[Scoop!] Le restylage de Volkswagen Golf GTE 2017

Parfaitement d'accord avec Flyer34. Les PHEV actuels sur le marché européen sont vraiment trop justes en autonomie électrique, surtout en hiver. 20 km en hiver ne conviendront qu'aux tout petits rouleurs.
Avec une Ampera/Volt 1, les 50 km sont réalisables assez facilement (61 km en cycle EPA), et la plupart dépassent allègrement ce chiffre en été, certains parvenant même à 100 km. Sur la Volt 2, c'est encore 24 km de mieux (85 km EPA).
 
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Avec une autonomie EV théorique de 52 km presque égale à celle de la Golf (50 km), l'Outlander parvient à atteindre voire dépasser cette distance assez facilement (sur parcours favorables au dessus de 15°, et en roulant de manière économique mais sans se trainer), alors que la Golf est nettement plus à la peine...
Même constat pour la BMW 225 XE (qui donne 30 km en pratique pour 40 en théorie, de l'aveu même d'un vendeur BMW).

Bizarre non ?
 
Toutafé.
La pétition de principe :
Il y a un compromis avec le poids.
Aucun intérêt à augmenter au delà de 50 km pour une grande majorité de la population.
Arrêtons le toujours plus pour le toujours plus....
est un nonsens.
Nous en sommes aux balbutiements de cette technologie : chaque année, le rapport poids/encombrement/prix des batteries s'améliore.
Aprés les i3 et Zoé, la nouvelle e-Golf a plus d'autonomie, avec une batterie du même volume, quasiment du même poids et pour quasiment le même prix.

Qui voudrait arrêter la montée en puissance des processeurs de nos ordis au prétexte du "moins, moins, moins" ?
 
Qui voudrait arrêter la montée en puissance des processeurs de nos ordis au prétexte du "moins, moins, moins" ?

Comparaison est rarement raison... Je vois une grande différence entre la nécessité d'une autonomie donnée pour aller au travail et la nécessité de processeurs toujours plus puissants pour utiliser un ordinateur.

Dans le premier cas, cette nécessité est invariable, dans le second les applications sont de plus en plus gourmandes en puissance, et une montée en puissance du matériel est donc nécessaire périodiquement.

Pour qui peut se contenter de 50 km d'autonomie quotidienne (ou de "30 réels" si tu préfères), l'augmentation de la densité énergétique des batteries peut être une opportunité de baisse des prix + baisse du poids, ce qui serait de nature à démocratiser un peu les PHEV.

L'idéal serait que les constructeurs donnent le choix entre plusieurs autonomies. Ha mais tiens au fait, c'est déjà le cas dans le monde des EV ! ;)
Sans parler du monde des thermiques, aux motorisations diverses et variées sur un modèle donné (certes là on est dans le domaine de la puissance et pas de l'autonomie -encore que...-, mais le parallèle me semble tout de même intéressant).
 
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Je dis simplement que le "moins, moins, moins" est contre-productif dans tous les domaines.

"Toujours plus" de recherche fondamentale amène des processeurs "toujours plus" puissants (ni plus lourds, ni plus coûteux en énergie/matières premières pour les construire, ni plus chers à l'achat).

"Toujours plus" de recherche fondamentale amène "toujours plus" de capacité de batterie pour un poids/volume/prix donné.
Libre, ensuite, à l'acheteur de privilégier 30 ou 50 km d'autonomie réelle, selon ses besoins.

Considérer que chercher a faire ses trajets quotidiens en tout-électrique participe du "toujours plus de gaspillage" est une grossière erreur : chaque kilomètre non-parcouru avec du pétrole, c'est un kilomètre parcouru avec du nucléaire, ou des EnR, bien moins producteurs d'émissions en tous genres.
 
Dernière édition:
Considérer que chercher a faire ses trajets quotidiens en tout-électrique participe du "toujours plus de gaspillage" est une grossière erreur : chaque kilomètre non-parcouru avec du pétrole, c'est un kilomètre parcouru avec du nucléaire, ou des EnR, bien moins producteurs d'émissions en tous genres.

