Les mensonges du nucléaire

Je connais des personnes pour qui c'est l'inverse car activiste désigne une personne avec des agissements à la limite de la légalité.
Un lobbyiste est par principe bien conscient de ce qu'il fait par intérêt pour une cause (bonne ou mauvaise est un tout autre débat), un activiste est bien trop souvent bien ignorant des tenants et aboutissants de son combat!!! Mais ce n'est que mon analyse!!!!
 
Je suis assez d’accord, du coup les deux articles au-dessus qui parlent de Zion Lights (c’est le nom de la dame en question) sont très orientés en sous-entendant dans leur titre qu’elle passe de volontaire qui croit en sa noble cause à mercenaire avide sans scrupules.

C’est symptomatique du fait que quelqu’un qui parle en faveur de l’éolien est vu comme un défenseur désintéressé de la planète, alors que quelqu’un qui parle des défauts de cette technologie doit être payé par quelqu’un. Ce manichéisme est risible.
 
Bon, Fessenheim vient de fermer - le second réacteur est maintenant à l'arrêt. On vient de donner un bon coup de main au réchauffement climatique puisque le courant injecté en Europe pour compenser la baisse est forcément (beaucoup, beaucoup) plus carboné que celui qui était produit par la centrale.

Pour situer le niveau de stupidité de cette décision :

ERCp0wVX0AAR7Rw.png

En termes d'électricité, c'est comme si on avait supprimé en une fois tout le photovoltaïque français existant.

En termes de carbone, c'est pire : le nucléaire français émet presque 10 fois moins de CO2 que le photovoltaïque.

J'allais pondre un long pavé sur pourquoi c'est une décision absolument abominable, mais d'autres l'ont fait mieux que moi et plus en détails. Tout est ici. C'est long mais je vous recommande la lecture ; on est en plein dans le thème "les mensonges du nucléaire". Ca explique aussi très bien pourquoi Fessenheim est automatiquement remplacée par plus de lignite, gaz et charbon.

Encore pire - cette fermeture va apporter de l'eau au moulin de ceux qui demandent la fermeture des autres centrales. En ayant cédé au chantage électoral des verts en 2012, Hollande a ouvert la boîte de Pandore pour l'ensemble du parc : la fermeture renforce l'impression que tous les mensonges étaient vrais ("sinon ils ne l'auraient pas fait, hein").

On prépare un bel avenir au réchauffement climatique, et les générations à venir vont avoir du mal à comprendre comment on a pu prendre de telles décisions...
 
J'allais pondre un long pavé [....], mais d'autres l'ont fait mieux que moi et plus en détails. Tout est ici.
"Un choix démocratique n’a pas besoin de justifier d’une quelconque forme de pertinence écologique, économique ou industrielle pour être légitime. La volonté de fermer Fessenheim figurait au programme du candidat Hollande, élu président. Elle est donc intrinsèquement légitime."

Je crains fort que le résultat des élections de dimanche ne fasse qu’accentuer le phénomène...
 
En gros, on a le droit de faire de la merde. Mais il ne faut pas mentir et dire que c'était pour des raisons de sûreté, économie ou écologie...
 
"Un choix démocratique n’a pas besoin de justifier d’une quelconque forme de pertinence écologique, économique ou industrielle pour être légitime. La volonté de fermer Fessenheim figurait au programme du candidat Hollande, élu président. Elle est donc intrinsèquement légitime."
Choix démocratique ?? Le problème est bien là, c'est tout sauf démocratique une promesse de candidat, s'il suffisait de faire une promesse pour ce faire élire cela ce saurait:singing:!! Si le problème n'était pas si aigu, :banghead: on en rirait!! :mrgreen-48:
 
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"Un choix démocratique n’a pas besoin de justifier d’une quelconque forme de pertinence écologique, économique ou industrielle pour être légitime. La volonté de fermer Fessenheim figurait au programme du candidat Hollande, élu président. Elle est donc intrinsèquement légitime."

