deux. Les maintients latéraux de l'assise et du dossier sont assez relevés ce qui pourra gêner les personnes un peu corpulantes. Ce problème sera sûrement moins marqué dans les autres versions de l'IS qui adoptent des sièges plus classiques.

Heureusement, le siège électrique possède de grandes amplitudes de réglages qui permettent de trouver assez rapidement une position confortable. Le dos est bien soutenu et l'assise, bien que légèrement ferme, se montre très confortable.

On prend alors le temps d'examiner la planche de bord au dessin très travaillé. On retrouve les arrètes saillantes de la ligne extérieure par certains ajouts façon alu brossé qui viennent relever un intérieur bien construit et élégant dans son ensemble.

On met alors le contact en appuyant sur un élégant bouton bleu, typique des productions hybrides du groupe Toyota, et comme à l'acoutumée seul un "bip" vient vous annoncer que le véhicule est en marche. Le cadran typé LF-A s'anime alors et ravi le conducteur. Si il se montre un peu triste dans la configuration standard (indication brake/eco/power par une petite barre bleue), il est heureusement paramétrable à volonté afin d'obtenir un beau compte-tour dont on pourra même choisier la couleur de l'aiguille. Une petite pression sur un bouton du volant et, petit cri de joie du nouveau conducteur, le gros compteur glisse vers la droite et laisse apparaître l'écran d'information du véhicule. On pourra y retrouver les renseignements sur la motorisation et la consommation, le report du GPS, le report de la musique, les informations sur le régulateur de vitesse, les alarmes de la voiture et enfin le menu de paramètrage de l'affichage du compteur. Tout cela se montre très complet. Notons toutefois que la personnalisation est peu intuitive et demande un temps d'adaptation avant de trouver son bonheur.

DSCN3920.JPG

Passée la surprise du compteur, on passe sur la console centrale imposante. Le levier de vitesse abandonne le style minimaliste de la CT 200h pour un système classique avec les positions P, R, N, D et S pour la boîte séquentielle dont nous parlerons plus tard. On trouve aussi le sélecteur pour les trois modes de gestion du véhicule, Eco, Normal et Sport. En dessous se situent les boutons pour le mode EV, la desactivation de l'ESP et de l'antipatinage et enfin celui du mode SNOW. A noter que cet ensemble de commandes est assez mal placé à mon gout car trop en arrière, ce qui oblige à quitter la route des yeux pour s'en servir.

En remontant on retrouve la commande du système d'infodivertissement, façon souris, tellement décriée dans la presse et les médias. Pour avoir testé les systèmes de BMW et de Audi, je trouve celui-ci tout aussi pratique. L'organisation des menus suit une logique assez complexe qui demandera, encore une fois, un temps d'adaptation. Le système audio premium 8hp signé Pioneer de la F-Sport est très bon, sans bien sûr atteindre le niveau du Mark Levinson des finitions supérieures. Il m'apparaît, en tout cas, un bon cran au dessus de l'équipement standard des audi A4, BMW série 3 et Mercedes classe C. Son fonctionnement est simple et offre une large gamme de connectiques. Il possède déjà un système DAB pour la radio numérique ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Enfin, et cela devient tellement rare qu'il est bon de le préciser, il possède un lecteur de CD/DVD qui fera le bonheur des puristes.

Les commandes de clim sont simples et efficaces. Le réglages tactile de la température est extrêmement élégant. La ventilation se montre très silencieuse et de grande qualité.

Inévitablement, le bas blesse lorsque l'on aborde le chapitre du GPS. Menus compliqués, graphismes désués, connectivité impossible à paramètrer, il se montre indigne d'une telle voiture. Heureusement il se rattrape sur le chapitre de la qualité du guidage et sur la mise à jour du trafic qui m'a fait éviter bien des emboutayages sur la route des vacances. Finalement, je n'utilise quasiment que la commande vocale pour rentrer l'adresse et cela se passe sans trop de heurts entre lui et moi.

DSCN3923.JPG

Dernier petit constat à l'avant, les espaces de rangement sont comptés ; une boite à gant qui suffit tout juste à accueillir l'encyclopédie qui tient lieu de manuel, un vide poche sous l'accoudoir où l'on trouve une prise 12V, les deux prises USB et le port auxiliaire et enfin deux bac dans les portières prévus pour accueuillir de petites bouteilles. En fin de compte, c'est le service minimum, un classique dans les marques premium.

