COVID-19 : les conséquences Économiques, sociales et sociétales

Je vais ajouter mon grain de sel.

Moi, en tant que "jeune" cadre "dynamique", le confinement / chômage partiel m'a permis de me rendre compte que, j'aurai préféré de travailler 3 jours par semaine.
Qu'en faite c'est une vie de merde de devoir taper 2 heures de transport pour aller et revenir du boulot.
Je me rends compte que j'étais crevé avant, et que je ne suis pas autant productif aujourd'hui.

Donc comment arriver à ce niveau de vie ?
Du coup le mouvement FIRE (Financial independant & Retire earlier) très répandu dans le milieu IT américain, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

Pour le moment, j'aime beaucoup ce que je fais dans mon travail (je n'ai pas l'impression de "bosser"), je n'ai pas envie de m'arrêter.
Mais j'aime cette liberté de pouvoir dire "OK je suis libre financièrement, grâce au revenu de mes investissements, et le jour où je veux passer à autre chose, je peux."
(et j'ai pas envie de finir comme certains collègues plus âgés, ils sont usés et placardés, mais ils s'accrochent à leur job pour arriver jusqu'à la date de retraite. Non j'ai envie de finir dignement ma vie professionnelle lol.)

Donc je réduis mes dépenses, en vue d'investir dans la bourse (ETF) et dans l'immobilier, pour être indépendant financièrement dans 10-15 ans.

Et j'observe que quelque collègue autour de moi commence à faire pareil (mais elles, plutôt immobilier).

Après si certains sont intéressés pour connaître ce qu'est FIRE, et grosso modo la méthode, je peux faire un sujet là dessus.
La crise a ouvert les yeux à pas mal de gens ; on le voit dans le domaine de la restauration, beaucoup sont partis car ils ont compris qu'ils trimaient trop.
D'autres ont voulu changer de vie et devenir ouvrier agricole (plus de 300 000 français s'étaient inscrit sur une plateforme pour remplacer les travailleurs étrangers), au final, peu sont restés, je crois que c'est à peine 10%, ils se sont rendus compte de la labeur de la chose pour un salaire pas terrible.
Donc certains ont essayé de changer leur vie, d'autres ne changeront rien, mais j'aimerais bien que le local l'emporte.
a la cantine de l'école, on se bat pour que le gestionnaire du restaurant collectif achète des fruits locaux plutôt que des fruits espagnols, mais il faudrait augmenter le prix et ça aucun parent ne le souhaite ; comme dit, j'achète un max français, petit exemple la crème solaire, c'est 10€ le pot 350ml de Nivéa solaire, et moi je prends du "labo de biarritz" (pas de saloperie, produit naturel, respectueux de la planète) mais c'est 20€ les 200ml, ça a un coût monstre ; alors je comprends ceux qui sont au smic, mais j'ai des amis Cadres qui pourraient aussi changer de paradigme mais s'y refusent car derrière ils économisent à mort pour partir en vacs à l'étranger dès que possible.
Chacun son mode de vie.
 
Hortevin Hortevin
Oui pourquoi pas. Moi aussi je ne suis pas vraiment concerné pour diverses rasions, mais j'aimerais aussi voir les hypothèses de rendement.
Mais bon, l'évolution de nos sociétés actuelles (augmentation permanentes des coûts fixes, "incountournables", i.e. santé, impôts, logement, etc.) me font penser que ce n'est pas simple voire irréaliste sauf à vraiment drastiquement réduire son niveau de vie (= être en marge de la société?) ou effectivement d'aller vivre dans des pays pauvres avec les risques allant avec.
En gros, cela revient " à ne pas vivre" le moment présent pour "mieux vivre après". Curieux, quand on sait qu'on ne peut pas prévoir le "après", non?


Mais merci d'avance pour partager ce système.
 
