Le réchauffement climatique

7g sur environ 200g, ça signifie que si on veut s'attaquer à l'impact carbone, il faut s'intéresser à autre chose que la contribution de la batterie d'un PHEV. Par exemple le carburant.
C'est le sens du terme négligeable en sciences.

Mais je suis entièrement d'accord. Il faudrait l'inclure.
Tu peux en faire part à l'auteur de l'outil, il est très ouvert. J'ai moi-même fait cette démarche pour les émissions liées à la production de la batterie que je considère surestimées. Il m'a répondu très rapidement.

Oui, ce n'est pas le plus important dans les cas des PHEV. Mais pour la précision et la transparence du graphe, en tenir compte serait un plus intéressant.
Je vais suivre ton conseil et contacter l'auteur. Merci.
Edit: c'est fait.
 
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Pourtant, dans le haut de l'article de Wikipedia, on lit ceci:

Le GIEC utilise un système de mots clés pour définir le niveau de certitude pour chacune de leurs affirmations : possible, vraisemblable, probable, très probable etc. Pour chacun de ces mots ils associent un pourcentage de probabilité. Il me semble que « très probable » correspond à >90%. À voir si mes traductions sont bonnes (j’ai lu leurs trucs en anglais).
 
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SMax59 SMax59 pour la capture du carbone par les plantes il y a un problème de logique plus un problème d’échelle.

Le problème de logique, c’est que le CO2 capturé par une plante ne le reste pas pour toujours : il le reste tant que la plante ne se décompose pas. Mais la plante finit toujours par se décomposer et relâche le CO2. Donc le « stockage » est forcément temporaire. Sans compter qu’à cause du réchauffement les feux de forêt sont de plus en plus importants et accélèrent ce relâchement (d’où aussi le fait que la compensation carbone est plus proche de l’achat d’indulgences au Moyen Age que d’une solution réelle).

Le problème d’échelle c’est que le carbone que nous émettons depuis 150 ans a mis des dizaines de millions d’années à être stocké : c’était l’époque du carbonifère. En l’émettant aussi rapidement, il n’y a aucune chance que la végétation puisse l’absorber - on brûle du fossile et libère du carbone cent mille fois plus rapidement que le temps qu’il a mis à se « fixer ».

Juste pour être clair, je ne dis pas que les plantes n’ont pas d’effet ou qu’on a raison de raser les forêts, seulement que ce n’est pas une solution pour l’excès de CO2 qu’on est en train de sortir de terre.

Pour ton deuxième message, le fait que nos décideurs soient logiques ou non, et qu’ils fassent leurs COP en avion ou en téléconférence, ne change rien aux phénomènes physiques. La physique ne tient pas compte de nos discours.
 
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Il ne nous reste qu'à espérer une grosse éruption volcanique, assez importante pour compenser nos émissions, mais pas trop quand-même car il ne faudrait pas que ça caille trop !
Si tu penses à des éruptions du type Tambora (1815) ou Krakatoa (1883), les effets sur le climat ne durent que quelques années au plus.
Par contre si tu as en tête une éruption d'un supervolcan du type Yellowstone, non merci! Il y auarit d'autres conséquences dévastatrices en plus du "refroidissmement climatique"!
Mais bon, il semble que les champs phlégréens près de Naples se réveillent...

 
Le CO2 me paraît un faux problème.
Et L lexusdelta a souligné un point qui me paraît intéressant, il n'y a pas que le CO2.

Personnellement, on peut rejeter davantage de CO2 par notre activité, si on conserve une biodiversité, on évite de polluer avec des produits nocifs la planète, on arrête la déforestation à outrance, etc.... le CO2 pourrait être capté par les végétaux.
Mais comme on détruit ce qui capte le CO2 et qu'on en rejette davantage, c'est pas le CO2 le réel problème d'après moi. Le CO2 s'accumule parce qu'on détruit la nature, pas obligatoirement parce qu'on en rejette davantage.

La photosynthèse est une réaction chimique très énergivore. Les végétaux sont très sensibles au stress, à la pollution, à la destruction de la biodiversité, les performances et le rendement de la photosynthèse sont grandement impactés je pense par toute notre activité.