Un petit tour par les places arrières car il ne faut pas penser qu'au conducteur dans une berline familiale. L'espace au jambe est très correct même derrière mon siège (je fais 1m83). La banquette est ferme mais confortable et l'inclinaison du dossier est excellente. La garde au toit est limitée (on paye le profil sportif) et dérangera les personnes de plus de 1m85. Le tunnel de transmission très haut et l'accoudoir rangé dans le dossier font que l'on aura du mal à envisager un long voyage sur la place centrale. Cette auto se montre donc plutôt à envisager comme une quatre places que comme une vraie cinq places. Notons enfin la présence de buses de ventilation orientalbes et l'absence de prise 12v et d'espace de rangement dans les portières.

DSCN3919.JPG

Petit mot sur le coffre, généreux pour une hybride, il permet d'envisager les vacances à quatre sans trop de soucis en évitant le recours à un coffre de toit désastreux pour la consommation et les bruits aérodynamiques. Petit bémol tout de même, la qualité du revêtement fait cheap. Une CT 200h fait bien mieux sur ce point.
 
  • Like
Reactions: Ced55 et Pizzabad
DSC01891.jpg
Les choses sérieuses

Revenons à l'avant et démarrons la bête pour une petite ballade dans la région. Première chose qui frappe, la qualité d'insonorisation de la voiture. Le moteur est à peine perceptible. Le passage de l'électrique au thermique devient plus discret que jamais. La direction sans être lourde se montre consistante et précise. Le volant est agréable en main.

Mode EV pour sortir de la résidence, rien de neuf par rapport aux autres hybrides du groupe. C'est calme, c'est pratique dans les parkings mais cela s'arrête très vite.

On glisse alors le sélecteur en mode ECO pour traverser la ville. Premier constat, l'allumage du thermique intervient bien plus rapidement que sur les CT/Prius. Il faut donc agir telle une plume sur la pédale d'accélérateur afin de pousser le roulage en électrique. La conduite est souple sans être nerveuse même si une pression accentuée sur le pied droit permet de depasser rapidement. Une petite pause, il est temps de trouver une place. Les dimensions généreuses de la bête deviennent alors un handicap pour le stationnement ; pas facile de trouver une place pour une voiture de cette taille. Enfin un espace suffisant, on remercie Lexus d'avoir doté cette finition d'une caméra de recul et de radars avant et arrière car la visibilité en manoeuvre n'est pas le point fort de la voiture. Le système d'aide au stationnement, si il n'est pas automatique, permet de faciliter l'opération. Il est tout de même dommage qu'à ce tarif et dans ce niveau de gamme elle ne propose de stationnement automatique, même en option. Petit point spécial sur les magnifique jantes particulièrement exposées aux trottoirs.

Reprenons le cours de la ballade et sortons de la ville pour glisser sur le mode "Normal". L'IS devient alors plus vivante. Les démarrages sont nerveux, les reprises vives le tout dans un silence toujours reposant. Petite mention sur la pédale d'accélérateur qui possède un cran en fin de course à l'image de ce qui existe sur certaines 308 et focus équipées d'un overboost. Il suffit de franchir ce degrés final pour obtenir une relance instantanée du véhicule ce qui est sécurisant pour les dépassements sur nationale. Les bruits de roulement sont bien maîtrisés, les Michelin SP4 y sont peut-être pour quelque chose car certains se sont plaints du bruit de la monte Bridgestone d'origine. on prend le temps d'apprécier le toit ouvrant qui egaye l'intérieur très noir de la version F-Sport. L'option cuir grenat pourra certainement ajouter un peu de chaleur à tout cela mais c'est une option plutôt onéreuse.

