[Santé et Environnement] Réduction CO2 et changement climatique : déjà trop tard?

Est ce que vous pensez que la lutte au réchauffement climatique est déjà perdue?

  • OUI

  • NON

  • NE SAIS PAS


Les résultats ne sont visibles qu'après le vote.
Dans ce scénario, à quoi sert le renouvelable exactement ? Si on a un parc nucléaire dimensionné pour couvrir les besoins, à quoi bon dépenser de l'argent pour installer de l'intermittent et des réseaux en plus ? Si on a un chauffe-eau qui couvre les besoins, on n'installe pas un second et toute une tuyauterie de connexion pour couvrir de nouveau 15% des besoins et qui ne fonctionne que quand il a envie.

Ça ne diminuerait en rien le coût du premier (au contraire, le coût du MWh est mécaniquement plus élevé), mais ça ajoute des surcoûts et de la difficulté dans le pilotage.

Ou alors j'ai raté un truc.
 
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Je pensais qu'on déjà dépassé le point de non-retour depuis un moment... Quoiqu'il en soit, je ne crois pas à un sursaut de la part de nos dirigeants, pour toutes les raisons qu'on connaît.
 
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Je ne crois pas qu’il y a un point de non-retour unique, c’est plutôt un « potentiomètre » qu’on continue à pousser et qui a de plus en plus de conséquences, avec beaucoup d’inertie.
 
Je crois que malheureusement le curseur est pas loin de la butée, et les efforts de beaucoup tentent de repousser la butée pendant que d'autre veulent abaisser le curseur! :hungover:
 
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Il n’y a pas de butée, seulement des conséquences de plus en plus grandes... et les effets ne sont pas forcément linéaires, il peut y avoir des modifications légères qui ont des conséquences plus grandes que les modifications de même taille d’avant.

Je pense qu’il faut effectivement se mettre sur le sujet le plus vite possible, mais je n’aime pas les articles « c’est maintenant, sinon après c’est trop tard ».
 
Ben si des butées il va y en avoir sous forme par exemple de zones bientot plus habitables . Certaines îles dans l'Indien et le Pacifique ont deja vu leur plages grignotées serieusement. Donc la ils risquent vraiment de bientot voir la fin de course !.
Pour les pays continentaux europeens , asiatiques ou americains il reste de la marge c'est sur.
 
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Oui, voilà, plus le consensus mondial tardera à imposer les mesures préconisées depuis.... 20 ans minimum, plus les conséquences toucheront de zones géographiques de façon irréversibles et influeront de façon significative sur l'économie et le confort de ceux qui se croient hors d'atteinte...
Et les mieux placés fixent la date limite à l'année prochaine.
 
Dommage, peu d'autres journaux parlent d'un tel évènement.
Malheureusement, avec le Covid, pas sûr que l'Ecologie soit devenue la priorité, on le voit bien en France où notre Gvnmt vient d'autoriser les pesticides tueurs d'abeilles pour les betteraviers pour lutter contre un puceron ; d'autres agriculteurs demandent déjà des dérogations ; le fric avant la Planète.
 
Sur la question de betterave, c'est la survie de la filière betterave dont il est en jeu en France.
C'est pas qu'une question de fric. Il faut vraiment éviter de simplifier à l'extrême les décisions politiques.
Mais comme quoi, en France, on politise vraiment trop tous les choses.
Tout devient blanc ou noir...


On demande aux élus le retour des néonicotinoïdes sur l’enrobage des semences, le temps de trouver une alternative.

Comme si demain je souhaite interdire les métros RATP parce que ça génère des particules liés au freinage des rames.
Si le gouvernement n'est pas d'accord, est ce que c'est qu'une question de "fric devant la planète"?
 
Sur la question de betterave, c'est la survie de la filière betterave dont il est en jeu en France.
C'est pas qu'une question de fric. Il faut vraiment éviter de simplifier à l'extrême les décisions politiques.
Mais comme quoi, en France, on politise vraiment trop tous les choses.
Tout devient blanc ou noir...




Comme si demain je souhaite interdire les métros RATP parce que ça génère des particules liés au freinage des rames.
Si le gouvernement n'est pas d'accord, est ce que c'est qu'une question de "fric devant la planète"?
Tu ne vas pas me dire qu l'Etat et les betteraviers n'étaient pas au courant de cette maladie, s'ils utilisaient des pesticides depuis X années c'étaient bien dans le but de "protéger" les récoltes, ou alors c'était juste pour nous empoisonner.
Donc en x années, soit on c'est trop reposé sur les pesticides sans penser à demain (dommage), soit on aurait pu chercher un remède naturel à ce puceron.
Comment faisaient les "anciens" avant les pesticides? De nombreuses maladies sont répertoriées depuis des années.

Et bizarre mais l'institut de recherche de la betterave indique que la jaunisse occasionne une perte de 30% de rendement, donc loin de la catastrophe annoncée du 100% de pertes. article ici
D'ailleurs ce même institut préconise de traiter avec des auxiliaires comme des coccinelles ou syrphes. Et des traitements moins lourds que les pesticides tueurs d'abeilles existent.
Ce virus existe depuis 1936.
 
Comme si demain je souhaite interdire les métros RATP parce que ça génère des particules liés au freinage des rames.
Si le gouvernement n'est pas d'accord, est ce que c'est qu'une question de "fric devant la planète"?
Pour les métros ça change doucement à chaque remplacement de matériel roulant, petit à petit on trouve des solutions.
 