Je crains fort que le résultat des élections de dimanche ne fasse qu’accentuer le phénomène...

D’où la nécessité d’informer, d’éduquer et de faire tomber les préjugé :)
 
Il y a vraiment un problème de sabordage "institutionnalisé" dans notre pays...
Nous avons a notre disposition une énergie dé-carbonée, qui nous permet d’être autonome du monde extérieur sauf pour récupérer de l'uranium, (on en a assez dans Les stocks pour tenir sur quelques centaines d'années:cool:).

Ces pseudo-écolos devraient aller vivre en foret/grottes...ou aller en Afrique pour mettre en oeuvre leur idéologie qui est plus utile la-bas.

Désolé d'avance pour la légère "punchline". Nous vivons dans un beau pays, mais a force de tout tirer vers le bas, on s'enfonce dans la médiocrité.
 
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Encore faudrait-til que l'on interdise l'abrutissement (je parle là de la pub qui envahit notre vie). Car si on autorise l'abrutissement (au prétexte que cela donne donne du travail - du bullshit job mais on s'en fout) , ça devient alors très très difficile d'éduquer. ;)

Oui et si il n’y avait que la pub… enfin bref ce n’est pas le sujet ici :mrgreen-48:
 
??? Ah bon? Je crois que , sur le sol Français on a assez d'uranium pour tenir 3 à 5 ans, et 28 années avec les mines que la France possède actuellement un peu partout dans le monde( source:

https://www.sfen.org/energie-nucleaire/panorama-nucleaire/uranium-monde )

Dhadiawa Dhadiawa faisait référence à autre chose. Mais ça nécessite quelques explications.

Actuellement la France est l’un des rares pays au monde qui retraite le combustible usé qui sort des réacteurs. La plupart des autres pays se contentent de considérer que tout ce qui sort du réacteur est un déchet ; l’approche française est beaucoup plus intelligente et s’inscrit dans une stratégie de long terme.

Le combustible usé est amené à l’usine de retraitement de la Hague, où il est « trié » : on met de côté les 95% d’uranium dit « de retraitement », on extrait le plutonium qui va resservir (pas à faire des bombes malgré la croyance populaire ; on n’est plus en 1950). Enfin, les 3-4% qui restent sont les vrais déchets - actinides mineurs et produits de fission ; ce sont les fameux déchets ultimes.

Du coup on divise le volume de déchets qui nécessiteront l’enfouissement à Bure par 20 ! Au lieu de tout jeter en vrac, on trie et on récupère 96% des matières.

Le plutonium contient BEAUCOUP d’énergie : il est utilisé pour remplacer l’équivalent de 10 fois sa quantité d’uranium dans du combustible neuf. C’est donc du recyclage en minimisant les quantités d’uranium à miner et à importer. Ce combustible mélangé de plutonium et uranium s’appelle MOX et une partie des réacteurs français a été adaptée pour l’utiliser.

Évidement Greenpeace et leurs amis sont contre le retraitement ; pour eux, tout ce qui sort du réacteur doit être considéré comme déchet. Ils ont trop peur de plusieurs choses : qu’on associe l’idée de recyclage au nucléaire (qui est forcément quelque chose de dégoûtant) ; qu’on divise les volumes de déchets par 20, alors que leur histoire est qu’on « croule sous les déchets », et enfin que les 95% d’uranium de retraitement soient utilisés ... pour faire du courant.

Parce que l'uranium de retraitement peut être ré-enrichi pour faire du combustible neuf. Ça revient à re-presser le citron pour en sortir un peu plus de jus. Mais le cours de l'uranium miné est trop bon marché : malgré le catastrophisme de certains, c'est pour l'instant moins cher de miner que de recycler... Donc monsieur EDF fait des stocks en prévision du moment où les cours vont remonter.

Accessoirement, les mecs qui ont pensé le nucléaire en France avaient une vision à 50-70 ans : lors de la fabrication du combustible, on génère un peu d'uranium enrichi, et beaucoup d'uranium appauvri, qui pourra être utilisé tel quel comme combustible pour la 4e génération, les réacteurs à neutrons rapides.