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Cette pandémie aurait pu être le point de départ d'une refonte économique et sociale radicale mais, malheureusement, une fois la tempête passée, tout redeviendra comme avant, à la seule différence que le fossé entre riches et pauvres sera encore plus profond.
Une lecture rationnelle nous amènerait à penser que certains choix sont incontournables pour l'amélioration globale de la vie humaine et la préservation de l'environnement : l'économie circulaire, l'égalité des droits et des salaires dans le monde, les mêmes règles pour tous, le déplacement des richesses du profit éphémère (spéculation immobilière, finance boursière, etc.) vers le travail productif.
Bien sûr, cette façon de penser vient du fait que je suis et que je vis comme un citoyen ordinaire, les grands financiers ne seraient sûrement pas d'accord :
la moitié de la richesse nette mondiale appartient aux 1% les plus riches.
Dans le monde nous sommes 7,674 milliards de personnes (2019) ce qui signifie que 76,74 millions de personnes dirigent et décident de la vie de plus de 7 milliards de personnes, quelque chose ne va pas.
Cette pandémie a aggravé la situation comme tous les événements tragiques de l'histoire humaine (guerres, pestes, etc.), quand j'étais enfant j'allais à l'école les professeurs insistaient sur le fait que l'étude de l'histoire est importante pour ne pas répéter les erreurs du passé, complètement faux.
Au début de cette pandémie, j'avais un petit espoir de voir une amélioration mais, malheureusement, je pense que je me suis trompé.

Quand je vois certaines images, je me demande si nous ne sommes pas tous aussi imbéciles...

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Oui, mais on fait quoi?
Je ne dis pas qu'on va tous se liguer ensemble et faire la révolution, mais si on se bouge tous un peu, ça changera. Je ne parle que d'équduquer mes filles à faire attention à la planète ou à ce qu'elles font, mais moi j'essaie de montrer l'exemple, au moins au niveau de la consommation et de son impact sur l'environnement.

Pour ce qui est du fric, ben je veux bien faire la révolution et couper Jeff Bezos mais les supers riches ont acquis leur argent légalement, même s'ils font de l'optimisation fiscale.

On veut tous être en sécurité financière, on va privilégier les rendements financiers qui rapportent alors que pour un tel rendement ces fonds financier licencieront et fermeront des usines etc....
 
Le pouvoir est entre les mains de quelques-uns qui ne renonceront jamais à leurs privilèges et cette situation (pandémie) les a rendus encore plus puissants.
Nos armes sont "émoussées", la seule chose que nous pouvons faire est de ne pas faire de compromis (je comprends que ce n'est pas toujours facile, surtout si vous avez une famille à nourrir), de faire des choix aussi écologiques que possible et, surtout, de vous souvenir, lorsque vous irez voter, de ceux qui ont promis sans tenir.

D'avril à juillet, les ultra-milliardaires ont augmenté leur patrimoine de 27,5 %, atteignant ainsi un nouveau record. Il a dépassé le précédent sommet de 8,9 billions de dollars atteint fin 2017. Le nombre de méga-riches a également atteint un niveau record de 2 189, contre 2 158 en 2017.
L'élite mondiale de la monnaie-papier a principalement profité des paris sur la reprise des marchés boursiers, qui ont atteint leur point le plus bas pendant les blocages de mars et d'avril, puis ont rebondi, compensant une grande partie des pertes.
En particulier, certaines entreprises technologiques, souvent détenues par des personnes déjà immensément riches, ont vu la valeur de leurs actions exploser.
"Les milliardaires se sont très bien débrouillés pendant la crise", explique au Guardian Josef Stadler, cadre supérieur chez Ubs.
"Non seulement, dit-il, ils ont traversé la tempête à la baisse, mais ils ont aussi gagné de l'argent à la hausse.
Lien

Alors que de nombreux petits artisans, ouvriers, employés, etc. ont perdu leur emploi, les riches ont augmenté leur richesse de 27%, mais ces "messieurs" ne se sont pas souvenus que leur richesse venait de nos poches.
Cette pandémie aurait dû être utilisée pour concevoir une éthique économique différente.