Comment faisaient les "anciens" avant les pesticides?
C’est très simple : avant les méchants pesticides, les vilains engrais azotés et le salaud de pétrole (=mécanisation de l’agriculture), 80% des Anciens travaillaient dans des champs sept jours sur sept, n’allaient pas à l’école, n’avaient pas de loisirs, n’avaient pas de retraite - ils bossaient tant que leur force leur permettait. Et malgré tout ça il se tapaient régulièrement des famines sévères qui décimaient des populations complètes. Mauvaise météo ? Famine. Maladie des plantes ? Famine. Invasion de nuisibles ? Famine.

Avant la révolution de 1917, et jusque dans les années 20, les paysans russes en étaient arrivés à manger leurs enfants.


Faute d’insecticides, l’Afrique et d’autres pays « du sud » sont encore régulièrement ravagés par des criquets, avec à la clé pénurie de nourriture.


En Europe depuis la 2e guerre on a complètement oublié le concept de famine, et on croit que c’est « naturel » que la bouffe pousse en (sur)abondance. On a largement oublié d’où on vient et les raisons pour lesquelles on en est arrivés là.

On doit interdire les produits pour lesquels l’impact sur la santé ou l’environnement est établi et qui ont plus d’inconvénients que d’avantages. Mais il faut aussi se rappeler ce qu’était « l’agriculture naturelle de nos grands-parents », et ne pas se fixer ça comme objectif par principe.
 
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C’est très simple : avant les méchants pesticides, les vilains engrais azotés et le salaud de pétrole (=mécanisation des l’agriculture), 80% des Anciens travaillaient dans des champs sept jours sur sept, n’allaient pas à l’école, n’avaient pas de loisirs, n’avaient pas de retraite - ils bossaient tant que leur force leur permettait. Et malgré tout ça il se tapaient des famines sévères qui décimaient des populations complètes. Mauvaise météo ? Famine. Maladie des plantes ? Famines. Nuisibles ? Famine.

Avant la révolution de 1917, et jusque dans les années 20, les paysans russes en étaient arrivés à manger leurs enfants.


Faute d’insecticides, l’Afrique et d’autres pays « du sud » sont encore régulièrement ravagés par des criquets, avec à la clé pénurie de nourriture.


En Europe depuis la 2e guerre on a complètement oublié le concept de famine, et on croit que c’est « naturel » que la bouffe pousse en (sur)abondance. A force d’écouter certains monter en épingle quelques sujets mineurs on a largement oublié d’où on vient et les raisons pour lesquelles on en est arrivés là.

On doit interdire les produits pour lesquels l’impact sur la santé ou l’environnement est établi et qui ont plus d’inconvénients que d’avantages. Mais il faut aussi se rappeler ce qu’était « l’agriculture naturelle de nos grands-parents », et ne pas se fixer ça comme objectif par principe.
Je ne dis pas qu'il faut revenir à une agriculture du 19eme siècle, en citant "comment faisaient nos anciens?" je voulais dire "ils ont sans doute été confrontés à cette maladie et quel était leur remède?"
Comme dit par l'institut de la betterave, des auxiliaires comme les coccinelles sont les meilleurs prédateurs des pucerons, peut-être faut-il lâcher des milliers de cox sur les plantations.
Des solutions autres existent, l'Etat aurait aussi pu aider et rappeler aux betteraviers que des pesticides moins agressifs sont possibles et surtout que des solutions naturelles existent.
après, je l'avoue, j'ai moi-même acheté des coccinelles pour manger les pucerons qui ravageaient mes plantations, certes certaines se sont barrées ailleurs, c'est chiant à poser etc.. alors je n'imagine même pas sur une plantation de X hectares, mais pulvériser des pesticides est tout aussi contraignant.
 
Je ne dis pas qu'il faut revenir à une agriculture du 19eme siècle, en citant "comment faisaient nos anciens?" je voulais dire "ils ont sans doute été confrontés à cette maladie et quel était leur remède?"
Comme dit par l'institut de la betterave, des auxiliaires comme les coccinelles sont les meilleurs prédateurs des pucerons, peut-être faut-il lâcher des milliers de cox sur les plantations.
Des solutions autres existent, l'Etat aurait aussi pu aider et rappeler aux betteraviers que des pesticides moins agressifs sont possibles et surtout que des solutions naturelles existent.
après, je l'avoue, j'ai moi-même acheté des coccinelles pour manger les pucerons qui ravageaient mes plantations, certes certaines se sont barrées ailleurs, c'est chiant à poser etc.. alors je n'imagine même pas sur une plantation de X hectares, mais pulvériser des pesticides est tout aussi contraignant.

J'y ai aussi pensé à ces coccinelles lorsque mon cerisier a été attaqué.
Mais que deviennent les coccinelles lorsque les pucerons ont été dévorés ? Il faut bien qu'elles continuent à se nourrir !
Sachant que ces milliers auront produit X dizaines de miliers de larves.
J'avais lu que dans ce cas, elles pouvaient elles-mêmes devenir un ravageur.

Attention à ne pas créer des déséquilibres encore plus grands.
Il n'y a pas de solution simple, sinon nos agriculteurs l'auraient adoptée !
Dans nos systèmes actuels, sans nouvelles solutions, changer revient à déplacer les compromis.