Coucou

Silviano

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Bonjour

J’ai 39 ans et j’habite dans le val de marne. Je conduisais une Prius 3 ( mise en circulation en 2012) achetée en occasion à paris (15) alors qu’elle affichait 67 000 km. Conduisais car l'inverseur est tombé en panne à 100 002 km. Le concessionnaire a fait une demande de prise en charge, refusée par Toyota France. C’est ce qui m’amène ici car j’ai vu que certains rencontraient les mêmes soucis.
 
Bonjour et bienvenue. Désolé d'apprendre ça. Tu l'as achetée quand chez ton CC ? C'est pas Sivam par hasard ? Sinon, une P3 de 2012 suivie en concession (je ne connais pas le kilométrage), devrait quand même être prise en charge par toyota. Je crois que notre cher Hortevin Hortevin va reprendre du service.:mrgreen-48:
 
Un petit article pour te mettre dans le bain :


Toyota réduit la performance des batteries de ses véhicules en fin de vie, et ça ne plait pas à ses clients

PUBLIÉ LE 26/04/2018 À 17H15

VU SUR LE WEB Après Apple, qui a réduit artificiellement les performances des batteries de ses anciens smartphones, c'est Toyota qui fait de même sur les anciens modèles de Prius. Une manoeuvre qui fait polémique, comme le relate The Economist.

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La troisième génération de la Prius de Toyota.© Toyota

La Toyota Prius a fait l’objet de près de 14 millions de rappels entre 2009 et 2014, dont 11 aux Etats-Unis, premier consommateur du modèle. D’abord des défaillances sur la pédale d’accélération, puis sur le logiciel de pilotage et enfin des problèmes de freinage ; la troisième génération de la voiture hybride la plus en vogue en a fait voir de toutes les couleurs à ses conducteurs.

C'est lors d'une de ces campagnes de rappels que Toyota a procédé à une mise à jour logicielle controversée sur des milliers de véhicules, raconte un article de The Economist. Pour éviter une trop grande pression sur les transistors de ses moteurs, le courant a été réduit dans la batterie qui serait, de fait, moins performante, sur toute une série de Prius rappelées. Une manoeuvre qui rappelle celle d'Apple, qui a admis baisser les performances de ses anciens modèles d'iPhone pour éviter leur usure prématurée... mais a été accusé de pratiquer une forme d'obsolescence programmée.

Des effets secondaires indésirables

Bien que les voitures comportant des risques potentiels de surchauffe aient été prises en charge par le constructeur avec une réparation d’une trentaine de minutes, sans frais pour les propriétaires de Prius, et avec un renouvellement de garantie, des usagers se plaignent aujourd’hui des conséquences de cette mise à jour.

Plusieurs clients affirment que suite à l’intervention de Toyota, la consommation de carburant ainsi que les émissions d’échappement auraient augmenté de manière significative pour compenser la réduction du courant dans la batterie, réduisant à néant les avantages du véhicule hybride. Cela ne plaît guère aux consommateurs ayant précisément choisi la Prius pour faire non seulement des économies d’énergie, mais aussi financières.

Un nouveau tournant dans le contrôle des voitures ?

Alors la question que se pose le journal de manière ironique "Do electric cars dream of software fixes ? - Only when their inverters go haywire" ("Les voitures électriques rêvent-elles de correctifs logiciels ? Seulement lorsque leurs onduleurs pètent les plombs") revient à se demander : jusqu'où les constructeurs de voiture peuvent-ils aller, tout comme les leaders du smartphone, dans les mises à jour logicielles de leurs produits ? L'article met notamment en avant les problèmes judiciaires potentiels auxquels fait face le constructeur. "Le constructeur fait maintenant face à un litige concernant son recours au rappel. Un procès intenté par l'un des plus grands concessionnaires Toyota de Californie allègue que plus de 100 de ses clients ayant déjà reçu la mise à jour du logiciel sont revenus avec le même problème de surchauffe. Toyota conteste les allégations et a demandé que le procès soit rejeté. Un juge a depuis statué que l'affaire peut aller plus loin, et a fixé une date pour le procès au début de l'année prochaine." Il n'est donc pas certain que cette manoeuvre devienne la norme dans l'industrie automobile. Affaire à suivre.