Avec le stock actuel d’uranium appauvri accumulé sur 40 ans, la France pourrait produire plusieurs siècles de sa consommation annuelle de courant ; largement assez pour électrifier le transport et les autres consommateurs. On a déjà sur étagère, en France, le carburant de plusieurs siècles d’énergie - pas juste de courant, mais assez pour alimenter la France dans plein d’usages (chauffage et transport). Elle est la, la vraie indépendance énergétique.

Ceci repose sur une chose : la 4e génération de réacteurs. On a commencé à bosser sur le sujet, les premiers prototypes étaient Phénix et Superphenix. Évidemment que Greenpeace n’a pas aimé l’idée et l’opposition a été farouche. Ces crétins sont aller jusqu’à attaquer le chantier de Superphenix avec un lance-roquettes (ils en ont tiré 5 sans faire de blessé heureusement). Ils étaient littéralement prêts à tout pour faire capoter le truc. Et Jospin a cédé devant eux.

Pendant ce temps les russes et les chinois avancent. Ils ont rattrapé toute l’avance française ; les russes en particulier viennent de mettre en production un réacteur de 4e génération qui préfigure la grande série, le BN-800. Et ils achètent de l’uranium de retraitement à la France.

Le pire dans tout ça ? Les imbéciles de Greenpeace affirment que « la France se débarrasse de ses déchets en Russie ! » alors que les russes achètent une partie de l'uranium appauvri dans une stratégie de long terme qui nous fait cruellement défaut.

Depuis EDF a lancé un projet plus petit de 4e génération, ASTRID. Mais c’est un projet qui portera des fruits dans 20 ou 30 ans, et le politique actuel ne donne même pas une visibilité sur un an. Du coup EDF a décidé d’arrêter le projet...

Notre avenir électrique sera soit carboné, soit importé. Et c’est principalement parce que le politique a trop peur d’une population ignorante et manipulée...
 
Dernière édition:
Juste dommage de céder devant des groupuscules qui ignorent (volontairement?) le potentiel de cette technologie.

Ils auraient pu utiliser Fessenheim comme usine a hydrogène pour tester, mais bon que dire de plus le mal a été fait, et cela va empirer...
 
Greenpeace le dit ouvertement : leur hantise est que le public ait une bonne image de la filière de retraitement des combustibles usés. Ils appellent systématiquement ce qui sort des réacteurs "des déchets" alors que c'est du combustible usé. Ça revient à appeler déchets et qu'on demande à jeter à la poubelle les accus rechargeables une fois utilisés. Et la presse leur emboîte le pas, sans trop faire la distinction.

Récemment ils ont attaqué les pubs d'Orano (ex Areva), plutôt factuelles, devant le régulateur de la pub. Et ils le disent en toutes lettres : leur crainte est que les français aient une image positive du retraitement des combustibles. Leur business, c'est d'entretenir l'ignorance et de provoquer la peur.

Du coup leur argument est à pleurer : "la pub dit que près d'une ampoule sur 10 fonctionne avec du courant tiré des combustibles recyclés, alors qu'en réalité c'est 1 ampoule sur 12".

Quand on sait comment eux-mêmes mentent systématiquement sur tout ce qui touche de près ou de loin au nucléaire, ça ne manque pas d'ironie.
 
Je note le conditionnelle du verbe 'pouvoir'.
Pourquoi alors Areva continue t'elle de chercher à acheter des mines d'uranium ? (https://www.mediapart.fr/journal/dossier/economie/areva-dans-le-scandale-duramin )
Le conditionnel de "pouvoir" vient du fait qu'on doit mettre en place une génération complète de réacteurs, pour lesquels on a abandonné les prototypes en France. On sait que ça marche, encore faut-il le construire... Et en étant réaliste il y en a pour 20-30 ans à partir du moment la décision est prise, ce qui n'est pas demain la veille.

