[Transport] Ariane 6 fera voile vers la Guyane depuis Bordeaux dès 2022

Chti73

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30/6/18
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Chambéry
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Excellent, j'aime beaucoup l'idée et la réalisation (enfin, les images de synthèse :)). Et puis ça parle d'Ariane 6, youpi !

Je reste un peu sur ma faim en termes de chiffres : ça représente quelle proportion de la propulsion, ça marche dans quelles circonstances, etc.
 
Un peu comme l' éolien, les caprices du vent seront toujours présents.
De plus suivant d' où vient le vent les perf sont différentes.

Pas dans ce cas. L'éolienne verticale se rit de la direction du vent, sauf à considérer la prise au vent de l'ensemble du bâtiment, bien sûr.
Personnellement j'avais imaginé une éolienne horizontale donc plus basse et avec moins de prise au vent inutile, au-dessus du dernier pont, dont le sens des pâles aurait pu faciliter le déjaugeage de petites unités en mode loisir ou régate.
 
Le plus simple serait d' allumer le moteur du 1er étage , 1350 kN de poussée ça doit le faire rapidement.
Ca gicle un peu derrière !
 
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Ça ressemblerait au bateau poussé à la nage par Obélix, mais seulement pendant quelques minutes :)
 
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Pas dans ce cas. L'éolienne verticale se rit de la direction du vent, sauf à considérer la prise au vent de l'ensemble du bâtiment, bien sûr.
Personnellement j'avais imaginé une éolienne horizontale donc plus basse et avec moins de prise au vent inutile, au-dessus du dernier pont, dont le sens des pâles aurait pu faciliter le déjaugeage de petites unités en mode loisir ou régate.
Il n' s'agit pas là d'éolienne verticale, qui par ailleurs ne se rit de la direction du vent que dans la mesure où elle n'utilise pas ce vent pour se déplacer, mais pour produire de l'énergie, mais bien d'ailes verticales, qui fonctionnent selon le principe de la voile. Une éolienne qu'elle soit verticale ou classique, ne peut pas se déplacer face au vent avec cette seule énergie, pas plus qu'un voilier classique qui est obligé de louvoyer pour remonter le lit du vent.

Pour tenter de donner des chiffres à la louche, un tel navire de 122m de long et 23 de large, pas forcément très lourd ( une fusée ne pèse pas beaucoup), disons 6 à 7000 tonnes, aurait besoin d'environ 8 000ch pour se déplacer à 16nds. ( à 200 g/ch/heure,, cela ferait donc 1,6 t /heure, soit une quarantaine de tonnes par jour). Je pense qu'avec 1500m2 de surface des ailes, la puissance envisageable devrait être de l'ordre de 1500 à 2000ch dans de bonnes conditions.
 
Ce type de navire embarque un logiciel qui en fonction de la météo calcul le meilleur itinéraire pour réduire au mieux la consommation/temps de trajet.
 
Festina lente :)

Une aile à elle seule dépendra toujours de l'orientation du vent.
Une éolienne produira toujours de l'électricité quelle que soit la direction du vent, ou d'un navire qui en serait équipé.
Je suis néanmoins contrarié à l'idée que l'électricité produite serait insuffisante à entretenir l'erre d'un navire hybride tel que celui décrit.
 
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Je ne sais pas pourquoi tu parles d’éolienne et de génération de courant - ici ce sont des voiles, high-tech mais des voiles, qui assurent en partie la propulsion du navire. Il n’est pas question de produire de l’électricité.
 
Une éolienne produira toujours de l'électricité quelle que soit la direction du vent, ou d'un navire qui en serait équipé.
Je suis néanmoins contrarié à l'idée que l'électricité produite serait insuffisante à entretenir l'erre d'un navire hybride tel que celui décrit.
Ben non il n'y a aucune chance pour que l'énergie produite par une éolienne embarquée sur un navire permette à ce dernier de naviguer face au vent qui produit cette énergie. Le bateau reculera et même un peu plus vite que s'il n'y avait pas d'éolienne dessus par la simple application du principe de l'action et de la réaction.
Ca me rappelle un gag de Gaston, qui avait installé sur le toit de son cultissime bolide prémium une … éolienne.
 
FoLuxo FoLuxo ,Tu ne sais pas?
Ce n'est pas grave, je tentais d'imaginer quel avantage sur l'allure du bâteau on aurait pu tirer d'un système de production d'énergie additionnelle réellement hybridable sur un arbre d'hélice, à la façon de nos hybrides, avec un autre avantage: stocker l'énergie éventuellement excédentaire en cas de très fort vent, sans force parasite comme celle de la gîte, du fait de la hauteur de voiles, aussi sophistiquées soient-elles, ou de consommation d'énergie pour manoeuvrer des stabilisateurs.
Notre ami nous indique que l'énergie électrique produite serait insuffisante à propulser le navire , mais il est ici question d'hybride gaz/éolien.
 
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T Timeo Danaos

Veux tu dire que la quantité d'énergie produite par plusieurs éoliennes à axe vertical seraient insuffisante à fournir un complément d'énergie conséquent au moteur à gaz propulsant le bateau par son arbre d'hélice?

Tu pourrais nous faire un calcul comme ton précédent?
 