Victoire Saugnac

https://www.usinenouvelle.com/article/vu-sur-le-web-des-batteries-defaillantes-chez-toyota.N686189
 
C'est franchement de moins en moins rassurant... J’espère que les dernières Auris 2 HSD ne seront pas impacte par ce type de problèmes !!!
S Silviano demande a Hortevin Hortevin , le gourou du SAV, d'intervenir ;)
 
Le système hybride est garantie 5 ou 100.000km.
Après, sans bilan hybride, c'est pour ta pomme.
 
Je sais bien, en .BE c'est 5ans ou 150000Km
Mais bon je suis en train de faire des recherches sur cet inverters et je tombe sur plein de pièce d'occasion mise en ventes d'inverter casses ... Donc je me pose des questions. C'est quand même bizarre.
Maintenant c'est toujours peu par rapport au nombres de véhicules vendus mais bon...
 
Oui c’est SIVAM. Merci pour vos réponses. Disons qu’avec 100 000 km au compteur, la panne de l´inverseur passe mal. Surtout que le garagiste a refusé le paiement en plusieurs fois de la pièce. Son chef doit rentrer cette semaine pour autoriser ou pas le paiement en plusieurs fois. Donc pour conduire une Toyota faut avoir les moyens de sortir 2500€ d’un coup. Dommage l’image de la marque en prend un coup tant pour la fiabilité que pour le commercial.
 
Ne te laisse pas faire car à 100 000km pour un modèle de 2012 suivi en concession, tu dois obtenir une prise en charge totale auprès de toyota. Tu es sûr qu'ils ont fait la demande auprès de toyota ? De plus, SIVAM est un très gros concessionnaire, ils ont quelques arguments à faire jouer auprès de toyota s'ils veulent vraiment.

Tu l'as achetée quand ?
 
Le hic c’est que l’ancien proprio n’a pas fait les entretiens et moi non plus ( pas taper!). Je l’a achetée en juillet 2016 à 67 000 km et elle date de 2012. Je ne sais pas si elle avait été rappelée.
 
En pleine autoroute un message d’alerte concernant le système hybride s’est affiché. J’ai pu rouler les 300 km d’après en stress d’autant que j´aczid mes enfants en bas âge. La voiture fonctionne en thermique mais surconsomme. Le garage après diagnostic m’a laissé repartir avec, mais je préfère ne plus rouler avec.
 
L'article d'usine nouvelle est payé par qui ? Car l'info est bien "arrangé" pour faire croire que...Bref entre ceux qui trichent reellement , ceux qui optimisent et ceux qui essaient de faire durer reellement il devient difficile de savoir qui fait quoi et qui dit la verité.
Mais une chose est pour l'instant toujours vraie...une batterie s'use ! tout comme s'use un systeme d'injection , une electronique de commande etc...On est dans un monde commercial depuis longtemps et faire des choses qui durent en restant au top pendant 30 ans ca n'a pas de sens !
Pour la P3 premiere serie les "inverters" sont un point faible que Toyota a corrigé assez vite mais bien sur ils ne vont pas le proclamer haut et fort pour se faire de la mauvaise pub ( vous avez entendu BMW reconnaitre que 100% de leur diesel de l'epoque 2000-2005 avait une distribution en cristal ?) . Il faut donc passer par une CC qui veut bien prendre le remplacement en compte. Par contre il n'y pas de performances reduites par apres !! Ca c'est faux.
 
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L lexusdelta,

L'article d'Usine Nouvelle ne fait que reprendre une info qui circule aux USA. Il y a bien un procès qui est engagé entre l'un des plus gros concessionnaires de Californie et Toyota. On verra ce qu'il en ressort à la fin.


Toyota n'a pas réussi à réparer un défaut qui pourrait causer une surchauffe de Prius et une perte de puissance
Par RALPH VARTABEDIAN
07 FÉVR. 2018 | 5:00 DU MATIN

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Claremont Toyota refuse de vendre ces Prius parce qu'il croit qu'un défaut peut leur faire perdre le pouvoir et arrêter. Le concessionnaire Roger Hogan, qui poursuit Toyota, est entouré de Roger Hogan Jr., à gauche, et de Stephen Hogan. La famille possède Claremont Toyota et Capistrano Toyota. (Gina Ferazzi / Los Angeles Times)

Après que Toyota a émis un rappel en 2016 pour réparer un composant électronique clé sur ses Prius, l'un des plus grands concessionnaires de Californie a déclaré que les voitures arrivaient toujours après une surchauffe et que les conducteurs restaient bloqués dans la circulation.
Toyota a déclaré que le problème sur les années modèles 2010-14 avait été pris en charge avec un changement de logiciel.

