2006 marque la naissance d’un modèle qui marquera les esprits des amateurs de l’automobile : la Honda Civic de 8ème génération voit le jour.
Si le modèle précédent avait déçu par son design banal et fade, ce 8ème cru s’avère TOTALEMENT repensé, d’une originalité et d’un futurisme unique, encore aujourd’hui.Ses lignes « soucoupe volante » lui valent l’appellation par ses fans d’ORNI (Objet Roulant Non Identifié).
La marque japonaise qui a choisi la Grande-Bretagne pour produire ce petit bijou, proposera cette nouvelle CIVIC 8G avec plusieurs type de motorisation : Un moteur essence 1.4L, le fameux 1.8L vtech essence dont il est question dans mon comparatif, et un 2.2 CTDI moteur diesel d’une grande sobriété et efficacité.
Si la boite manuelle est excellente, il n’en est rien de la version automatique et sa boite « shift » robotisée assez désagréable, dans laquelle les à-coups se font ressentir à chaque passage de vitesse mal géré automatiquement.
Heureusement, Honda rectifiera le tir lors du restylage du véhicule, pour proposer une « vraie » boite automatique à 5 rapports, bien plus fluide et agréable (quoique, je reviendrai plus tard sur ce point, pas parfaite non plus).
La tenue de route est excellente, le freinage est irréprochable, on se sent en sécurité à bord de cette Civic 8G, l'assise est très confortable, le coffre est immense (le plus grand de sa catégorie), les équipements sont riches et la finition est très bonne surtout pour la version restylée bénéficiant d’une meilleure qualité d’assemblage semble-t-il.
Parallèlement à ces versions essence et diesel, Honda propose la remplaçante de la Civic IMA, et propose donc une nouvelle motorisation hybride, un moteur 1.3L développant 95ch (thermique) et 20ch (électrique).
Cette hybridation est parallèle, on a donc un véhicule essence à assistance électrique (integrated motor assist – IMA) permettant promet Honda, de réduire la consommation d’environ 20% en rapport à la version essence.
Le véhicule est proposé en 4 portes (sedan) et n’a donc rien à voir avec sa sœur thermique.
En réalité si. Car si en Europe nous avons droit à l’ORNI et son design futuriste, le reste du monde aura droit à une Civic 8G très proche du modèle hybride esthétiquement parlant.
La version hybrid est une auto donc 4 portes, moins pratique que sa version essence car la banquette arrière n’est pas rabattable du fait du logement des batteries. Pas de "magic seat" non plus, contrairement à l'ORNI qui en bénéficie. Hormis cela, l’espace intérieur est agréable, la finition est très bonne, on retrouve un tableau de bord futuriste comme sur la version ORNI ou du moins presque (moins impressionnant tout de même), l’assise est confortable, la version Luxury propose un panel d’options dont les sièges chauffants, le GPS, le bluetooth, le rabattage électrique des rétroviseurs, le régulateur de vitesse bien entendu, une clim automatique très efficace, un intérieur donc appréciable dans un silence de velours. Bien que le véhicule ne bénéficie pas d’une hybridation aussi poussée que celles des HSD de Toyota, rouler en tout-électrique reste possible sur cette Civic en ville sur près d’un kilomètre environ mais ce n’est pas sa fonction principale. Son but (comme toute hybride finalement) est d’assister le moteur thermique et de permettre ainsi une baisse de la consommation et un rejet de CO2 moindre que dans les versions essence et surtout diesel. 103g C02/km pour la Civic Hybrid, ce qui fait de ce véhicule un modèle écologique.
Et la boite de vitesse ? C’est une CVT (à variation continue) et donc (à mes yeux) la meilleure boite qui puisse exister. Aucun passage de rapports, donc une fluidité, une douceur appréciable lorsque l’on sait conduire une voiture destinée à la « Coolitude » .Malheureusement les promesses de 4.6L/100 annoncées par Honda ne sont tenues qu’à condition de rouler exclusivement sur route et autoroute, car là les chiffres sont tout à fait atteignables.
