L'arithmétique n'est pas si simple.
Si tout le monde avait les moyens d'acheter du neuf, les voitures finiraient vite au rebut et il faudrait beaucoup de ressources épuisables pour fabriquer tous ces véhicules neufs.
A l'autre extrémité, si personne n'avait les moyens d'acheter du neuf, on se retrouverait dans une situation à la Cuba. Certes leurs bagnoles antiques consomment et polluent, mais en transposant au parc français de 2021 ce serait plutôt une excellente chose pour la planète d'utiliser le parc existant sans produire de nouveaux véhicules.
Je sais que les deux hypothèses sont totalement irréalistes, mais cela permet semble-t-il de conclure que dans toutes les situations intermédiaires (donc réalistes), un marché qui privilégie l'occasion est meilleur pour la planète qu'un marché qui privilégie le neuf. Pour être rigoureux on pourrait modéliser mathématiquement ces situations intermédiaires, mais elles arriveraient toujours à cette même conclusion : acheter d'occasion est mieux pour l'écologie, globalement.