Mais après avoir vu plus de 100 échecs après le rappel, Roger Hogan - dont la famille possède Claremont Toyota et Capistrano Toyota - a averti les clients à ce sujet et a refusé de revendre les Prius qu'il avait achetées. Aujourd'hui, il a 70 voitures, valant 1 million de dollars, stationnées chez ses concessionnaires.
L'année dernière, Hogan a déposé une plainte à la Cour supérieure du comté d'Orange alléguant que le système hybride Prius a un défaut de sécurité non résolu qui pourrait laisser les voitures sans électricité. Et il a déposé une plainte auprès du bureau des enquêtes sur les défauts de la National Highway Traffic Safety Administration, disant à l'agence dans une lettre datée du 14 décembre que «des vies sont inutilement menacées».

«Notre responsabilité commence et se termine avec la sécurité de nos clients», a déclaré Hogan, ancien président de l'Association des concessionnaires Toyota de Californie du Sud, qui possède des terrains de vente Toyota depuis près d'un quart de siècle.

Dans un communiqué mardi, les responsables de Toyota ont rejeté les allégations de Hogan.
"Nous croyons que la plainte de M. Hogan est entièrement dénuée de fondement, et nous avons l'intention de nous défendre vigoureusement contre ses allégations inexactes et trompeuses", a déclaré la compagnie. "Notre priorité reste la sécurité et la sûreté de nos clients."

Hogan a déposé sa plainte, qui allègue la rupture de contrat et de fraude, à la Cour supérieure du comté d'Orange en juillet dernier et a modifié les allégations en novembre. Toyota a demandé que l'affaire soit rejetée pour des raisons juridiques, mais le juge Peter Wilson a statué en décembre qu'il pourrait aller de l'avant et fixer un procès pour janvier 2019. L'existence de la poursuite n'a pas été signalée précédemment.

Toyota a officiellement reconnu un problème dans le système hybride le 12 février 2014, date à laquelle il a déposé un rappel volontaire auprès de la National Highway Traffic Safety Administration. Il a reconnu un défaut qui pourrait causer une surchauffe dans un dispositif appelé onduleur, qui contrôle les transferts de puissance élevée entre la batterie et les deux moteurs électriques du véhicule.

L'onduleur augmente les 200 volts de la batterie à environ 500 volts pour conduire deux moteurs électriques, et convertit l'électricité du courant continu au courant alternatif (semblable à ce qui sort d'une prise domestique). Lorsque les freins de la voiture sont appliqués, le flux d'énergie s'inverse pour charger la batterie.
Le correctif de rappel de Toyota impliquait des changements non spécifiés au logiciel du véhicule. Toyota n'a pas dit exactement comment le logiciel réduit la surchauffe et sa déclaration n'a pas répondu aux questions soumises par le Times quant à savoir si cela pouvait affecter les performances du véhicule, l'économie de carburant ou les émissions. Certains experts automobiles contactés par le Times disent que le logiciel pourrait affecter la performance du véhicule.
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(@latimesgraphics)

Toyota était au courant de la défectuosité de l'onduleur avant même d'émettre le rappel Prius, selon le costume. Il a commencé deux petits rappels de ses véhicules utilitaires sport Highlander, couvrant les modèles 2006 à 2010, environ un an avant le rappel Prius pour remédier aux problèmes de surchauffe dans un onduleur presque identique. Dans le rappel Highlander, l'onduleur a été remplacé, selon le procès.

