[Technologie] ELAPH le moteur dans la roue

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Membre supprimé 1292

Quelque peu chagriné par le montage EV en propulsion sur l'ID.3 avec ses inconvénients, coffre réduit, répartition des masses, conduite plus délicate, j'ai recherché ce qu'il en était des moteurs intégrés comme cela est apparu sur une version EV de la Mini standard par un préparateur anglais, bien avant la production du modèle made by BMW.

Et voilà :


Les arguments en faveur du système sont nombreux:
- parfaite modularité et adaptation à toutes les plateformes même existantes
- intégration complète de l'ensemble roue-moteur-suspension
- gain de place facilitant habitabilité, volume de coffre (s), dimensions hors tout
- allègement de la masse suspendue
- réduction de poids et de perte énergétique par suppression de mécanismes de transmission
- couple immédiat et immédiatement récupérable en régénération
- sophistication et efficacité de la gestion de couple et de motricité, par roue, augmentant réactivité et sécurité dynamique en virage
- gain de puissance à la roue donc au global

Au registre des inconvénients je ne vois que la nécessité de développement d'une suspension nécessairement plus robuste pour supporter le poids de l'ensemble roue-moteur-frein, et l'obligation de montage sur jante spécifique de grand diamètre .

Imaginez seulement la liberté offerte aux designers pour tirer le parti pratique et aérodynamique de ce dispositif.
 
A moins que j'aie raté une évolution il me semble que le KERS est une récupération électrique d'énergie au freinage, restituée à l'accélération s'ajoutant au couple du thermique... donc sans rapport avec le moteur-roue exclusivement électrique .
 
A moins que j'aie raté une évolution il me semble que le KERS est une récupération électrique d'énergie au freinage, restituée à l'accélération s'ajoutant au couple du thermique... donc sans rapport avec le moteur-roue exclusivement électrique .

Oui je vois tu as raison mais le principe ne reste pas le même ?

Faudrait que je retrouve l'article mais ils parlaient brièvement d'un même système avec les batteries dans les roues pour un proto mclaren pour les F1 ou Fe du future.
Ou bien c'était par induction directement je sais plus.
 
Pourtant, les velo electrique sont reputes meilleurs avec moteur dans le pedalier vs ceux dans le moyeux.
La masse non suspendue est tres importante aussi en voiture, a moins de remplacer disque et etriers pour eviter le surpoids je pense que cette technique serait deja utilisee. Un differenciel mecanique est aussi plus fiable qu'un electronique.

La reduction de poids faux argument. En partant sur une base 2 roues motrices , un seul carter moteur vs 2, un seul cable d'alim/recuperation, roulements de roues et fusee plus grosses sur les moteur roues dues aux masses plus importantes, tenue de route moins bonne ( masses non suspendues encore, centre de gravite "elargi " ), plus grante jante donc idem masses non suspendues superieures, pneus plus rigide plus lourd...

Contre un differentiel et deux cardans on gagne quasi rien, voir on perd.
Un moteur hs et ca doit rouler moyennement .

Sur train directionnel l'usure des gros cable d'alim a force de tourner, la moins bonne ventilation des freins a cause du moteur ...
 
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Au registre des inconvénients je ne vois que la nécessité de développement d'une suspension nécessairement plus robuste pour supporter le poids de l'ensemble roue-moteur-frein, et l'obligation de montage sur jante spécifique de grand diamètre .
Cette idée est un serpent de mer depuis des décennies, et même plus d'un siècle, le moteur roue est séduisant conceptuellement, mais l'inconvénient qui n'a pas encore été résolu c'est le poids de la masse non suspendue qui conditionne les qualités routières. La gestion du différentiel virtuel entre les roues est également un point délicat, comme le dit Camtôa, un différentiel mécanique ne tombe pas en panne et réagit toujours de la même manière.