En faite l'idée de recharge sur poteau continue à être expérimentée :
https://www.hybridlife.org/threads/bouygues-experimente-les-bornes-de-recharge-sur-lampadaire.2080/
La limite c'est que seulement 1 lampadaire sur 3 peut servir de recharge, avec la puissance d'une prise domestique.
Sur cette question de mobilité, beaucoup de choses sont à dire...
Je vais d'abord raconter un peu mon expérience.
1. Il y a une chose étrange. C'est dans les grandes villes où la pollution est la plus élevée.
Mais en grande ville et dans la banlieue, la majorité de la population habite en appartement.
Or tant qu'on trouve pas de solutions pour pouvoir recharger les véhicules au lieu de domicile ET au lieu de travail, les gens resteront en thermique, et au mieux l'hybride "auto-rechargeable" (vocabulaire Toyota...).
Mais j'ai le sentiment que, absolument rien a été fait pour améliorer la situation, pour que les gens puissent recharger chez eux, et inciter ainsi plus de gens à passer en solution plug-in.
Résultat : les véhicules plug-in se concentrent dans la main de la population aisée, capable d'acheter une maison en ville, ou bien dans les régions ruraux où les maisons ne sont pas chères...
Pour moi, les points de recharge doivent se concentrer en priorité dans : domicile > bureau > station autoroute majeure > autres places publiques.
Or toute l'infrastructure de recharge se concentre aujourd'hui dans la catégorie "les autres places publiques".
Or c'est pas parce qu'il y a 10 bornes dans l'Ikea de la région qu'n automobiliste va franchir le pas!
Bref, comment faire pour que plus de points de recharge se créent dans les domiciles et dans les bureaux?
2. Je suis cycliste depuis 1 mois à Boulogne Billancourt.
C'est sans doute la circulation sur les grands axes routiers qui est la plus effrayante pour les cyclistes, au point de nous faire renoncer à se déplacer en vélo.
Chaque fois rouler sur l'avenue Édouard Vaillant, j'ai l'impression que c'est le parcours de la vie et de la mort.
Les pistes cyclables sont quasi inexistantes, ou bien placées dans les endroits peu accessibles et peu utilisées.
(tu as l'impression qu'elles ont été mis pour le quota. Op un endroit qui fait chier personne, on va la mettre là la piste cyclable!)
Et au fond ces grands axes sont aussi très empruntés par les cyclistes, et c'est normal au niveau de l’itinéraire.
Est ce qu'il y a moyen, de rendre obligatoire une piste cyclable sur ces grands axes?
Pour prioriser, on peut même utiliser la cartographie de la pollution. Les axes les empruntés sont donc les plus polluants, c'est sans doute ces routes qu'il faut prioriser la construction des pistes cyclables.