Je partage que l'aspect déforestation ne va pas dans le bon sens.

Cependant il va falloir commencer à motiver de telles affirmations de manière chiffrée, surtout lorsqu'elles vont à l'encontre du consensus scientifique, car à ce compte-là on peut affirmer tout et surtout n'importe quoi !

Un arbre qui a déjà plusieurs dizaines d'année séquestrerait environ 30 kg/CO2 par an dans les bons cas (dépend des essences, de la localisation, etc...),
Je te laisse faire le calcul pour compenser ne serait que les émissions du puits à la roue de ton véhicule utilisant du carburant fossile, de combien d'arbres matures supplémentaires aurais-tu besoin pour ne pas augmenter la concentration de CO2 dans l'atmosphère ? Et d'étendre ceci à l'échelle de la population française déjà, et d'en calculer la surface forestière équivalente.
 
Helvetoy Helvetoy je ne pensais à rien de particulier, sinon l'éruption "idéale" : ni trop ni trop peu...
Et c'était presque une boutade tellement c'est improbable ;)
 
Personnellement, on peut rejeter davantage de CO2 par notre activité, si on conserve une biodiversité, on évite de polluer avec des produits nocifs la planète, on arrête la déforestation à outrance, etc.... le CO2 pourrait être capté par les végétaux.
Mais comme on détruit ce qui capte le CO2 et qu'on en rejette davantage, c'est pas le CO2 le réel problème d'après moi. Le CO2 s'accumule parce qu'on détruit la nature, pas obligatoirement parce qu'on en rejette davantage.
SMax59 SMax59, tu penses qu'on "peut rejeter davantage de CO2 par notre activité". C'est ta théorie personnelle, elle n'est pas sérieusement argumentée et elle n'est pas partagée par le consensus scientifique.

Le GIEC et la communauté scientifique s'accordent à dire qu'il faut diminuer nos émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique. Il n'y a plus de débat sur cette question.

Chacun est libre de choisir s'il veut suivre l'avis de SMax59 ou du reste de la communauté scientifique.

Comme beaucoup, tu es sensible à la santé de notre planète. Et comme beaucoup, tu souffres de devoir faire des efforts pour limiter les émissions de CO2.

Il y a plusieurs attitudes possibles :
- faire des efforts (je ne roule plus en voiture, j'achète une plus petite voiture, je covoiture, etc.). C'est pénible.
- ne pas faire d'effort, car on ne veut pas sacrifier son confort personnel. C'est difficile (au niveau de la cohérence propos/actes) si on souhaite réellement protéger la planète. Il y a alors 2 attitudes possibles pour s'en sortir : assumer son incohérence ou être dans le déni (de toutes manières il y a pire que moi, on exagère avec le CO2, ce n'est pas moi seul qui vais sauver la planète, etc.).

En ce qui me concerne il y a incohérence entre mon discours et mes actes, mais je fais de mon mieux !
 
La page mentionne beaucoup d'opinions d'hommes politiques, absolument sans intérêt quand on parle de science. La principale "caution scientifique" de la page est la vidéo de Vincent Courtillot, la 3e de la page. Pour un public peu au fait du sujet, il peut donner le change. Mais il n'a convaincu quasiment personne dans le milieu scientifique, parce que tous ses éléments ont été réfutés, et assez facilement. On peut voir par exemple :




Il faut aussi réaliser que le scientifique qui arrivera à démontrer à ses pairs que le GIEC se plante finira couvert de gloire, d'argent et de tout ce qu'il veut par les compagnies pétrolières et charbonnières d'un peu partout. Si personne n'a réussi, ce n'est pas par manque de volonté, c'est par manque d'éléments qui tiennent debout...
 
