COVID-19 : les conséquences Économiques, sociales et sociétales

Inouesama

Membre HybridLife Confirmé
24/2/17
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L'Etat Français a annoncé aider les secteurs aérien et automobiles et d'autres, mais il a aussi annoncé que le secteur ferroviaire ne sera pas aidé.
C'est ce que révèle le magazine ferroviaire VRT (Ville Rail et Transports), la SNCF, et le gestionnaire du Réseau (SNCF Réseau, qui entretien le réseau ferré donc) devront faire des économies, et remettre à plus tard certains travaux.
La FNAUT (association de voyageurs) s'indigne d'un tel traitement inégalitaire.

Malgré l'urgence climatique, on cherche toujours à faire dérailler le ferroviaire.
 
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L'Etat Français a annoncé aider les secteurs aérien et automobiles et d'autres, mais il a aussi annoncé que le secteur ferroviaire ne sera pas aidé.
C'est ce que révèle le magazine ferroviaire VRT (Ville Rail et Transports), la SNCF, et le gestionnaire du Réseau (SNCF Réseau, qui entretien le réseau ferré donc) devront faire des économies, et remettre à plus tard certains travaux.
La FNAUT (association de voyageurs) s'indigne d'un tel traitement inégalitaire.

Malgré l'urgence climatique, on cherche toujours à faire dérailler le ferroviaire.
C'est normal. L'industrie ferroviaire se porte extrêmement extrêmement bien ces temps ci.

Alstom, Bombardier...etc ils ont un carnet plein de chez plein ces dernières années et maintenant.
Ils ne risqueront pas grande chose. La commande publique continue à tomber d'ailleurs.

Alors que le secteur aéronautique et automobile sont vraiment fragiles...
(dixit le mec qui fait la veille des différents marchés industriels)
 
C'est normal. L'industrie ferroviaire se porte extrêmement extrêmement bien ces temps ci.

Alstom, Bombardier...etc ils ont un carnet plein de chez plein ces dernières années et maintenant.
Ils ne risqueront pas grande chose. La commande publique continue à tomber d'ailleurs.

Alors que le secteur aéronautique et automobile sont vraiment fragiles...
(dixit le mec qui fait la veille des différents marchés industriels)
Euh, la SNCF accuse des pertes énormes à cause du trafic faible, et elle continue de payer des sillons (péage ferroviaire, poour faire circuler son train) pour des trains vides, puis de toute manière elle paye ses sillons à l'avance et pas de remboursement si le train ne roule pas.
SNCF, RATP et autres, pas de voyageurs ou d'usagers, pas de rentrées financières.
Et puis, l'Etat demande à la SNCF de reporter ou d'annuler des travaux de modernisation ou de remise en état des installations, donc c'est du boulot en moins pour beaucoup de sociétés prestataires.
La RATP prend cher aussi dans ses travaux prévus, pas sûr que la ligne A du RER soit fermée cet été por faire les gros travaux annuels ; la ligne 6 devait être fermée pour refaire ses viaducs, pareil ça risque de tomber à l'eau ; pareil pour les travaux Castor sur la C. Or, décaler de tels travaux d'importance, risque de tout décaler voir de faire annuler d'autres travaux.

Après la crise, le ferroviaire à une carte à jouer, surtout que la CCC (Convention Citoyenne pour le Climat) vient de rendre son rapport où elle préconise la fin de l'aide aux transporteurs aériens pour les courts trajets et d'autres choses (article sur le Monde) ; mais pour le moment, on prend cher, puis avec les grèves les comptes basculent dans le rouge, et la SNCF étant une SA n'a plus le droit de s'endetter selon la réforme ferroviaire, donc pas de rentrées d'argent, pas de financement pour des travaux.
 
Dois-je comprendre qu'on va filer le plus de pognon aux secteurs qui nous emmènent le plus vite dans le mur (transport aérien de masse, automobile) ???
Parce qu'on peut continuer comme ça un certain temps à chouiner sur les effet dont on entretient les causes...
 
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OK mais rien que l'industrie aéronautique c'est 180 000 emplois en France. Et c'est la seule qui exporte un peu près bien à l'étranger.