La plainte et la plainte de Hogan allèguent que le correctif logiciel était une solution bon marché qui n'a pas réussi à résoudre le problème.
Hogan affirme dans sa lettre à la NHTSA que le fabricant a vendu plus de 800 000 modèles Prius aux États-Unis avec des onduleurs défectueux et 80 000 Highlanders hybrides avec le problème. La réparation du logiciel coûte 80 $, tandis que le remplacement d'un onduleur coûte plus de 2 000 $ par véhicule. Hogan a déclaré que la solution logicielle permet à l'entreprise d'économiser 1,3 milliard de dollars par rapport au remplacement des onduleurs.
La déclaration de Toyota mardi a défendu la validité du correctif logiciel, qui, selon lui, permet à un véhicule de se déplacer à basse vitesse même si l'onduleur surchauffe et tombe en panne.

"Toyota défend l'efficacité et la pertinence de la solution de rappel de l'onduleur Prius, qui a été conçue pour assurer le fonctionnement du véhicule en mode de conduite à sécurité intrinsèque dans le cas improbable d'une panne de l'onduleur", a indiqué la compagnie. «Une fois en mode sécurité intégrée, le véhicule peut être conduit en toute sécurité sur une certaine distance à vitesse réduite, une caractéristique commune à l'ensemble de l'industrie automobile et conçue pour améliorer la sécurité des véhicules.

Lorsque l'onduleur tombe en panne, le système de diagnostic de la voiture avertit le conducteur avec un voyant «vérifier le système hybride» sur le tableau de bord et stocke les codes de diagnostic qui permettent aux techniciens de trouver le problème. Les techniciens qui travaillent pour Hogan lui ont dit que tous les onduleurs retournés avec ces codes ont montré des signes de suie et de carbonisation à l'intérieur du boîtier de l'onduleur.

L'onduleur de votre Prius 2010-14 a-t-il surchauffé depuis le correctif de 2016? Email ralph.vartabedian@latimes.com pour nous raconter votre histoire. »

Martha Anderson, une enseignante à la retraite qui vit dans le comté de South Orange, a déclaré qu'elle revenait du magasin en octobre dernier, lorsque sa Prius 2012 - qui avait le correctif logiciel - a perdu de l'énergie sur Alicia Parkway à Laguna Nigel. Elle a réussi à se garer dans une place de parking dans une rue latérale.
"Je n'ai jamais perdu le pouvoir auparavant", a déclaré Anderson, ajoutant que l'expérience l'avait bouleversée. "J'ai juste pensé, 'S'il te plait, Dieu, laisse-moi sortir d'ici.' J'ai eu de la chance de ne pas être sur l'autoroute. "
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Kyle Hogan, directeur de Claremont Toyota, montre un onduleur défectueux d'une Prius 2012. (Gina Ferazzi / Los Angeles Times)

Lorsque la voiture a été remorquée jusqu'à la concession voisine de Hogan, les mécaniciens ont constaté que l'onduleur avait tellement surchauffé que deux trous ont été soufflés à travers le boîtier en aluminium et que même les boulons en acier avaient des signes de fonte. Anderson s'est débarrassé de la Prius et a acheté une nouvelle Corolla de Hogan. La Prius ratée est celle que le croupier refuse de revendre.

Hogan a publié un avertissement sur le problème sur son site Web de concession en 2017 sous le titre de «notification de sécurité publique». Quand Toyota a pris connaissance, il lui a envoyé une lettre disant que l'affichage contenait des informations trompeuses et que cela créerait de la confusion chez les clients.
"Lorsqu'elle est mise en œuvre," la lettre dit, "le changement de logiciel réduit la probabilité d'une défaillance en améliorant la gestion de la puissance et les températures de fonctionnement interne pour l'électronique spécifique dans l'onduleur."

Skip Miller, l'avocat qui représente Hogan, a déclaré que l'affirmation selon laquelle la solution logicielle "réduit la probabilité" d'un échec est une violation de la loi fédérale. "Le but de la loi de rappel est de réparer la voiture avant qu'elle ne tombe en panne", a-t-il dit.
Le mode sans échec, que les documents de Toyota appellent aussi le mode «limp-home», permet aux voitures de rouler à 5 ou 10 mi / h, a précisé M. Miller. "C'est
un danger extrême pour la sécurité", a-t-il dit. "Il est destiné à limiter les dommages à l'onduleur."

