Non ce n'est probablement pas dû à de la chance car un moteur peut résister très longtemps à de sévères contraintes.
Mais cela n'empêche pas que des conducteurs dans mon genre cherchent à épargner au maximum la mécanique, d'autant que cette prudence que certains trouveront exagérée n'est pas la seule raison d'éviter les rétrogradages à outrance, j'ai mentionné toutes les autres.
Ceci dit je réalise que j'ai juste cité les paliers de vilebrequin
(édition postérieure : en fait je pensais plutôt aux coussinets de bielles, causes des coulages de bielles, les PB de paliers étant je pense bien plus rares et en tout cas peu sensibles à des rétrogradages violents...), en occultant l'usure de l'embrayage et de la boîte de vitesses. Je ne pense pas qu'il soit exagéré d'affirmer qu'entre l'habitude de tomber les rapports jusqu'au premier chaque fois qu'on veut ralentir ou s'arrêter, et celle de se limiter au troisième ou deuxième, l'écart d'usures des chaînes de transmissions n'est pas négligeable. Sans pouvoir bien sûr les quantifier.
Resterait à quantifier aussi l'écart d'usures des freins et tous les coûts afférents pour savoir quelle est la meilleure attitude au strict sens économique.
Tout ça est bien sûr impossible car trop variable selon les modèles de voitures, la manière de faire, l'âge du capitaine...
Bref, je ne pense pas qu'un comportement soit plus pertinent que l'autre, ce sont juste deux perceptions différentes de la conduite d'une voiture