Le réchauffement climatique

Ca y est d'après le dernier rapport de l'Onu sur le réchauffement on est vraiment foutu ! Des réactions dans la salle ?
 
Certes mais à bientôt 9 milliards sur terre de consommateurs avides de tout je me pose des questions.... Dictature,stérilisations forcées, guerres ....comment faire vite pour "refroidir" la planète ?
 
Dictature, stérilisation forcée et guerres pour éviter des problèmes ? Ça ne revient pas un peu à couper la tête pour éviter la migraine ?
 
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Ben c'est efficace ça non ? Plus de tête plus de migraine...
 
Certes mais à bientôt 9 milliards sur terre de consommateurs avides de tout je me pose des questions.... Dictature,stérilisations forcées, guerres ....comment faire vite pour "refroidir" la planète ?
Une pandémie???:mrgreen-48::rolleyes:
 
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Pour qui n'a pas le temps de lire l'article ci-dessus, une synthèse :

Piéger le CO2 coûte très cher (bien plus qu'en émettre !), le stocker un peu moins cher, et il n'est pas envisageable de vouloir traiter l'ensemble de nos émissions avec de tels coûts, même s'ils diminuent. Nous en sommes à 40 millions de tonnes par an, ce qui est anecdotique par rapport aux 40 milliards émis, donc cette solution n'affranchit pas l'humanité de continuer à faire d'énormes efforts sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (moins de viande/méthane, plus d'usage de l'électricité pour les transports, et moins d'électricité produisant du C02).
Au mieux, la capture aidera à compenser en partie les émissions "incontournables" (encore que ...) comme celles liées à la fabrication du ciment.
 
Pour qui n'a pas le temps de lire l'article ci-dessus, une synthèse :

Piéger le CO2 coûte très cher (bien plus qu'en émettre !), le stocker un peu moins cher, et il n'est pas envisageable de vouloir traiter l'ensemble de nos émissions avec de tels coûts, même s'ils diminuent. Nous en sommes à 40 millions de tonnes par an, ce qui est anecdotique par rapport aux 40 milliards émis, donc cette solution n'affranchit pas l'humanité de continuer à faire d'énormes efforts sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (moins de viande/méthane, plus d'usage de l'électricité pour les transports, et moins d'électricité produisant du C02).
Au mieux, la capture aidera à compenser en partie les émissions "incontournables" (encore que ...) comme celles liées à la fabrication du ciment.
Oui, totalement d'accord, capter le CO2 en sortie de cheminée pourrait être une solution dans des cas où on ne saura pas faire autrement (certaines industries).

Un peu léger . Quid du rendement de ces technologie de piégeage du CO2 , car il faut fatalement de l’énergie et si cette énergie est fortement carbonée ?

J'ai aussi parcouru l'article de Numérama, la question des quantités d'énergies mises en jeu n'est nullement évoqué, c'est en effet bien dommage, surtout dans le contexte actuel, "pas de bras, pas de chocolat".

Un éclairage supplémentaire ("ordre de grandeur de coin de table") sur la technologie DAC :



J'avais lu un thread sur Twitter précisant l'ordre de grandeur par une quantification en nombre de réacteurs nucléaires, mais je ne parviens pas à remettre la main dessus.
 
L’ami Janco a toujours eu un peu de mal avec les prévisions. Il croyait, dur comme fer, au "peak oil" pour.... 2008 :

pic_futur_graph2.png


Il s’est gourré :

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Aucune baisse significative, aprés 2008, au contraire.
L’AIE, et d’autres, envisagent maintenant le pic de la demande vers.... 2030 - 2035.
Accessoirement, personne n’envisage sérieusement que l’offre* puisse faire défaut.

Screenshot_20210919-153340_Samsung Internet.jpg

Laissons du temps au temps, Janco admet lui même que les technologies déjà connues permettraient de capturer/sequestrer ~ 5 % des émissions mondiales annuelles de CO2.
C’est énorme, ne demande qu’à être mis en oeuvre et amélioré/industrialisé.

