Inouesama
Ça part d'une intention louable, mais en pratique, cette mesure aboutirait à des révoltes populaires, avec des têtes au bout de piques, vu le tempérament des Français !
Pour commencer, ce serait déjà considéré comme une entrave sérieuse à la libre circulation des gens (
"Allô, la Cour Internationales des Droits de l'Homme ?"), doublé d'un aspect censitaire, vu que les plus aisés seraient les moins impactés.
Ensuite, les plus pauvres qui ne pourraient pas faire autrement qu'utiliser leur véhicule (infrastructure de transport en commun ne répondant pas à leurs besoins) seraient pris à la gorge.
Bref, retour au 19ème siècle, avec les riches qui peuvent, et la plèbe qui ne peut pas !
Une aubaine pour assurer une renaissance du parti socialiste !
Il faudrait donc, avant même de penser à mettre un route un tel "machin", sérieusement améliorer cette infrastructure de transport.
Et comme en pratique, même si on y consacrait les budgets (pharaoniques ?) que cela exige, il y aurait toujours des exceptions (personnes habitant dans des coins retirés par ex).
Ce qui demanderait de créer des exceptions à la règle, avec toutes les complications que cela implique.
Et il y aurait beaucoup d'autres exceptions à prévoir, comme par exemple les médecins de garde, et autres professions devant répondre à des urgences, sans pour autant faire partie de services publics.
Et plus je réfléchis, plus je vais trouver des aménagements indispensables à la règle de base (handicapés, etc), qui vont transformer cette mesure en un casse-tête monstrueux, où quasi plus personne ne va s'y retrouver.
Certains ne manqueront évidemment pas d'argumenter qu'on resterait néanmoins dans la logique des
"usines à gaz" dont l’État jacobin français raffole tant...