La nature s'autorégule avec des centaines de processus naturels, pour l'autosuffisance elle sait ce qu'elle doit faire y compris capter le CO2, elle sait récupérer les substances "nocives" pour les utiliser comme "carburant" et les transformer en substances non nocives pour l'environnement.
Il est certain que l'homme est une variable non prévue par la nature, du moins l'homme moderne, et que la nature a donc besoin de temps pour s'adapter aux changements que nous lui apportons.
Cette adaptation ou changement est en mouvement continu, il suffit de voir les mutations que les animaux et les plantes ont subies au cours des millénaires, il est clair que plus l'homme perturbe rapidement un environnement stable, plus cet environnement mettra du temps à s'adapter.
Je crois qu'il existe deux faits distincts mais, dans un certain sens, également unis, la pollution à court terme et la pollution à long terme.
La pollution à court terme est celle qui nous touche de près, les désastres ici sont visibles dans 10-20 ans, je parle des poussières fines, des vapeurs de benzène, etc. que nous respirons tous les jours.
La pollution à long terme comme le changement climatique, selon les experts qui utilisent l'expression "extrêmement possible". il est plus difficile de discriminer.
Les effets à court terme sont plus faciles à "voir" parce que les effets sont presque immédiats (les pourcentages élevés de tumeurs dans certains endroits), pendant le premier confinement je me souviens distinctement comment l'air de la ville s'est amélioré, vivant à la campagne je pouvais sentir la différence, et donc n'importe quel remède utilisé peut être testé immédiatement et avec une certitude extrême nous pouvons voir à quoi la pollution est due et ce que nous devons faire.
Pour les changements à long terme, les choses sont un peu différentes, dans ce cas nous avons des théories plus ou moins convenables, mais pour comprendre si la cause est une chose ou l'autre ou les deux, nous devons étudier les remèdes appliqués pendant de nombreuses années (>100)*.
Petite note personnelle : si l'homme était vraiment responsable de 90% du changement climatique alors nous n'aurions aucune échappatoire à moins d'arrêter immédiatement d'utiliser les combustibles fossiles, mettre l'échéance de 2050 (si on peut la respecter) ne nous protégerait pas des dommages résultant du changement climatique, ceci aussi parce qu'il y a à compter l'hystérésis.


* La hausse des températures :
Cattura2.JPG
 
Euh.... je ne suis pas d'accord fondamentalement avec la vision du monde de ta première phrase. "La nature" n'est pas une entité douée de raison qui va dans une direction précise ou qui se régule pour revenir à un état précis. Ca n'existe juste pas. La nature est un bouillonnement permanent à toutes les échelles, qu'on parle du Big Bang ou de l'évolution d'une mare aux grenouilles. L'humain est une partie de "la nature", on ne provient pas d'un univers parallèle :)

Petite note personnelle : si l'homme était vraiment responsable de 90% du changement climatique alors nous n'aurions aucune échappatoire à moins d'arrêter immédiatement d'utiliser les combustibles fossiles, mettre l'échéance de 2050 (si on peut la respecter) ne nous protégerait pas des dommages résultant du changement climatique, ceci aussi parce qu'il y a à compter l'hystérésis.
Ce n'est sans doute pas 90%, mais c'est une part déterminante. Et tu arrives doucement à la conclusion du GIEC : il faut arrêter rapidement d'utiliser du fossile et réduire fortement le reste (élevage intensif, déforestation...). Le faire en 2050 permettrait de limiter le réchauffement à +1.5 ou 2°C et réduirait la taille des désagréments. Mais il y a certainement des effets d'hystérésis, on parle du permafrost et d'autres, qui font que les effets ne sont pas du tout linéaires.

Le problème étant que l’utilisation de fossile est en grande partie LA chose qui nous sépare du Moyen Age, donc personne ne se bouscule...
 
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Entre le réchauffement et la surpopulation ..ben oui je pense que 2100 sera tres pénible pour les mammifères et donc l'homme . Peut-etre meme avant.
La Terre s'en remettra et l'homme peut-etre .Sinon tant pis c'est pas une perte non plus à l'échelle de l'univers.
 
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FoLuxo FoLuxo la "nature" tend à se protéger pour la continuation de l'espèce, elle n'a pas de "cerveau" qui réfléchit à ce qu'il faut faire mais elle a une autorégulation instinctive.
Si l'on prend uniquement l'exemple des parasites, on peut comprendre comment ils s'adaptent rapidement (quelques années seulement) aux différents pesticides inventés par l'homme, devenant ainsi immunisés contre ces remèdes, ce qui, à mon avis, est une preuve de l'adaptation de la nature pour survivre.
Puis ça arrive, comme dans le cas des espèces "alien" qui infestent nos champs de culture, que la nature locale se trouve prise au dépourvu et doit donc s'adapter à la nouvelle espèce.
Dans ce cas, l'espèce "alien" est l'homme moderne.
Enfin, si je comprends ce que tu veux dire.