Vient alors le moment de passer sur l'autoroute et d'activer le régulateur de vitesse adapatif et le contrôle de maintient de file. Radar calé, on règle la distance de sécurité du régulateur qui possède trois distances possibles. La troisième est tellement large qu'elle semble plus adaptée aux highways américaines qu'aux tortueuses autoroutes nationales. Il est très appréciable de ne pas avoir à se soucier du ralentissement des véhicules que l'on suit, cela rend l'expérience de conduite encore plus appaisante. Petite surprise en arrivant sur une sortie d'autoroute, si le véhicule que l'on suit sort, la voiture ne fait pas la différence et se met donc à freiner fort sans que cela soit justifié. Cela surprend la première fois. Le contrôle de changement de file se montre efficace, voire stressant. Au moindre flirt avec la ligne blanche c'est l'alarme dans ce monde de paix.On sursaute à chaque fois mais on revient bien au milieu immédiatement, ce qui est finalement le but recherché. Avec toutes ces assistances on a vite fait de s'ennuyer au volant. Il est temps d'aller jouer sur des petites routes sinueuses pour voir ce que vaut le chassis.

Enfin le passage en mode Sport, on cale la boite sur "S" afin de jouer avec les palettes au volant. Pour de rendre l'expérience encore plus fun, on peut règler l'Active Sound Controle au maximum afin de sentir ce beau V8 vibrer dans les haut-parleurs de la voiture. Première chose qui frappe avant même de rouler, le compteur passe automatiquement sur le mode compte-tour et prend un dessin rouge des plus évocateur. Le moteur thermique se met en marche et ne se coupe plus même à l'arrêt afin de palier au petit creux à l'accélération due au temps de redémarrage de celui-ci dans les autres modes. Il est temps de se lancer. La voiture pousse dès la première sollicitation. Appuyez fortement sur l'accélérateur et, sans être collé au siège, on est surpris par la poussée. La boîte séquentielle, si elle n'apporte rien sur le plan de la performance, rend l'expérience plus intense. On goute finalement au plaisir d'entendre ce faux V8 monter dans les tours. On se prend à oublier que l'on roule en hybride . La voiture vire à plat et se montre joueuse. Légèrement survireuse, comme la plupart des propulsions, elle se place sans soucis dans les virages. Une nuance pour le poids qui reste élevé et qui peut se sentir un cas d'attaque trop poussée. L'option chassis piloté est là pour remédier à ce défaut mais c'est, là encore, une option très coûteuse.

Côté consommation, car c'est bien tout l'intérêt de ces véhicules, il y a peu de différences entre le mode ECO et le mode Normal. On peut tabler sans soucis sur 6.5L de moyenne sur un cycle mixte, même en hiver. Personnellement, j'arrive maintenant à tourner autour des 6.0L mais les versions inférieures chaussées en 16 et 17 pouces feront mieux. Sur autoroute j'ai été surpris de ne pas dépasser les 6.8L à quatre avec le coffre plein. En mode Sport, on arrive vite autour des 7.5L mais cela reste très raisonnable au vue de la monte pneumatique et du poids important du véhicule.

Conclusion

Faut-il acheter une Lexus IS 300h ? Pour moi la réponse est évidente ; oui, oui et encore oui, mais pas forcément pour tout le monde.

Si vous cherchez une berline premium à l'allure sportive, bien équipée, économe, capable d'accueillir une petite famille et dont la fiabilité ne vous fera pas défaut, alors l'IS est faites pour vous.

Par contre, si votre crédo c'est la performance pure, le grand volume intérieur ou les capacités citadines avant tout, alors passez votre chemin car elle ne comblera pas vos attentes.

Je sais que cette voiture n'est pas parfaite mais je ne me lasse pas de la regarder et j'avoue que j'aime le fait qu'elle fasse tourner les têtes sur son passage. Et puis pouvoir lui demander d'être sâge et de me faire économiser toute la semaine avant de se transformer en gros jouet pour enfant gâté le dimanche, cela peu de voitures savent le faire avec autant de talent.

Les + de Lexus IS 300h

  • Le design
  • Le confort
  • Le compromis confort/tenue de route du châssis
  • Le groupe motopropulseur particulièrement abouti

Les - de Lexus IS 300h

  • Le GPS hors de propos
  • La garde au toit comptée à l'arrière
  • Le manque d'espace de rangement
  • L'absence de prise 12V ou USB à l'arrière
 
Hello

Excellent retour :emoticon-0137-clapping:

Ce côté sage la semaine et jouet le week-end est tout de même super sympa. C’est pas un monstre mais je suis d’accord on peut déjà largement se faire plaisir :emoticon-0178-rock: et avec une hybride et ces consommations... c’est du luxe !
 