Désolé, mais on arrête simplement l'expansion de l'industrie ferroviaire pour sauver la mort brutale de l'industrie aéronautique.

L'industrie ferroviaire a tourné toujours avec l'argent public, alors que l'industrie aéronautique ne vit pas de l'argent public.
 
OK mais rien que l'industrie aéronautique c'est 180 000 emplois en France. Et c'est la seule qui exporte un peu près bien à l'étranger.

Désolé, mais on arrête simplement l'expansion de l'industrie ferroviaire pour sauver la mort brutale de l'industrie aéronautique.

L'industrie ferroviaire a tourné toujours avec l'argent public, alors que l'industrie aéronautique ne vit pas de l'argent public.
Pas sûr que l'aérien ne vive pas de subventions
kérosène subventionné
soutien aux aéroports déficitaires
Airbus subventionné par l'Europe
 
Dois-je comprendre qu'on va filer le plus de pognon aux secteurs qui nous emmènent le plus vite dans le mur (transport aérien de masse, automobile) ???
Parce qu'on peut continuer comme ça un certain temps à chouiner sur les effet dont on entretient les causes...
Oui
 
Pas sûr que l'aérien ne vive pas de subventions
Que la FNAUT plaide pour le tout ferroviaire, c'est son droit.
Cela dit, parler de "subvention" pour une absence de taxe, c'est limite (on pourrait aussi dire que l'absence de TICPE sur la recharge des (PH)EV est une subvention).
Indiquer que les vols intérieurs suisses et bataves sont soumis à taxation du kéro fait sourire.
Critiquer l'avion sur Aurillac, Brive, Castres, Le Puy-en-Velay, Périgueux, Rodez fait aussi sourire.... jaune : essayez de faire Rodez - Paris en TGV et on en reparle.
Ces liaisons sont essentiellement "affaires" : l'aller-retour à Paris dans la journée est impératif, sinon les boîtes iront s'installer ailleurs, au détriment des emplois, directs et indirects, locaux.
Quel serait, par exemple, le benéfice pour Castres d'une délocalitation des labos Fabre (80 % des clients de la ligne) à Toulouse ?
L'aller-retour Paris Perpignan (ou Nice) dans la journée en TGV est mission impossible.

Pour mémoire, la SNCF c'est 15 milliards de subventions + 1 milliard de dette publique supplémentaire chaque année.
La paille, la poutre ?
 
Dernière édition:
Que la FNAUT plaide pour le tout ferroviaire c'est son droit.
Cela dit, parler de "subvention" pour une absence de taxe, c'est limite (on pourrait aussi dire que l'absence de TICPE sur la recharge des (PH)EV est une subvention).
Indiquer que les vols intérieurs suisses et bataves sont soumis à taxation du kéro fait sourire.
Critiquer l'avion sur Aurillac, Brive, Castres, Le Puy-en-Velay, Périgueux, Rodez fait aussi sourire.... jaune : essayez de faire Rodez - Paris en TGV et on en reparle.
Ces liaisons sont essentiellement "affaires" : l'aller-retour à Paris dans la journée est impératif, sinon les boîtes iront s'installer ailleurs, au détriment des emplois, directs et indirects, locaux.
Quel serait, par exemple, le benéfice pour Castres d'une délocalitation des labos Fabre (80 % des clients de la ligne) à Toulouse ?
L'aller-retour Paris Perpignan (ou Nice) dans la journée en TGV est mission impossible.

Pour mémoire, la SNCF c'est 15 milliards de subventions + 1 milliard de dette publique supplémentaire chaque année.
La paille, la poutre ?
Attention, la dette de la SNCF c'est une dette de création du Réseau Privé et des Réseaux d'Etat quand tout a été nationalisé dans les années 30.
Cette dette aurait dû revenir à l'Etat, qui l'a caché de ses comptes en créant RFF sous pression de l'Europe. c'est la SNCF qui finance la construction des lignes ferroviaires, alors que ça devra revenir à l'Etat/Région et cie. Et on se rappelle que l'Etat a toujours ordonné à la SNCF d'acheter ALSTOM quand ce dernier allait mal, voire de lui acheter des TGV de Belfort pour éviter la fermeture de ce site, TGV qui ne rouleront pas sur une LGV, mais ligne normale pour au final changer d'avis.,
Le Monde - Dette SNCF , Le Monde - TGC Belfort
La SNCF paie cher les errements de l'Etat en terme de gestion du trafic ferroviaire, , ou des gares perdues en rase campagne. LGV Est - gares fantômes
etc et etc, l'Etat est le gestionnaire de la SNCf, mais il gère ça comme un plouc et avec des dizaines de décisions contraires. mauvaise gestion
L'aérien n'a que peu d'infrastructures au regard du ferroviaire, pas de voies, pas de ballasts, de caténaires, de gares, de garage, centrale d'alimentation, équipe de maintenance, poste d'aiguillage, etc...
 