Selon Miller, les problèmes de Hogan avec Toyota datent d'environ 2015 lorsque le concessionnaire a payé pour développer un logiciel qui améliorerait les notifications de rappel aux clients de Toyota. Il visait à augmenter les taux d'achèvement souvent faibles après qu'un rappel soit émis et à informer les mécaniciens lorsqu'un véhicule particulier amené pour un autre service faisait l'objet d'un rappel.

Miller a déclaré que Toyota a rejeté l'idée et a commencé à se quereller avec la famille Hogan. La poursuite allègue que Toyota a refusé de fournir tous les véhicules que Hogan pouvait vendre, détournant essentiellement son activité vers d'autres concessionnaires. Et il dit que Toyota a décidé de "punir Hogan" en bloquant son plan de confier la responsabilité de la gestion à ses trois fils.

Dans sa déclaration, Toyota a déclaré: «En fin de compte, nous croyons que la poursuite de M. Hogan est motivée principalement par un différend distinct avec Toyota sur les questions de gestion et de succession impliquant son concessionnaire, et non l'efficacité de ce rappel.
Le traitement du rappel de la Prius par Toyota remonte à près de neuf ans, après que la société ait été confrontée à des problèmes d'accélération soudaine dans ses modèles Camry et Lexus. Un officier de la patrouille de la route de la Californie et trois membres de la famille sont morts dans une Lexus fugitive.

Les organismes de réglementation fédéraux ont constaté que Toyota n'avait pas avisé rapidement les clients des problèmes d'accélération involontaire causés par des tapis de sol défectueux et des pédales d'accélérateur collantes. La société a été condamnée à une amende de 1,2 milliard de dollars, ce qui à l'époque était un record pour un défaut d'automobile. Des allégations criminelles ont été abandonnées en octobre dernier en vertu d'une entente de poursuite différée.
Jusqu'à présent, les défaillances de l'onduleur n'ont pas été liées à des blessures ou des accidents, mais quand une voiture perd de la puissance, le propriétaire pourrait ne pas être conscient qu'il a été causé par une panne de l'onduleur, a déclaré Miller.

Au cours des dernières années, des centaines de plaintes de consommateurs concernant la surchauffe de l'onduleur Prius ont été déposées sur le site Web de la NHTSA et affichées sur divers forums en ligne. Dans l'un des nombreux exemples, un propriétaire a signalé que la voiture avait décroché sur une autoroute lorsque les voyants du tableau de bord indiquaient une panne de courant hybride.

L'onduleur est à peu près de la taille d'une boîte pour les bottes de randonnée avec un boîtier en aluminium épais qui est emballé avec des transistors de haute puissance, des condensateurs, des microprocesseurs et un système de refroidissement par liquide. L'onduleur est capable de gérer plus de puissance que souvent traverse un système de câblage domestique. Sa conversion de puissance se produit dans une série de transistors qui s'allument et s'éteignent des milliers de fois par seconde.

Selon Heath Hofmann, professeur de génie électrique à l'Université du Michigan, un consultant en systèmes hybrides, l'industrie automobile tente de trouver un substitut aux transistors, qui sont sujets à des températures élevées.
Les modifications apportées à la mise à jour du logiciel pourraient réduire la quantité d'énergie qui circule dans l'onduleur, ce qui pourrait affecter l'économie de carburant et les émissions de la Prius, a déclaré Michael Pecht, professeur à l'Université du Maryland. qui se concentre sur la fiabilité de l'électronique.
"Ils pourraient réduire l'utilisation de la batterie", a déclaré Pecht. "Cela augmenterait l'utilisation du moteur à essence, mais la consommation d'essence diminue et les émissions augmentent."

Hofmann a également déclaré que l'efficacité énergétique et les émissions du véhicule pourraient être affectées. Mais il est également possible que Toyota ait trouvé un défaut dans le logiciel de l'onduleur qui a causé la surchauffe. A titre d'exemple, at-il dit, les transistors pourraient court-circuiter si le logiciel qui contrôle la commutation de puissance était défectueux.

Une porte-parole de Toyota, a demandé si le logiciel affecterait l'efficacité du carburant des véhicules ou des émissions, a déclaré: "Nous n'avons aucun commentaire à ce sujet."
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ralph.vartabedian@latimes.com

http://www.latimes.com/local/california/la-fi-toyota-prius-defect-20180207-story.html