Si on part comme tu le fais du postulat que chaque goutte d'essence économisée est une victoire pour l'environnement, alors on peut en conclure n'importe quoi, et au passage, sortir totalement de la vraie vie. D'ailleurs dans la vraie vie tu roules beaucoup (mais pas que) en Q7 TdI, je crois ;)

On peut conclure par exemple qu'une PHEV permettant 200 km d'autonomie EV est préférable à une PHEV qui en permet 50. Difficile de te suivre sur ce genre d'argument.

Quelqu'un qui dépasse les 50 km de parcours 10 fois par an n'a pas besoin d'une PHEV capable de faire 80 km en mode EV. Autrement dit, j'estime que celui qui roule X km/jour pour aller travailler n'a sûrement pas un besoin crucial d'une autonomie réelle supérieure à X. En hiver avec chauffage, pour prendre en compte ta citation pertinente.
Bien sûr, s'il a une résidence secondaire située à 100 km, il aimerait avoir 100 km d'autonomie VE... Mais à quel prix ? Et pour épargner combien de kg de CO2 chaque année ?

Ce n'est pas parce que le prix du kWh embarqué dans les batteries baisse très vite qu'il est négligeable. On en est encore loin. Quand on pourra le négliger par rapport aux autres composants de nos voitures, nous roulerons tous en VE !
 
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j'estime que celui qui roule X km/jour pour aller travailler n'a sûrement pas un besoin crucial d'une autonomie réelle supérieure à X. En hiver avec chauffage, pour prendre en compte ta citation pertinente
Tu vois que nous sommes d'accord :
- trajet moyen parcouru par une automobile : 32 km = X ;
- autonomie de la Golf GTE en hiver : 20 km < X.
Conclusion : passer l'autonomie de la Golf GTE à 35 km, l'hiver avec du chauffage, ne ressort pas du "toujours plus".
CQFD.
 
Sur cette conclusion je te suis, mais si nous remontons le fil, jusqu'à la réflexion d' Hortevin Hortevin, nous pouvons constater que ce dernier ne remet pas en cause le besoin d'augmentation de l'autonomie, mais la manière d'y arriver (diminuer la consommation plutôt qu'augmenter la capacité de la batterie).

Cela dit, il sera bien plus simple pour VW de faire la seconde chose que la première, donc nous verrons fatalement la capacité des batteries augmenter. Et de toutes façons nous n'échapperons pas à la course à l'autonomie EV des PHEV, favorisée par l'augmentation de la densité énergétique et la baisse du coût du kWh. Un constructeur qui déciderait de rester bloqué sur 50 km (NDEC) pour diminuer le coût de la voiture pendant que d'autres passeraient progressivement à 60, 70, 80 en restant à coût constant s'exposerait à quelques risques de mévente je pense.
 
Toutafé.
Il faut juste rester pragmatique et regarder ce qui est ce qui est le plus simple et le moins coûteux (pour tout le monde : constructeurs+clients) :
a) la solution BM : une débauche de technologie pour diminuer le poids et la conso en augmentant tellement le prix que le produit ne se vend pas (ou mal) ;
b) toutes choses égales par ailleurs, profiter des avancées de la Recherche pour mettre plus de capacité de batterie à poids/volume/prix constant.

Le "Marché" a choisi (voir l'excellent fil sur la i3).
 
J'avoue être un peu partagé.
Augmenter l'autonomie électrique est évidemment "le rêve" de tout conducteur de machine hybride PHEV qui a choisi ce type de motorisation pour rouler sans pétrole sur ses parcours de commuting en semaine, et ne pas être limité les weeks ends ou pendant les vacances par un EV qui ne trouvera pas la prise nécessaire à prolonger son périple.
(Je mets de côté :muted: l'attirance ô combien peu socialement défendable mais pourtant bien réelle, et marketée comme telle, d'avoir une puissance cumulée qui fait affoler les chronos :vamp:, en laissant de côté sa bonne conscience écologique et ses courbes de consommation et d'autonomie :depressed:)