En attendant, on continue à à alimenter les réacteurs actuels avec de l'uranium extrait de mines, et un peu de plutonium (pour économiser environ 10% d'uranium). D'où l'utilité de chercher à assurer l'approvisionnement.

Pour infos, on peut lire d'autres sons de cloche sur les avantages et inconvenienrs des réacteurs à neutrons rapides :
Seuls des pays à démocratie disons, pas très avancée, on investit dans cette techno.
Bien sur que ça n'a pas que des avantages. La vraie question, comme pour tout dans la vie, c'est de savoir si ça a plus d'avantages ou d'inconvénients. L'indépendance énergétique est un vrai sujet. On s'est inquiété parce qu'on n'a plus de masques, alors que remettre en route la fabrication en France est une question de jours. Par contre on ne s'inquiète pas parce qu'on n'a pas de pétrole et de gaz en France, alors que l'extraire ici est impossible. Il ne faudra donc pas nous fâcher avec les producteurs, et prier pour qu'on continuer à trouver des gisements.

Pour le lien entre démocratie et nucléaire, on en a déjà parlé plus haut dans le fil... Dans l'autre sens il y a des pays très démocratiques et pacifiques qui font plus d'un tiers de leur courant avec du charbon, je ne pense pas que c'est un modèle pour autant. La pire des erreurs est de politiser la question de l'énergie en un combat droite/gauche ou démocratie/autorité.
 
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Le mythe : les accidents nucléaires ! Mon dieu, les accidents nucléaires ! Cette source d'électricité est beaucoup trop dangereuse ! Quand ça pète, tout le monde crève !

Du coup quelques mots sur un un gros accident "célèbre".

La centrale avait été construite assez près des habitations, comme ça se faisait souvent et se fait toujours. Il y a eu des rapports d'experts qui ont dénoncé les risques pas suffisamment pris en compte. Il y a eu des journalistes qui ont publié des articles, ils ont été poursuivi par l'état pour désinformation.

Une nuit, ça a pété, et ça a pété fort : ça a fait un cratère de 60m de profondeur (!!!). Des villages complets ont été aplatis. 2500 personnes sont mortes sur le coup ; parmi les victimes, 350 familles ont perdu tous leurs membres. En un instant, les survivants se sont retrouvés avec littéralement rien. La zone entière a été rendue inhabitable, et les gens qui y vivaient ont été évacués vers une ville créée de toutes pièces à 50 km de là.

C'était le barrage de Vajont en Italie, en 1963. Suite à un glissement de terrain dans le lac, l'eau a été projetée par-dessus le barrage et une vague de 200 mètres de haut (!!!) est tombée sur la vallée. La page wikipedia précise que sur la photo, quasiment tout le ciel visible a été obscurci par l'eau.

Aujourd'hui, plus personne ne connaît même le nom de Vajont. J'ai moi-même découvert le sujet récemment.

Par contre je connaissais déjà Banqiao, en Chine : quand le barrage a cédé en 1975, une vague de 10 km de large a balayé la zone sur 55 km de profondeur, avançant à plus de 50 km/h et détruisant absolument tout sur son passage. On estime qu'il y a eu 200.000 morts - noyés, morts de faim ou d'épidémies dans les suites du désastre. 10 à 15 millions de personnes ont été inondées dans 30 villes différentes.La région a mis des décennies à s'en remettre.

Tout comme Vajont, Banqiao est totalement inconnu du public.

Par contre n'importe quel simplet connaît Fukushima avec force détails (souvent faux).

L'accident nucléaire de Fukushima a fait 0 morts ; sur le long terme, on ne verra pas de surmortalité due aux rayonnements, ou de malformations, ou de cancers chez les travailleurs. Les 20.000 victimes ont été tuées par le tsunami. Comble de l'ironie, le tsunami a aussi détruit un barrage, ce qui a tué au moins 8 personnes. Même à Fukushima, le plus gros tueur c'était l'hydraulique... De même, dans la région, tout a été aplati autour de la centrale ; au moment du tsunami, la centrale était littéralement l'endroit le plus sur où on pouvait se trouver.

