Le premier oui, le second avec élan et s'il s'agit d'un caniveau, non. Souvenir d'une Ferrari ayant laissé son bouclier sur un caniveau de contre-allée au Prado à Marseille.
Ce qui est déterminant c'est la combinaison de la vitesse de descente par rapport à la souplesse donc l'écrasement de la suspension.
Dans le deuxième cas la brusque descente avec quasi arrêt dans la gorge transversale favorise la descente de la caisse.
Ensuite, deux cas de figure:
1- la pente de descente est longue, et ce sont les bavettes de déflection juste devant les roues qui touchent de sol
2- la pente est plus courte et là c'est le bas du bouclier qui racle le sol à cause du porte-à-faux exagéré.
Bien sûr en passant très lentement on limite l'élan vers le bas, par exemple à 20 km/h au lieu de 30 sur les ralentisseurs standards.
Pour les non-conformes (pente trop courte, dénivellation trop importante, creux transversal en bas de ralentisseur) c'est la galère.
Ceci dit j'ai deux méthodes pour palier à cet inconvénient:
- la plus simple: en absence d'autres véhicules, prendre toute la route pour aborder les ralentisseurs en diagonale afin d'éviter le phénomène de plongée sur les deux amortisseurs simultanément
- la plus néfaste pour le véhicule et sa consommation: écraser le frein pour profiter de la détente des amortissaeurs à la montée, et accélérer brusquement pour la descente pour détendre les amortisseurs au maximum avant réception.