EDIT: je dirais aussi qu'heureusement que la "nature" n'a pas une intelligence comme nous, sinon l'homme aurait déjà disparu de la surface de la terre...:mrgreen-48:
 
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Je pense qu'il voulait dire que la nature ne s'adapte pas, mais qu'il y a des évolutions aléatoires qui font que tout ne meurt (pas toujours) et constituera donc la génération future.
 
Oui, on appelle ça des mutations. Il faut lire Darwin (ou pas : avoir à peu près compris ce qu'est le Darwinisme suffit).
Ces mutations sont on ne peut plus aléatoires, et il n'y a aucun "instinct" là-dedans, même si on met des guillemets.
Toujours est-il qu'il y a bien une sorte d'autorégulation sur terre, à condition de voir cette notion dans un sens très large : il y a des milliards d'années, la terre était un enfer sans vie, et dans un seul milliard d'années qui peut dire à quoi aura abouti cette autorégulation ? Sûrement pas à l'équilibre O2/CO2 actuel ... et l'homme ne sera pour rien dans cette évolution. Il aura sans doute disparu depuis longtemps, et il n'est pas sûr que ce sera sa faute ;)
 
Le terme "autorégulation" me dérange, car cela veut dire qu'il y aurait un asservissement pour qu'il y ait un équilibre de quelque chose, ce qui n'est pas le cas.
Tout peut très bien partir dans toutes les directions, sans aucun objectif. et transformer notre planète en quelque chose de totalement différent.
 
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Bon je ne sais pas si j'ai utilisé les bons termes, la sémantique est très complexe, mais en tout cas la nature crée son propre équilibre, un exemple est la chaîne alimentaire, plus on est " en bas " de cette chaîne plus on fait de petits, au contraire les grands prédateurs sont moins nombreux car ils sont moins soumis à la chasse des autres animaux.
Un autre exemple qui me vient à l'esprit est que les animaux saprophages jouent un rôle important et primordial dans le cycle de la vie. Grâce à eux, la matière organique peut se décomposer et redevenir disponible pour les plantes et autres êtres autotrophes.
Un autre exemple est une plante asiatique, le Balanophora, qui a évolué pour attirer les oiseaux non pas à travers les fruits, comme cela arrive pour presque toutes les plantes, mais à travers les bractées qui, dans ce cas, sont très "charnues" et qui, à la fin, agissent comme de véritables "fruits" : elles ont une attraction visuelle, avec leur couleur rouge vif, vers les oiseaux et fournissent à ces derniers une récompense nutritionnelle.
Il doit y avoir une intelligence collective dans la nature, des milliers d'années d'évolution auront servi à quelque chose.
L'homme avait aussi son évolution pour sauvegarder l'espèce, vu que l'être humain était parmi les plus "faibles" dans la chaîne alimentaire, il a utilisé son intelligence pour se défendre.
 
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Bon je ne sais pas si j'ai utilisé les bons termes, la sémantique est très complexe, mais en tout cas la nature crée son propre équilibre, un exemple est la chaîne alimentaire, plus on est " en bas " de cette chaîne plus on fait de petits, au contraire les grands prédateurs sont moins nombreux car ils sont moins soumis à la chasse des autres animaux.
Tu as raison dans ton observation, mais je pense que tu fais une erreur dans chacune de tes conclusions.
Dans le premier cas par exemple, la raison n'est pas celle que tu donnes. Il n'y a pas d'intelligence collective pour ces choses là:
Le nombre de naissance est simplement dû au fait que les espèces "en bas" qui ne faisaient pas assez de petit ou qui n'avaient pas trouvé d'autres solutions ont simplement disparues. Et quand les grands prédateurs qui faisaient trop de petits ont aussi disparus car ils n'auraient pas eu assez de nourriture. cf les dinosaures.
 