Déjà dans les années 1800, un écrivain célèbre disait : "Il faut offrir au peuple des fêtes bruyantes ; les imbéciles aiment le bruit et les masses sont des imbéciles."
(Honoré de Balzac)
Plus tôt encore, les Romains disaient : "Panem et circenses".
 
J'aime bien la réflexion de Jacob, à la fin :
«Honnêtement, la paye n'a pas tant d'importance que ça, un job alimentaire qui me laisse libre d'avoir des loisirs, de voyager, de profiter de mon foyer, ça me va très bien. Je ne suis plus du tout dans l'optique de faire carrière, je veux juste vivre tranquillement avec ma famille»

Je me demande ce qu'il voulait de plus, avant ! A part "faire carrière", ce qui n'est pas une fin en soi (sauf pour certains, il est vrai, mais le vrai objectif de la plupart des carriéristes c'est tout de même de gagner plus, non ?)
Tout le monde, en tout cas avant la retraite, ne peut pas accéder aux loisirs + voyages tout en profitant de son foyer...
 
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Pour moi ça manque un peu d’infos « sérieuses » qui permettent de voir si c’est une vraie tendance ou juste l’énumération de quelques cas par-ci par-là.

Par ailleurs mon analyse à deux centimes est qu’il s’agit principalement de gens qui ont atteint les objectifs fixés de la façon implicite par la société occidentale (famille, emploi, maison, voiture) et qui se demandent maintenant que faire, et si c’est vraiment ça qu’ils voulaient, sans forcément savoir que faire de mieux à la place. Pour être clair ce n’est pas une critique, mais un constat, et il peut s’appliquer au moins en partie à moi-même.

Il y a des études qui montrent que le bonheur s’accroît avec les revenus jusqu’à un niveau relativement modeste, et ensuite beaucoup plus lentement voire reste stable. Beaucoup le réalisent plus ou moins consciemment au moment où ils franchissent ce niveau et se retrouvent à se demander « et maintenant quoi ? ».
 
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A noter que pour ceux qui trouvent maintenant leur niveau "suffisant" je ne suis pas sur qu'ils aient projeté sur l'avenir et leur retraite ! ? Je sais c'est souvent loin et peut-etre qu'ils ne seront plus la deja...mais sinon gagner "juste assez" pour leur besoins actuels ne pourrait peut etre ne pas etre suffisant plus tard avec 50% de revenus en moins ! Ou alors ils enticipent deja le fait d'être diminué et de ne plus voyager ni investir dans des loisirs ou des achats plaisir ?
 
Les gens cités dans l'article, pour l'une elle n'est pas loin de le retraite, donc elle peut démissionner et sûrement demander ses droits (avec décote) ; pour richard, lui il a reçu un héritage ; donc sa situation financière est "saine", au pire, il peut revendre l'appart et vivre sur les économies, mais cela le fera-t-il tenir 50ans?
Il vaut mieux chercher un job d'appoint comme il le cite.

J'ai un ami, qui a la naissance de son fils a eu la même approche que Richard, il a revendu son appart en plein de Toulouse (avec une jolie plus-value), il avait pas mal d'apport, donc il avait fait un petit crédit, et avec le solde, il a acheté une maison en Creuse (60k€), il a un beau potager, sa femme est apicultrice, et lui travaille de temps en temps pour ne pas trop piocher dans les économies, et entre temps il s'occupe à mort de son fils. (il a 35ans).
 
