Dans un contexte français que l'on sait défavorable, fiscalement instable, il existe une économie souvent mise en avant qui est l'industrie automobile.
Alors que le marché européen sort la tête de l'eau (les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 6,5% en octobre 2014), en France, les ventes chutent encore de 2,3% soit 135 070 unités. PSA recule de 8,9% et Renault de 5% (source CCFA).
Selon Le Monde, l'explication est multifactorielle mais il se dégage une piste : la fiscalité. En effet, depuis 2008 soit il y a presque 7 ans, la fiscalité a installé durablement une instabilité. Car entre primes à la casse, bonus/malus écologiques revus tous les ans, défiscalisation des carburants dont chaque centime est discuté, il est évident que les Français particuliers ou entreprises n'ont pas pu choisir de manière sereine et ont été même jusqu'à être découragés d'acheter pour certains.
La fiscalité a aussi orienté les choix technologiques en ne se basant que sur le CO2 comme polluant étalon des bonus ou malus.
(Discussion : [Le Point Sur] - La recherche anglaise révèle que la pollution des véhicules Diesel Euro 5 est largement sous-évaluée | Hybrid Life : Forum Automobile Hybride )
Résultat, les petites voitures, grande spécialité française, et les berlines de moyenne taille (dont celle de Dacia) représentent l'écrasante majorité des achats. Jusque l'année dernière, elles ont été majoritairement motorisées en diesel mais face à l'augmentation du coût de dépollution, les constructeurs ont proposé des petits moteurs essence plus efficients et moins polluants.
Le Monde indique que le chiffre de petites voitures et moyenne gamme peu chères représentent 84% des ventes contre 70% en 2007.
Le gouvernement, qui a la pleine main désormais sur le parc automobile avec l'outil fiscal, a promis en 2015 de revenir sur l'avantage du diesel avec un "système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes".
Alors selon vous, ce nouvel outil permettra-t-il de mettre à disposition un avantage fiscal pour les véhicules réellement moins polluants ?
source : Les Français achètent des voitures plus petites, et plus bas de gamme
Marché automobile français (VP) novembre 2014/2013 : - 2,3 % 11 mois 2014/2013 : + 1,1 % (données brutes - CCFA : Comité des Constructeurs Français d'Automobiles
autoactu.com - l'information automobile professionnelle
Edit :
11 MOIS 2014 (janvier à novembre)
(VP) Voitures particulières : + 1,1 % / + 1,5 %*
Sur les onze premiers mois de 2014, avec 1 632 534 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 1,1 % en données brutes et de 1,5 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2013 (229 jours de janvier à novembre 2014 et 230 jours de janvier à novembre 2013).
Alors que le marché européen sort la tête de l'eau (les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 6,5% en octobre 2014), en France, les ventes chutent encore de 2,3% soit 135 070 unités. PSA recule de 8,9% et Renault de 5% (source CCFA).
Selon Le Monde, l'explication est multifactorielle mais il se dégage une piste : la fiscalité. En effet, depuis 2008 soit il y a presque 7 ans, la fiscalité a installé durablement une instabilité. Car entre primes à la casse, bonus/malus écologiques revus tous les ans, défiscalisation des carburants dont chaque centime est discuté, il est évident que les Français particuliers ou entreprises n'ont pas pu choisir de manière sereine et ont été même jusqu'à être découragés d'acheter pour certains.
La fiscalité a aussi orienté les choix technologiques en ne se basant que sur le CO2 comme polluant étalon des bonus ou malus.
(Discussion : [Le Point Sur] - La recherche anglaise révèle que la pollution des véhicules Diesel Euro 5 est largement sous-évaluée | Hybrid Life : Forum Automobile Hybride )

Résultat, les petites voitures, grande spécialité française, et les berlines de moyenne taille (dont celle de Dacia) représentent l'écrasante majorité des achats. Jusque l'année dernière, elles ont été majoritairement motorisées en diesel mais face à l'augmentation du coût de dépollution, les constructeurs ont proposé des petits moteurs essence plus efficients et moins polluants.
Le Monde indique que le chiffre de petites voitures et moyenne gamme peu chères représentent 84% des ventes contre 70% en 2007.
Le gouvernement, qui a la pleine main désormais sur le parc automobile avec l'outil fiscal, a promis en 2015 de revenir sur l'avantage du diesel avec un "système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes".
Alors selon vous, ce nouvel outil permettra-t-il de mettre à disposition un avantage fiscal pour les véhicules réellement moins polluants ?
source : Les Français achètent des voitures plus petites, et plus bas de gamme
Marché automobile français (VP) novembre 2014/2013 : - 2,3 % 11 mois 2014/2013 : + 1,1 % (données brutes - CCFA : Comité des Constructeurs Français d'Automobiles
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Edit :
11 MOIS 2014 (janvier à novembre)
(VP) Voitures particulières : + 1,1 % / + 1,5 %*
Sur les onze premiers mois de 2014, avec 1 632 534 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 1,1 % en données brutes et de 1,5 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2013 (229 jours de janvier à novembre 2014 et 230 jours de janvier à novembre 2013).
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