Je plussoie, très bon retour, très complet. Et je partage une majorité des points, quand ils ne concernent pas la version F-Sport.
 
J’ajoute concernant le cuir Grenat (Rouge Bordeaux) sublime. Il contraste à merveille avec le noir du ciel de toit.
Il est accompagné de surpiqûres rouges sur la casquette compteur, le volant et le levier de vitesse et cerise sur le gâteau les sièges avant sont ventilés ce qui est fort appréciable l’été.
 
Hé bé ... quand on lit tout cela on se dit "moi aussi, j'en veux une !". Intérieur rouge par contre :p
 
Merci c'est un très bel essai longue durée que tu nous as écrit...
J'adore le design F-sport de Lexus IS 300h, à un point que je considère les autres finitions vraiment moins joli à regarder.
 
Merci pour ce récit très détaillé et intéressant. Il me donne envie de le transcrire pour raconter mon vécu avec la Mondeo H, mais je n'ai pas encore essayé de la conduire de façon sportive.

Il est presque certain qu'avec ses pneus 215/60 R16, elle ne pourrait suivre cette IS 300h Sport. Mais celle sur des 16" ? A voir...

Jan
 
Dernière édition:
  • Like
Reactions: Ced55
Merci à tous pour vos commentaires sympatiques, j'ai essayé d'être le plus précis et impartial possible. J'espère que cela pourra aider certains à sauter le pas (ou pas).
 
Merci pour ce récit très détaillé et intéressant. Il me donne avis de la transcrire pour raconter mon vécu avec la Mondeo H, mais je n'ai pas encore essayé de la conduire de façon sportive.

Il est presque certain qu'avec ses pneus 215/60 R16, elle ne pourrait suivre cette IS 300h Sport. Mais celle sur des 16" ? A voir...

Jan
J'avoue que la mondeo hybride m'a beaucoup tenté mais n'ayant pas eu la possibilité de la voir en vraie et de l'essayer (rares sont les concessions Ford qui en ont) je suis resté sur l'idée peut-être fausse que le coffre ne correspondait pas au besoin d'une famille.
C'est aussi une très belle voiture avec un petit trait Aston Martin que j'adore.
 
Merci pour ce très bon rendu,et vraiment très belle voiture et les jantes noires superbe avec la carrosserie blanche,et c'est vrais que pour trouver une mondeo hybride pas facile Ford ne la Mais pas du tous en avant,moi je suis tombé dessus par hasard elle était complètement à l'écart sur un parking derriere la concession.
 
Par contre, j'aimerais revenir sur la qualité d'insonorisation. Autant je ne trouve aucun bruit parasite à mon exemplaire (quoique j'entends comme un bruit de relai à gauche du poste de conduite quand j'accélère ou ralentis à basse vitesse et je n'avais pas ce bruit avant), et évoluer à basse vitesse est un plaisir, autant je suis un peu déçu de l'insonorisation sur autoroute. Je m'attendais à mieux : Les bruits de roulement sont assez présents.
 
L'éternel problème avec les pneus larges, amplifié quand ils ont taille basse.
Ensuite, il semblerait que l'insonorisation des passages de roues soit vraiment le point faible au sein du groupe Toyota...

Si tu fouilles un peu dans le forum, tu verras que Hortevin Hortevin a beaucoup écrit sur le sujet, et les remèdes possibles.
 
Merci pour ce magnifique compte rendu.

Je te rejoins en tous points! je possède une F-Sport Executive avec cuir grenat (une merveille)

Cette partie est ma préfèrée:
Je sais que cette voiture n'est pas parfaite mais je ne me lasse pas de la regarder et j'avoue que j'aime le fait qu'elle fasse tourner les têtes sur son passage. Et puis pouvoir lui demander d'être sâge et de me faire économiser toute la semaine avant de se transformer en gros jouet pour enfant gâté le dimanche, cela peu de voitures savent le faire avec autant de talent.
Et je rajouterais le fait que je ne me lasse pas de caresser ses courbes lors du lavage :shamefullyembarrased:
 
  • Like
Reactions: Ced55
Ta chère et tendre n'est pas trop jalouse ? :D