La crise a ouvert les yeux à pas mal de gens ; on le voit dans le domaine de la restauration, beaucoup sont partis car ils ont compris qu'ils trimaient trop.Je vais ajouter mon grain de sel.
Moi, en tant que "jeune" cadre "dynamique", le confinement / chômage partiel m'a permis de me rendre compte que, j'aurai préféré de travailler 3 jours par semaine.
Qu'en faite c'est une vie de merde de devoir taper 2 heures de transport pour aller et revenir du boulot.
Je me rends compte que j'étais crevé avant, et que je ne suis pas autant productif aujourd'hui.
Donc comment arriver à ce niveau de vie ?
Du coup le mouvement FIRE (Financial independant & Retire earlier) très répandu dans le milieu IT américain, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Pour le moment, j'aime beaucoup ce que je fais dans mon travail (je n'ai pas l'impression de "bosser"), je n'ai pas envie de m'arrêter.
Mais j'aime cette liberté de pouvoir dire "OK je suis libre financièrement, grâce au revenu de mes investissements, et le jour où je veux passer à autre chose, je peux."
(et j'ai pas envie de finir comme certains collègues plus âgés, ils sont usés et placardés, mais ils s'accrochent à leur job pour arriver jusqu'à la date de retraite. Non j'ai envie de finir dignement ma vie professionnelle lol.)
Donc je réduis mes dépenses, en vue d'investir dans la bourse (ETF) et dans l'immobilier, pour être indépendant financièrement dans 10-15 ans.
Et j'observe que quelque collègue autour de moi commence à faire pareil (mais elles, plutôt immobilier).
Après si certains sont intéressés pour connaître ce qu'est FIRE, et grosso modo la méthode, je peux faire un sujet là dessus.
D'autres ont voulu changer de vie et devenir ouvrier agricole (plus de 300 000 français s'étaient inscrit sur une plateforme pour remplacer les travailleurs étrangers), au final, peu sont restés, je crois que c'est à peine 10%, ils se sont rendus compte de la labeur de la chose pour un salaire pas terrible.
Donc certains ont essayé de changer leur vie, d'autres ne changeront rien, mais j'aimerais bien que le local l'emporte.
a la cantine de l'école, on se bat pour que le gestionnaire du restaurant collectif achète des fruits locaux plutôt que des fruits espagnols, mais il faudrait augmenter le prix et ça aucun parent ne le souhaite ; comme dit, j'achète un max français, petit exemple la crème solaire, c'est 10€ le pot 350ml de Nivéa solaire, et moi je prends du "labo de biarritz" (pas de saloperie, produit naturel, respectueux de la planète) mais c'est 20€ les 200ml, ça a un coût monstre ; alors je comprends ceux qui sont au smic, mais j'ai des amis Cadres qui pourraient aussi changer de paradigme mais s'y refusent car derrière ils économisent à mort pour partir en vacs à l'étranger dès que possible.
Chacun son mode de vie.