En revanche, en ville pure, les chiffres de conso grimpent est peuvent atteindre aisément les 8L/100 si vous avez le malheur d’être dans les bouchons parisiens. En essayant de rouler normalement, on peut, ville & route combinés, atteindre une moyenne de 6.5L/100 ce qui est raisonnable sans être exceptionnel. Le start & stop aide beaucoup à faire baisser la conso, et sur cette Civic, comparée à l’ORNI 8G (qui n’en a pas), c’est un atout. La boite de vitesse automatique CVT est (à mon avis) largement plus agréable (fluidité) que celle de la BVA de l’ORNI (dont les rapports sont longs et les premiers passages se font sentir sans être désagréables pour autant).
En terme de performances, il y a un monde qui sépare l’ORNI de l’hybrid, et pour cause :
Entre un 1.3L développant 95ch (+20ch électrique) et un 1.8L proposant 140ch, il y a en effet un écart de taille.
Le moteur de l’ORNI qui dès 4000 tours rugit tel un lion affamé nous colle au siège, les sensations à l’accélération sont fantastiques, on est réellement dans une auto pour passionnés.
A bord de la version Hybrid, on est dans une ambiance bien plus zen, et on ne doit pas chercher la performance (bien que le mode S sur sa boite CVT rend le véhicule plus nerveux), mais on apprécie le silence et la très bonne isolation (meilleure que sur sa concurrente de l’époque la Prius 2).
A bord de l’ORNI, oubliez aussi les économies : S’il est possible sur route d’atteindre les 7.5L/100 sur route et autoroute, (je parle bien entendu du moteur 1.8L essence boite auto, car la version 2.2 diesel en boite manuelle permet d’atteindre des consommations basses) , en ville pure les chiffres grimpent et peuvent dépasser les 10L/100 sans problème…
Plus gourmande, plus puissante, plus originale, l’ORNI est finalement bien différente de sa sœur à la technologie IMA efficace sans être la panacée.
La Civic Hybrid est une voiture pour conducteurs cools et raisonnables.
L’ORNI s’adresse quant à elle aux conducteurs passionnés pour qui quand on aime on ne compte pas.
Si le modèle précédent avait déçu par son design banal et fade, ce 8ème cru s’avère TOTALEMENT repensé, d’une originalité et d’un futurisme unique, encore aujourd’hui.Ses lignes « soucoupe volante » lui valent l’appellation par ses fans d’ORNI (Objet Roulant Non Identifié).
La marque japonaise qui a choisi la Grande-Bretagne pour produire ce petit bijou, proposera cette nouvelle CIVIC 8G avec plusieurs type de motorisation : Un moteur essence 1.4L, le fameux 1.8L vtech essence dont il est question dans mon comparatif, et un 2.2 CTDI moteur diesel d’une grande sobriété et efficacité.
Si la boite manuelle est excellente, il n’en est rien de la version automatique et sa boite « shift » robotisée assez désagréable, dans laquelle les à-coups se font ressentir à chaque passage de vitesse mal géré automatiquement.
Heureusement, Honda rectifiera le tir lors du restylage du véhicule, pour proposer une « vraie » boite automatique à 5 rapports, bien plus fluide et agréable (quoique, je reviendrai plus tard sur ce point, pas parfaite non plus).
La tenue de route est excellente, le freinage est irréprochable, on se sent en sécurité à bord de cette Civic 8G, l'assise est très confortable, le coffre est immense (le plus grand de sa catégorie), les équipements sont riches et la finition est très bonne surtout pour la version restylée bénéficiant d’une meilleure qualité d’assemblage semble-t-il.
Parallèlement à ces versions essence et diesel, Honda propose la remplaçante de la Civic IMA, et propose donc une nouvelle motorisation hybride, un moteur 1.3L développant 95ch (thermique) et 20ch (électrique).
Cette hybridation est parallèle, on a donc un véhicule essence à assistance électrique (integrated motor assist – IMA) permettant promet Honda, de réduire la consommation d’environ 20% en rapport à la version essence.
Le véhicule est proposé en 4 portes (sedan) et n’a donc rien à voir avec sa sœur thermique.