Pour le DAC, il faudra bien finir par s’y résoudre.
En admettant que l’on arrive au zéro émission en 2050, il restera dans l’atmosphère des monceaux de CO2, très stable comme l’indique Janco, qui continueront, pendant des siècles, à produire de l’effet de serre.
Le tout étant d’utiliser une énergie aussi peu carbonée que possible pour que ces opérations soient "rentables", en terme de CO2.


* un peu normal, dans un contexte où le pays (Vénézuela) disposant des premières réserves mondiales ne produit que ~ 3% de la consommation.
 
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Janco n’a jamais parlé de 2008 « dur comme fer ». Il dit que c’est en train d’arriver, que la date précise n’est pas importante et que des tas d’impondérables peuvent modifier cette date (guerres, COVID et autres détails). Tout son article présente plusieurs scénarios et dates possibles.

Le message de fond étant que peu importe que ça arrive en 2015, 2025 ou 2035 il faut anticiper la décroissance subie qui va accompagner cette baisse.
 
L’ami Janco a toujours eu un peu de mal avec les prévisions. Il croyait, dur comme fer, au "peak oil" pour.... 2008 :

Voir la pièce jointe 23166


Il s’est gourré :

Voir la pièce jointe 23165

Aucune baisse significative, aprés 2008, au contraire.
L’AIE, et d’autres, envisagent maintenant le pic de la demande vers.... 2030 - 2035.
Accessoirement, personne n’envisage sérieusement que l’offre* puisse faire défaut.

Voir la pièce jointe 23167

Laissons du temps au temps, Janco admet lui même que les technologies déjà connues permettraient de capturer/sequestrer ~ 5 % des émissions mondiales annuelles de CO2.
C’est énorme, ne demande qu’à être mis en oeuvre et amélioré/industrialisé.

Pour le DAC, il faudra bien finir par s’y résoudre.
En admettant que l’on arrive au zéro émission en 2050, il restera dans l’atmosphère des monceaux de CO2, très stable comme l’indique Janco, qui continueront, pendant des siècles, à produire de l’effet de serre.
Le tout étant d’utiliser une énergie aussi peu carbonée que possible pour que ces opérations soient "rentables", en terme de CO2.


* un peu normal, dans un contexte où le pays (Vénézuela) disposant des premières réserves mondiales ne produit que ~ 3% de la consommation.

Je ne vois pas quel contre-argument apporte la première partie de ton post concernant la quantité d'énergie à fournir pour utiliser la technologie DAC ?

De différentes lectures, je comprends que la quantité d’énergie requise par cette techno semble due à la physique, on y arrivera donc quand on aura des tombereaux d'énergie électrique produite non consommée à disposition, encore que certains rêvent d'abord d'en faire de l'H2 vert pour décarboner le transport routier... (on va encore avoir un souci d'ordre de grandeur d'ailleurs).

P.S : Janco distingue le conventionnel du shale oil, pas toi semble-t-il.

1632064593271.png
Vue d'avion, le conventionnel semble sur un plateau depuis quelque années quand même.

Mais oui, pour répondre au fond de ton intervention, il n'a pas forcément raison dans le détail des projections.
Il le dit lui même, il n'est pas peer-reviewed pour employer un terme à la mode, cependant je lui accorde confiance sur l’approche physique du problème, et le discours qui en découle me semble cohérent.

P.S 2 : Galère d'insérer un lien twitter !
 
Je ne vois pas quel contre-argument apporte la première partie de ton post
L’argument est tout simple : Janco n’est pas infaillible ;)


.... concernant la quantité d'énergie à fournir pour utiliser la technologie DAC ?
De différentes lectures, je comprends que la quantité d’énergie requise par cette techno semble due à la physique, on y arrivera donc quand on aura des tombereaux d'énergie électrique produite non consommée à disposition....
Je vois le problème un peu différemment : il ne s’agit pas de faire partir le TGV de 6h45 à 6h45, mais de faire tourner des pompes et du chauffage.
Des moyens EnR dediés et locaux permettraient de faire fonctionner le système, en conditions favorable.
Peu importe que le système soit à l’arrêt, par une nuit sans vent.