Dernière édition:
Comme on dit, avec 4 km de route ou de voie ferrée, on va nulle part, avec 4 km de piste d’aéroport, on va dans le monde entier.
Bon, est-ce une bonne idée, c'est un autre débat ...
 
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Y en a pourtant qui font des marathons avec 12 metres de balcon :mrgreen-48:

Un truc ressortira: il faut soutenir coute que coute notre economie (avions, industries crache merde, voitures "made in france" ...)

Mais, quand tout reprendra tout le monde ce rendra compte que l'air etait si pur ou presque, et le bruit...

Ca fera changer l'opinion d'une partie des gens pas encore tres ecolo.
 
F FLYER34 on doit pouvoir tomber d'accord sur le principe de suppression des vols qui sont doublés par des relations TGV, à commencer par Paris-Lyon et Paris- Strasbourg par exemple. On va (nettement) plus vite en TGV de porte à porte sur de tels déplacements.
Pour du Nice, du Bordeaux ou du Brest, faut voir...
 
Même pas, ces petits détails seront oubliés une semaine après, seuls quelques "nostalgiques" l'évoqueront, et on les renverra dans leur but en leur disant de rester confiné si cela les amuse. :bag:
Cependant, je pense que la diminution de la pollution restera plus marqué dans les esprits dans les grandes villes.
 
Dois-je comprendre qu'on va filer le plus de pognon aux secteurs qui nous emmènent le plus vite dans le mur (transport aérien de masse, automobile) ???
Parce qu'on peut continuer comme ça un certain temps à chouiner sur les effet dont on entretient les causes...
C Christophe pose une vraie bonne question.
Le debat est entre ceux qui regardent les "secteurs qui nous emmènent le plus vite dans le mur" (et qu'il faudrait laisser crever) et ceux qui pensent que le Covid nous a mis dans le mur.
Quel est l'ordre des priorités ? Les menaces à 10.000 ans ? Les menaces à 40-50 ans ? Les menaces pour les prochains mois ?
Regardez ce blog : l'impact d'une quasi-disparition du "secteur" du tourisme qui, certes, nous "emmène[ra] dans le mur"....un jour est simplement incalculable :
L'hiver 2020-2021 risque d'être très dur pour des millions de gens.


Grigou Grigou : il suffit de laisser faire le marché.
A l'ouverture de chaque nouvelle ligne TGV, le marché de l'aérien disparaît tout seul : Paris-Lyon a disparu (surtout avec Satolas !) ; Paris-Marseille, Paris-Bordeaux et Paris-Montpellier ne sont plus que l'ombre de ce qu'elles étaient du temps d'Air Inter.
Dès que la liaison TGV dépasse 3 heures (~ la limite pour l'A/R dans la journée), l'aérien se maintient.
 
J'ai pris un vol Paris-Lyon l'an dernier, au retour de l'essai de l'UX250 à Barcelone...
 
Ben oui, le "point à point" Paris-Lyon, en avion, a pratiquement disparu.... faute de clients (*)

Par contre, les quelques vols restants servent de "vol d'apport" pour les correspondances : il est plus commode de faire Satolas-Bangkok, via CDG, avec prise en charge des bagages de bout en bout, que de prendre le TGV pour aller à CDG (surtout que, dans ce cas, le Satolas-CDG, en avion, est quasiment gratuit)

(*) Surtout le Orly-Bron "affaires", qui était un quasi-pont aérien (et faisait la fortune d'Air Inter) avant le TGV.
 
Dernière édition:
Oui mais pour Air Inter il parle bien au passé !