En réalité si. Car si en Europe nous avons droit à l’ORNI et son design futuriste, le reste du monde aura droit à une Civic 8G très proche du modèle hybride esthétiquement parlant.
La version hybrid est une auto donc 4 portes, moins pratique que sa version essence car la banquette arrière n’est pas rabattable du fait du logement des batteries. Pas de "magic seat" non plus, contrairement à l'ORNI qui en bénéficie. Hormis cela, l’espace intérieur est agréable, la finition est très bonne, on retrouve un tableau de bord futuriste comme sur la version ORNI ou du moins presque (moins impressionnant tout de même), l’assise est confortable, la version Luxury propose un panel d’options dont les sièges chauffants, le GPS, le bluetooth, le rabattage électrique des rétroviseurs, le régulateur de vitesse bien entendu, une clim automatique très efficace, un intérieur donc appréciable dans un silence de velours. Bien que le véhicule ne bénéficie pas d’une hybridation aussi poussée que celles des HSD de Toyota, rouler en tout-électrique reste possible sur cette Civic en ville sur près d’un kilomètre environ mais ce n’est pas sa fonction principale. Son but (comme toute hybride finalement) est d’assister le moteur thermique et de permettre ainsi une baisse de la consommation et un rejet de CO2 moindre que dans les versions essence et surtout diesel. 103g C02/km pour la Civic Hybrid, ce qui fait de ce véhicule un modèle écologique.
Et la boite de vitesse ? C’est une CVT (à variation continue) et donc (à mes yeux) la meilleure boite qui puisse exister. Aucun passage de rapports, donc une fluidité, une douceur appréciable lorsque l’on sait conduire une voiture destinée à la « Coolitude » .Malheureusement les promesses de 4.6L/100 annoncées par Honda ne sont tenues qu’à condition de rouler exclusivement sur route et autoroute, car là les chiffres sont tout à fait atteignables.
En revanche, en ville pure, les chiffres de conso grimpent est peuvent atteindre aisément les 8L/100 si vous avez le malheur d’être dans les bouchons parisiens. En essayant de rouler normalement, on peut, ville & route combinés, atteindre une moyenne de 6.5L/100 ce qui est raisonnable sans être exceptionnel. Le start & stop aide beaucoup à faire baisser la conso, et sur cette Civic, comparée à l’ORNI 8G (qui n’en a pas), c’est un atout. La boite de vitesse automatique CVT est (à mon avis) largement plus agréable (fluidité) que celle de la BVA de l’ORNI (dont les rapports sont longs et les premiers passages se font sentir sans être désagréables pour autant).
En terme de performances, il y a un monde qui sépare l’ORNI de l’hybrid, et pour cause :
Entre un 1.3L développant 95ch (+20ch électrique) et un 1.8L proposant 140ch, il y a en effet un écart de taille.
Le moteur de l’ORNI qui dès 4000 tours rugit tel un lion affamé nous colle au siège, les sensations à l’accélération sont fantastiques, on est réellement dans une auto pour passionnés.
A bord de la version Hybrid, on est dans une ambiance bien plus zen, et on ne doit pas chercher la performance (bien que le mode S sur sa boite CVT rend le véhicule plus nerveux), mais on apprécie le silence et la très bonne isolation (meilleure que sur sa concurrente de l’époque la Prius 2).
A bord de l’ORNI, oubliez aussi les économies : S’il est possible sur route d’atteindre les 7.5L/100 sur route et autoroute, (je parle bien entendu du moteur 1.8L essence boite auto, car la version 2.2 diesel en boite manuelle permet d’atteindre des consommations basses) , en ville pure les chiffres grimpent et peuvent dépasser les 10L/100 sans problème…
Plus gourmande, plus puissante, plus originale, l’ORNI est finalement bien différente de sa sœur à la technologie IMA efficace sans être la panacée.
La Civic Hybrid est une voiture pour conducteurs cools et raisonnables.
L’ORNI s’adresse quant à elle aux conducteurs passionnés pour qui quand on aime on ne compte pas.
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