Encore pire : une étude estime que ne pas évacuer les habitants leur aurait fait perdre trois mois d'espérance de vie ; il est probable qu'ils aient souffert beaucoup plus de l'évacuation (effets psychologiques sérieux et qualité de l'air moindre dans les villes où ils ont été déplacés). Pour rappel, les habitants de Londres perdent 5 mois d'espérance de vie à cause de la pollution de l'air et personne ne songe à évacuer la ville.

L'hystérie autour de Fukushima a fait plus de dégâts humains que les explosions dans la centrale nucléaire. La peur du nucléaire est un plus gros problème que le nucléaire.



Et là on ne parle que des accidents, c'est à dire des choses qu'on fait tout pour éviter. Si on regarde aussi les morts causées "en fonctionnement normal", le charbon puis le gaz sont de très loin les "gagnants".

Du coup c'est quoi le plus mortel ? De quoi est-ce qu'on doit s'inquiéter le plus ?

Il y a plein de réponses, au gré des études, mais elles ressemblent toutes à ça :

death-rates-from-energy-production-per-twh.png

Le nucléaire, accidents compris, reste la meilleure option face au gaz et au charbon. Répandre la peur du nucléaire, c'est nous éloigner d'une des rares solutions climato-compatibles et qui a le moins d'inconvénients.
 
Alors qu'est-ce qui change entre le danger des barrages et le danger des centrales ? Principalement le traitement médiatique.

Un exemple récent au mois de mai :

- un barrage en Ouzbékistan a cédé. Ils ont évacué plus de 100.000 personnes (Fukushima, c'était 90.000 évacués et autant qui sont partis volontairement). Des tas de villages inondés ou détruits. Qui en a entendu parler ? J'ai du chercher des articles dans les media les plus obscurs pour trouver une info sur le sujet. Comme le pouvoir local n'a pas communiqué, on n'a aucune idée du nombre de victimes. Mais personne ne s'est posé la question.

- il y a eu incendie dans une centrale nucléaire désaffectée aux Pays-Bas. Bien que les journaux précisent en général qu'il n'y a rien de radioactif dans l'histoire (c'est un incendie "classique") on s'est quand même tapé plusieurs articles plus ou moins alarmistes :


Ce traitement anxiogène du sujet n'a aucun sens ; il ne fait qu'entretenir l'idée inconsciente que quand on parle de nucléaire, c'est forcément grave et dangereux...
 
Le syndrome de la bombe atomique est toujours bien présent , il suffit d'un rien pour réalimenter la "psychose" de l'explosion atomique d'une centrale nucléaire!!! :singing:
 
Ils auraient pu utiliser Fessenheim comme usine a hydrogène pour tester, mais bon que dire de plus le mal a été fait, et cela va empirer...

Quant aux commentaires, je suis comme souvent choqué de lire les affirmations balancées comme des évidences, alors qu'on est au stade du rêve. J'apprends donc que le stockage de l'électricité ne serait plus un problème, que l'Allemagne "est en train de décarboner massivement son industrie grâce à l'hydrogène"... Et moi je suis en train de voler à cheval sur une licorne...

En une seule image, pourquoi je ne crois pas actuellement à l'électrification massive via hydrogène :

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On ne récupère même pas un quart de ce qu'on y a mis. Si on veut conserver une utilisation de l'électricité au niveau actuel, et y transférer les autres énergies carbonées (chauffage fuel et gaz, transport), il faut quelle quantité d'électricité ? Avec quels moyens on va la faire ?

Pour des usages spécifiques et ponctuels, où les volumes sont faibles ou les moyens financiers ne sont pas un problème, ça peut aider. Pour un usage généralisé, je n'y crois pas.

A moins que comme souvent on invoque une découverte technologique majeure qui peut arriver un jour. Il n'est pas interdit de rêver, mais il peut être utile de planifier l'option sans rêve.
 
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