Mais si l'on augmente son attente d'un PHEV d'avoir une autonomie EV jusqu'à ne jamais avoir besoin d'enclencher le thermique, alors à quoi sert il d'avoir choisi un véhicule hybride ? Un véritable EV devient alors la solution.
Je crois par contre que la santé de nos enfants gagneraient beaucoup à une dépétrolisation rapide du marché (diesel en premier bien entendu mais également essence) et que le frein est aujourd'hui assez simple :
- Les tout électriques ne satisfont pas les besoins d'aller loin sans contrainte (en tout cas sans contrainte supérieure à un véhicule thermique) et, jusqu'à une époque récente (Tesla mis à part) n'étaient proposés que pour des véhicules uniquement citadins avec l'équipement et le confort qui vont avec, et, osons le dire, un parti pris de finition et d'esthétique discutables....
- Les PHEV sont trop chères pour la majeure partie des gens et consomment "trop" en utilisation thermique la faute à une masse de batterie trop importante​

Le fait de travailler activement à l'amélioration des batteries sur leur rapport poids/puissance (et idéalement prix au kWh) me parait bien plus utile que de vouloir mettre davantage de batteries dans les PHEV.
En effet si le volume/poids baisse significativement à capacité kWh constante l'allègement profitera grandement à la consommation aussi bien en thermique qu'en électrique, amenant ainsi directement une augmentation de l'autonomie électrique à kWh embarqués constants, rendant l'investissement économiquement plus séduisant (davantage de distance à coût zéro ou presque de l'électrique, réduction du coût carburant en thermique)
Si seul le prix du KWh embarqué réduit sans réduction de la capacité embarquée, l'attractivité des PHEV sera également meilleure à cause d'un seuil de rentabilité plus bas mais sans gain en autonomie dans l'un ou l'autre des modes.

Dans tous les cas, accroître la part de marché des PHEV par l'amélioration des technos des batteries est une voie à privilégier qui drainera sans doute bien davantage de clients potentiels plutôt que de mettre davantage de batteries pour plus d'autonomie dans ceux existants, au détriment du coût et du poids.

Cela dit je suis également très agacé du comportement des constructeurs sur l'autonomie annoncée en EV sur leur véhicule, et je rejoins les commentaires faits ici sur l'autonomie EV réelle d'une Golf GTE (même si 20 km en hiver est très très faible, je suis plutôt entre 25 et 28 avec le chauffage, pour l'été c'est effectivement plutôt 38 à 40 maxi, les 50 étant clairement inatteignables sauf sans doute sur circuit parfaitement plat à 60 km/h avec revêtement lisse en intérieur sans vent !).
Le comble est atteint avec les valeurs annoncées d'autonomie totale EV+ Thermique de près de 950 km pour une Golf GTE qui n'est que la simple addition des 50 km en EV (infaisable) et de 900 km en thermique correspondant à 4,5l de moyenne (chiffre effectivement réalisable sur un plein - je fais très largement mieux - mais en rechargeant tous les jours, et donc certainement pas sur un seul parcours, à part peut être dans les conditions idylliques décrites ci-dessus )

BMW est relativement plus honnête mais on reste quand même significativement en dessous des valeurs décrites sur les dépliants.
 
Dernière édition:
Merci pour ce retour d'expérience détaillé.
Amha, il n'y aura pas de développement sérieux de la pdm des PHEV sans une autonomie réelle, en hiver, avec du chauffage, autour des 40 km.
En dessous de ce chiffre l'écart de prix avec le thermique est injustifiable.... sauf "incitation" fiscale.

P.S. : les "950 km d'autonomie" sont l'addition des :
50 km NEDC électriques (infaisables)
+ 900 km à 4,5 l/100 km NEDC en thermique (tout aussi infaisables)
sans recharge intermédiaire.
 
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Reactions: Lel et Mister MMT
Voici une présentation vidéo de la Golf restylée :


Belle instrumentation numérique tout de même.
 
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