Je dis que cela dépend de la direction du vent, mais dans le lit du vent, ou face au vent, non, le bilan serait négatif, l'énergie que l'on récupérerait par l'éolienne ne compenserait pas la résistance à l'avancement induite par l'éolienne. Aux autres allures, à partir d'une certaine incidence, oui, le bilan commencerait à être positif, et on récupèrerait pas mal d'énergie, les allures les plus favorables étant avec un vent entre 02 et 04 heures tribord amure et 08 et 10h bâbord amure en raison du vent relatif créé et qui participerait à la propulsion. Paradoxalement, le vent arrière est bien moins favorable, le vent relatif étant diminué de la vitesse de progression du navire.

Mais je le répète, il ne s'agit pas là d'éoliennes, mais de voiles, sous forme d'ailes rigides et orientables ce qui est d'un bien meilleur rendement qu'une éolienne embarquée puisque la force du vent exercée sur ces ailes est directement convertie en poussée qui se décompose sur deux axes, un dans le sens longitudinal, qui va faire avancer le bateau, et un autre dans le sens latéral, qui va avoir tendance à le faire glisser. La route sur l'eau du bateau ne sera donc pas exactement dans son axe, la dérive sur l'eau devra être plus ou moins compensée.

Enfin la puissance nécessaire à l'avancement d'un navire ( à coque immergé, qui ne déjauge pas, et de longueur suffisante (la première vague ne doit pas arriver au tableau arrière, mais sur un navire de cette taille on en est très loin)) en fonction de la vitesse obéit peu ou à prou à une "cubique". Ainsi si on peut faire 17 noeuds avec 8000 ch, il n'en faut plus que 1000 pour en faire 8,5 ( 8, ou 2 au cube, fois moins) et en revanche , pour atteindre 34 nds,, il en faudrait 64 000... D'ailleurs c'était la puissance développée par les escorteurs, destroyers et frégates de dimensions comparables qui atteignaient ces vitesses
 
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Ceci dit de l' électricté produite pour la bonne marche du navire est toujours bonne à prendre.
Notamment à quai où les émanations de combustion de mazout sont très nocives pour les populations environnantes.
 
T Timeo Danaos comme tu sembles croire que je n'ai pas compris que le modèle est celui d'ailes rigides orientables, il me semble que tu n'as pas compris mon modèle proposé d'éoliennes horizontales à axe vertical donc aux pales parallèles au pont supérieur et de ce fait sans prise au vent dans les amures, puisqu'il n'y en a pas, donc indépédantes de sa direction, comme de celle du bateau.

Ainsi, inutile de serrer le vent, sans pouvoir avancer bout à celui-ci comme avec n'importe quelle voile.
 
Quel que soit le sens de ton axe, ton éolienne, pour fonctionner, aura forcément besoin d'offrir une prise au vent…. , et exercera de fait une action sur l'eau dans le sens du vent qu'elle recevra. L'énergie récupérée ne pourra jamais permettre de compenser cette force si elle provient de l'avant du bateau, c'est quand même la base. Imagines tu une voiture avec une éolienne sur le toit et qui avancerait grâce au vent de face qu'elle recevrait.. L'orientation de l'axe n'aurait aucune importance, comme la voiture de Gaston ça ne marche pas.
 
C'est faire grand cas de la prise au vent d'un dispositif horizontal au plus près des oeuvres du bateau.
Es tu sûr de cela?
NB. ta comparaison avec Gaston et son éolienne verticale sur mat est complètement nase. Puisque tu insistes il me faut te le dire ;)20191030_154933.jpg
 
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J'avais compris et il n'est pas nécessaire d'être désobligeant qui plus est pour défendre une ânerie, avec un grand C. Je te le répète, pour fournir de l'énergie, ton éolienne doit forcément offrir une prise au vent. L'orientation des axes n'a aucune importance, c'est juste de l'action et de la réaction. Si le vent vient de face il va tout pousser, le bateau et les éoliennes, à culer. Les éoliennes vont certes tourner, et fournir de l'énergie électrique qui pourront actionner un moteur et une hélice pour aller versc l'avant mais pas assez fort pour compenser la force qui les pousse à reculer, puisque l'énergie récupérée par les éoliennes provient de cette force, amputée des pertes, et sans même parler de la force exercée sur la coque et les superstructures. Cela ne peut marcher que si le bateau sort du lit du vent et qu'il y a une incidence minimale ( au moins 30°) entre l'axe du vent et celui du navire. Et de toute manière pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, le rendement avec des voiles est bien meilleur puisqu'on ne fait que réorienter une force, celle du vent, en force propulsive, en jouant sur le principe de l'action et de la réaction, mais le bateau a besoin pour ça de s'appuyer sur … l'eau et sa résistance.

Si la force du vent sur le bateau exerce 10 tonnes de poussée vers l'arrière, les éoliennes n'en récupèreront qu'une partie pour la convertir en énergie et il sera par conséquent impossible d'exercer avec un moteur uniquement alimenté ainsi une poussée permettant de compenser ces 10 tonnes de résistance. Pour naviguer vent de face, il faudrait alors laisser tes éoliennes en drapeau, ou les ailes dans l'axe, afin de réduire leur résistance à l'avancement au minimum, et rester sur les moteurs diesels.

Autrement dit; on ne peut pas récupérer d'une énergie qui nous empêche d'avancer l'énergie qui nous fera avancer quand même, car cela reviendrait à inventer le mouvement perpétuel.
 
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