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Lel la conclusion que tu tires est un peu extrême : s'ils n'avaient pas évacué, il y aurait eu moins de morts, et surtout les décès seraient survenus beaucoup plus tard - on parle de mois (années ?) d'années d'espérance de vie en moins pour une partie faible de la population, et non de morts immédiates, comme ça a eu lieu à cause de l'évacuation. En plus, rester sur place ne signifie pas ne rien changer - on peut encore fortement diminuer l'impact en nettoyant les zones concernées en premier, isoler les "points chauds", interdire la consommation de nourriture locale etc.
La vérité est qu'on manque d'exemples pour étudier sérieusement la question, du coup on a d'un côté des études qui prennent beaucoup de précautions, et une vision grand public "fin du monde" entretenue par ceux qui jouent sur la peur et l'inconnu.
Pour beaucoup de monde il est très difficile d'admettre certains faits qui vont à l'encontre du "bon sens",
par exemple en parlant des anomalies à la naissance :
- « Il n’a été observé aucune augmentation des accouchements anormaux, ni aucune détérioration de la santé maternelle »
- « L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi semble plus affecter la santé mentale des mères que la santé physique. »
- « Les taux dans la préfecture sont du même ordre de grandeur à ceux des enquêtes nationales et incidence généralement notée »
"C’est pourquoi la préfecture de Fukushima a déclaré « qu'il n'y a pas eu d'effets négatifs remarquables sur la santé des mères et des enfants engendrés par les substances radioactives rejetées par l'accident nucléaire. » Sauf contrordre, cette enquête s’arrêtera en 2020, constituant 10 ans de données."
Idem pour le nombre de morts, estimé à 0 même tenant compte des effets à long terme.
On est un peu dans la situation au siècle des Lumières, où certaines voix commencent à s'élever pour dire que peut-être les sorcières ont été mal jugées après tout