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Le terme "autorégulation" me dérange, car cela veut dire qu'il y aurait un asservissement pour qu'il y ait un équilibre de quelque chose, ce qui n'est pas le cas.
Tout peut très bien partir dans toutes les directions, sans aucun objectif. et transformer notre planète en quelque chose de totalement différent.
Je suis d'accord finalement, je ne vois rien qui justifie ce terme d'autorégulation, et surtout pas dans le sens temporel très large que j'évoquais plus haut.
 
Astrix64 Astrix64 tout ne se passe pas toujours comme prévu, mais ce que tu as dit "les espèces "en bas" qui ne faisaient pas assez de petit ou qui n'avaient pas trouvé d'autres solutions ont simplement disparuesest" exactement ce que je veux dire, puis il peut y avoir des périodes de grande sécheresse, d'énormes inondations ou des tremblements de terre qui perturbent la chaîne alimentaire et alors même les grands prédateurs peuvent manquer de proies et mourir.
Même la nature crée des feux.
Pour certains types d'arbres, les feux sont utiles pour se débarrasser des espèces infestantes, pour d'autres ils sont même nécessaires à la reproduction.
C'est le cas, par exemple, du Pinus contorta, une autre espèce d'arbre qui pousse dans l'ouest des États-Unis : les écailles de ses cônes sont pratiquement scellées par une grande quantité de résine que seules des températures autour de 65°C sont capables de liquéfier, libérant ainsi les graines.
C'est pourquoi les feux sont nécessaires - et des feux très intenses - pour la propagation des graines, qui continuent à être germinatives, c'est-à-dire capables de donner vie à une nouvelle plante, même des années après leur maturation.
Les incendies de ce type se produisent dans la nature tous les 80 à 200 ans : lorsqu'ils se développent, la plupart des arbres meurent, mais les cônes s'ouvrent. Les cendres des arbres brûlés servent d'engrais et, en quelques décennies, la forêt renaît.
Je ne pense pas que la nature soit pyromane pour le plaisir.
Je ne sais pas comment appeler cela, intelligence collective, survie, adaptation, etc. mais un "dessein supérieur" doit sûrement exister.
Il est également vrai que les situations peuvent être très complexes et donc peuvent également conduire à des conlusions différentes, aujourd'hui nous avons les outils pour étudier l'évolution de la nature dans le temps, nous pouvons également remonter dans le temps de milliers d'années mais les données doivent être interprétées, aucun d'entre nous n'était présent à l'âge de glace pour voir ce qui s'est passé.:mrgreen-48:
 
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ziocar ziocar le problème actuel a deux aspects.

D'un côté, l'aspect éthique - l'humain est en train de transformer la planète de façon soudaine et durable, principalement par le réchauffement et la perte de biodiversité (ces problèmes sont beaucoup plus graves et globaux que la plupart des autres). A la limite, cet aspect peut être perçu différemment par chacun, et en prenant suffisamment de recul on peut se dire que finalement l'humain faisant partie de la nature, et comme il y a eu d'autres extinctions massives par le passé, ce n'est pas si catastrophique - c'est comme ça que marche la nature.

De l'autre côté il y a l'aspect plus concret - on a oublié en Europe ce que signifie sécheresse, famine, émeutes de la pauvreté, désordre social extrême, violences massives, effondrement des structures de l'état, anarchie... Le réchauffement global est un moyen assez sur d'y arriver. Donc si on ne se bouge pas pour les koalas et les tigres, on devrait l'envisager pour nous-mêmes, surtout ceux qui ont des enfants. Les enfants nés maintenant ont beaucoup de chances de voir l'an 2100. Une planète à +4° en 2100 ne ressemblerait en rien à ce qu'on connaît et n'aurait rien d'agréable. Les pays riches sont ceux qui ont le plus à perdre...

L'ennui est qu'un monde sans énergie disponible en quantité ressemble beaucoup à ce que je viens de décrire, donc toute la difficulté sera de naviguer entre ces deux extrêmes - continuer comme maintenant, et trop décroître. Je suis très pessmiste sur les chances de succès, mais on se doit d'essayer.
 
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