Au mois de février 2014, le chef de projet PHEV de Renault, Jean Pierre Fouquet, a dévoilé partiellement quelque détails de leur technologie hybride rechargeable low cost en cours de développement, lors de la conférence Normandy Motor Meeting:
Le but est d'équiper une voiture 5 places de segment B (Citadine, sans doute Clio V?), d'une motorisation hybride rechargeable vendue à moins de 20 000euros, batterie comprise. (Alors que le prix d'une Prius Rechargeable (beaucoup plus grande cependant) est aux alentours de 40 000euros). Cet objectif est donc assez ambitieux.
Par quelle magie Renault arrivera-t-elle à faire de l'hybride rechargeable low cost?
1. La voiture sera équipée d'un moteur essence 3 cylindres 0,9L dont la puissance sera entre 68 et 95Ch.
Ce moteur sera donc moins cher que le moteur 4 cylindres Atkinson de Toyota, mais il sera aussi naturellement moins bien équilibré (vibration et son du moteur désagréable dus à la nature des 3 cylindres).
2. La motorisation sera associée à une boîte manuelle robotisée à 3 rapports. Le pilotage sera fait par un actionneur externe électrique. Le chef de projet assure qu'elle procurera les même sensations qu'une boîte à double embrayage, comme EDC ou DSG. Grâce à l'hybridation, Renault a donc simplifié la boîte, passant de 6 rapports à 3, on gagne donc en masse et en coût (contrairement à BMP6 de PSA); elle aura aussi, naturellement, un comportement plus dynamique que E-CVT de Toyota, mais ce sera aussi moins "smooth".
Mais ça correspond bien au comportement de conduite plus "brutal" (pardon, je veux dire dynamique) des européens.
3. L'embrayage sera remplacé par un moteur électrique. Ce qui permet de réduire les coûts. Cette machine à aimants permanents (à flux radial ou axial), de la forme d’une galette (10 cm d’épaisseur par 25 cm de diamètre), développe une puissance de 50 kW (68 ch) en pic et 220 Nm de couple à une vitesse maximale de 7000 tr/min. Je dois avouer que je suis curieux de connaître comment Renault remplacera l'embrayage par un moteur électrique.
4. Les électroniques de puissance seront empruntés directement de la Zoé, mais le système de récupération cinétique sera simplifié. La batterie sera spécifique et aura 1/3 de la capacité de Zoé (22kWh), soit environ 7 kWh. En comparant avec la batterie de Volkswagen Golf GTE qui fait 8,8kWh, on en déduit que l'autonomie fera environ, peut être, 50Km. Ça correspond à l'attente de la plupart des consommateurs européens.
Bref, Renault promet qu'elle sera commercialisée aux alentours de 2018. Bien que les prototypes roulent, le fait que Renault cherche encore les fournisseurs pour la mise au point du moteur électrique et du batterie montre que le développement est loin d'être aboutit.
Ceci dit, pour le moment l'architecture hybride proposé par Renault est loin d'être stupide, et semble être une solution assez prometteuse pour les automobilistes du marché européen.
Source: Renault mise sur un hybride low cost - paris-normandie.fr
Le but est d'équiper une voiture 5 places de segment B (Citadine, sans doute Clio V?), d'une motorisation hybride rechargeable vendue à moins de 20 000euros, batterie comprise. (Alors que le prix d'une Prius Rechargeable (beaucoup plus grande cependant) est aux alentours de 40 000euros). Cet objectif est donc assez ambitieux.

Par quelle magie Renault arrivera-t-elle à faire de l'hybride rechargeable low cost?
1. La voiture sera équipée d'un moteur essence 3 cylindres 0,9L dont la puissance sera entre 68 et 95Ch.
Ce moteur sera donc moins cher que le moteur 4 cylindres Atkinson de Toyota, mais il sera aussi naturellement moins bien équilibré (vibration et son du moteur désagréable dus à la nature des 3 cylindres).

2. La motorisation sera associée à une boîte manuelle robotisée à 3 rapports. Le pilotage sera fait par un actionneur externe électrique. Le chef de projet assure qu'elle procurera les même sensations qu'une boîte à double embrayage, comme EDC ou DSG. Grâce à l'hybridation, Renault a donc simplifié la boîte, passant de 6 rapports à 3, on gagne donc en masse et en coût (contrairement à BMP6 de PSA); elle aura aussi, naturellement, un comportement plus dynamique que E-CVT de Toyota, mais ce sera aussi moins "smooth".
Mais ça correspond bien au comportement de conduite plus "brutal" (pardon, je veux dire dynamique) des européens.

3. L'embrayage sera remplacé par un moteur électrique. Ce qui permet de réduire les coûts. Cette machine à aimants permanents (à flux radial ou axial), de la forme d’une galette (10 cm d’épaisseur par 25 cm de diamètre), développe une puissance de 50 kW (68 ch) en pic et 220 Nm de couple à une vitesse maximale de 7000 tr/min. Je dois avouer que je suis curieux de connaître comment Renault remplacera l'embrayage par un moteur électrique.
4. Les électroniques de puissance seront empruntés directement de la Zoé, mais le système de récupération cinétique sera simplifié. La batterie sera spécifique et aura 1/3 de la capacité de Zoé (22kWh), soit environ 7 kWh. En comparant avec la batterie de Volkswagen Golf GTE qui fait 8,8kWh, on en déduit que l'autonomie fera environ, peut être, 50Km. Ça correspond à l'attente de la plupart des consommateurs européens.
Bref, Renault promet qu'elle sera commercialisée aux alentours de 2018. Bien que les prototypes roulent, le fait que Renault cherche encore les fournisseurs pour la mise au point du moteur électrique et du batterie montre que le développement est loin d'être aboutit.
Ceci dit, pour le moment l'architecture hybride proposé par Renault est loin d'être stupide, et semble être une solution assez prometteuse pour les automobilistes du marché européen.
Source: Renault mise sur un hybride low cost - paris-normandie.fr