Même raisonnement pour les usines de dessalement de l’eau de mer : l’eau douce se stocke trés bien, l’intermittence des EnR n’est pas un handicap pour ce style d’application.

P.S : Janco distingue le conventionnel du shale oil, pas toi semble-t-il.
On se contre-fiche de l’origine du pétrole.
Le pétrole c’est un nombre de $ pour un baril.
Il suffit de regarder le cours actuel, très loin des records de 2007, et la quantité de ressources inexploitées, soit pour maintenir les cours (OPEP), soit pour des raisons politiques (Vénézuela, Iran), soit pour de simples raisons économiques (shale oil aux US), pour comprendre que le peak oil global n’est pas pour demain.
Tôt ou tard, le Vénézuela reviendra aux affaires ; un cours à 120 $ donnerait un bol d’oxygène aux shale oils et autres bio-pétroles, etc...

Mais oui, pour répondre au fond de ton intervention, il n'a pas forcément raison dans le détail des projections.
Il le dit lui même, il n'est pas peer-reviewed pour employer un terme à la mode, cependant je lui accorde confiance sur l’approche physique du problème, et le discours qui en découle me semble cohérent.
Perdu le lien (et flemme de le rechercher), mais une personne de son équipe a publié une sorte de mea-culpa de la forme : "OK, on s’est gourré sur le peak oil en 2008 (pour telle et telle raison) mais, promis-juré-croix-de-bois-croix-de-fer, la prochaine c’est la bonne".

Donnons lui quitus qu’en 2007, il était en bonne compagnie :
"Accessoirement (encore que !) ce graphique [celui présenté au début de mon post précédent] présente le pronostic de l’Institut Français du Pétrole, en la personne (à l’époque) de Yves Mathieu : à partir de 2010, le monde entre en « peak oil technique permanent » sous forme d’un plateau qui dure jusqu’en 2020 ou 2030 avant un déclin marqué."
 
Dernière édition:
Je vois le problème un peu différemment : il ne s’agit pas de faire partir le TGV de 6h45 à 6h45, mais de faire tourner des pompes et du chauffage.
Des moyens EnR dediés et locaux permettraient de faire fonctionner le système, en conditions favorable.
Peu importe que le système soit à l’arrêt, par une nuit sans vent.

Même raisonnement pour les usines de dessalement de l’eau de mer : l’eau douce se stocke trés bien, l’intermittence des EnR n’est pas un handicap pour ce style d’application.

Nous le voyons de la même manière ;)
Mais j'ajoute que je ne crois pas (et ne souhaite pas, mais c'est un autre débat) que nous aurons assez d'EnR à disposition à terme pour faire alimenter des DAC CO2 au lieu de faire de l'effacement. De plus, si on en avait du surplus, il a déjà un autre destin => H2 vert.
 
Peak oil ou pas il s'avere si j'en crois les etudes suisses que depuis plusieurs années les reserves de petrole liquide facilement extractibles et donc pas cher comme depuis 100 ans sont en declins. Si la production totale ne baisse pas c'est principalement grace aux ressources americaines en petrole "solide" et autre nouveaux gisements profonds ou de mauvaise qualite que l'on trouve.
Bref tout comme pour le charbon voir le gaz si l'on souhaite reduire les emissions de CO2 il faut d'abord reduire l'extraction des ressources fossiles avant de chercher a "décarbonner" l'air à coup de techno hors de prix . N'oublions pas que charbon comme petrole sont extrêmement polluant globalement et cela me semble tout aussi important que le seul CO2. Plus de la moitié des cancers sont directement ou indirectement liés aux pollutions générés par ces ressources fossiles.