A noter que pour ceux qui trouvent maintenant leur niveau "suffisant" je ne suis pas sur qu'ils aient projeté sur l'avenir et leur retraite ! ? Je sais c'est souvent loin et peut-etre qu'ils ne seront plus la deja...mais sinon gagner "juste assez" pour leur besoins actuels ne pourrait peut etre ne pas etre suffisant plus tard avec 50% de revenus en moins ! Ou alors ils enticipent deja le fait d'être diminué et de ne plus voyager ni investir dans des loisirs ou des achats plaisir ?
Est-ce si important de gagner moins maintenant, certes ça fera moins de retraite, mais et alors?
Cas 1, pas d'enfants ; là j'avoue ça sera chaud de payer l'EPHAD.
Cas 2, tu as des enfants (et petits-enfants), tu leur demandes (ou l'Etat peut le faire à ta place) de payer pour toi l'Ephad.
J'ai un ami qui est dans ce cas, qui doit payer (avec son frère l'Ephad) des grands-parents, au début la CAF réclamait 200e par mois à mon ami et 800e à son frère (qui n'avait pas de loyer mais avait un crédit et souvent l'Etat ne prend pas en compte le crédit comme une dépense car sur le papier tu es "propriétaire" alors que non, c'est ta banque), au final la CAF (après procès) s'est contenté de 50e et 250€ à versés par mois. tout ça à des grands-parents, qui ont vécu sans se soucier de faire des économies et qui ont bien profité de la vie et de la retraite (voyage à gogo).

bilan; fais payer les autres à ta places, vis avec légèreté
 
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fais payer les autres à ta places, vis avec légèreté
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Ce comportement est l’individualisme* porté à son paroxysme.
Quand ces gens ne seront plus en état de subvenir à leurs besoins, ils savent que la collectivité ne les laissera pas tomber et que "les autres" (ces khons de cotisants, qui n’ont rien compris) leur maintiendront la tête hors de l’eau : revenu universel et autres....


* aux US (d’où viennent ces théories, et où il n’existe pas de systéme social à la française) les gens sont pleinement informés et acceptent les conséquences de leurs choix : ils savent que, quand ils n’auront plus de ressources... ils finiront dans la rue (ou à faire des petits boulots : j’ai le souvenir d’un trajet en taxi, à Chicago, en février, à 3 heures du mat’ : le chauffeur était une femme de bien plus de 70 balais. A méditer...)
 
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* aux US (d’où viennent ces théories, et où il n’existe pas de systéme social à la française) les gens sont pleinement informés et acceptent les conséquences de leurs choix : ils savent que, quand ils n’auront plus de ressources... ils finiront dans la rue (ou à faire des petits boulots : j’ai le souvenir d’un trajet en taxi, à Chicago, en février, à 3 heures du mat’ : le chauffeur était une femme de bien plus de 70 balais. A méditer...)
Je suis d'accord avec ton argument mais le système français, comme l'italien et beaucoup d'autres pays, avec tous ses défauts, aide au moins ceux qui ne peuvent pas se le permettre, ceux qui perdent leur emploi, ceux qui gagnent très peu, les personnes handicapées qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins, etc. s'ils ont besoin de soins ou d'opérations coûteuses, ils sont assistés.
Aux États-Unis, seules les urgences en cas de perte possible de la vie sont gratuites ; toutes les autres, chirurgie cardiaque, traitement du cancer, etc. si vous n'avez pas d'assurance privée ou d'argent, vous devez vendre votre maison, si vous l'avez, sinon vous mourrez tout simplemente et ce, que vous soyez pauvre par "volonté" ou par nécessité.
 
FLYER34 : "aux US (d’où viennent ces théories, et où il n’existe pas de systéme social à la française) les gens sont pleinement informés et acceptent les conséquences de leurs choix : ils savent que, quand ils n’auront plus de ressources... ils finiront dans la rue"

LEURS choix ! Tu es sur que dans ce système, ils ont tous voulu finir dans la rue ? Il me semble évident que ce système ne laisse pas le contrôle absolu à leurs vies. A nos vies. Ce qui devrait être le cas pour ne pas avoir le "droit" de se plaindre, si on se retrouve dans la rue. Qu'en penses tu ?
 
FLYER34 : "aux US....

LEURS choix ! Tu es sur que dans ce système, ils ont tous voulu finir dans la rue ?
Ne me fais pas ecrire ce que je n’ai pas ecrit.
Je dis simplement que ceux qui, aux US, font le choix du FIRE ou du "Retire Early, Live Longer" le font en toute connaissance de cause et ne viendront pas pleurnicher quand ils seront dans la rue.
Je n’ai pas ecrit que tous ceux qui sont dans la rue y sont par conséquence de LEUR libre choix.