La Tesla model 3 long range version 2018 améliore encore son score à l'EPA. Elle fait désormais mieux que l'icone Ioniq sur Highway (ce qui est un exploit) et talonne à 1 mpge près l'ancienne et très légère BMW i3 60 Ah en City. Ça veut dire que l'autonomie réelle EPA s'est encore améliorée, et est désormais probablement devant la S 100D qu'elle talonnait. C'est assez prodigieux quand on y pense.
Cette voiture fait l’unanimité chez les essayeurs alors que les revues de vrais journalistes (et non plus de fans) ont commencé. Par exemple, Edmunds :
Le revers de la médaille de cette amélioration, c'est qu'elle signifie que la voiture n'est toujours pas aboutie en terme de software (elle ne l'était pas en terme de hardware en octobre : exemple, ou encore, cet excellent reportage du Wall Street Journal qui n'est malheureusement plus accessible librement) : outre cette probable amélioration du pilotage de la chaîne de traction, on pourrait citer le navigateur Web encore absent sur l'écran, la commande vocale qui manque, les sièges chauffants AR non encore activés, etc...
Le dernier épisode en date de ce lamentable démarrage est "l'alcantaragate" où Tesla a changé sans prévenir personne, le matériau recouvrant les montants du pavillon, qui figurait sur les photos de la documentation. Ce problème concerne de "vrais" clients qui ont commencé à être servis en décembre 2017 et qui semblent être pour Tesla la dernière roue du carrosse : il faut produire et livrer pour que l'argent rentre, quitte à ce que ce soit n'importe quoi.
En fait, Tesla a commencé la production de sa Tesla model 3 alors que sa conception et sa mise au point n'était pas terminées, donc avec certaines pièces non définitives, et un logiciel encore en développement. Dès lors, ce qui devait arriver arrive, et le délai d'un an désormais annoncé pour atteindre les 1000 véhicules/jour à partir du démarrage de la série est très mauvais comparé à ce que savent faire les autres constructeurs. De plus, je continue à prédire à terme des problèmes de qualité et fiabilité pour les (mal)heureux premiers possesseurs de cette voiture pourtant à la conception si réussie (une fois qu'elle sera achevée !).
Cette voiture fait l’unanimité chez les essayeurs alors que les revues de vrais journalistes (et non plus de fans) ont commencé. Par exemple, Edmunds :
Le revers de la médaille de cette amélioration, c'est qu'elle signifie que la voiture n'est toujours pas aboutie en terme de software (elle ne l'était pas en terme de hardware en octobre : exemple, ou encore, cet excellent reportage du Wall Street Journal qui n'est malheureusement plus accessible librement) : outre cette probable amélioration du pilotage de la chaîne de traction, on pourrait citer le navigateur Web encore absent sur l'écran, la commande vocale qui manque, les sièges chauffants AR non encore activés, etc...
Le dernier épisode en date de ce lamentable démarrage est "l'alcantaragate" où Tesla a changé sans prévenir personne, le matériau recouvrant les montants du pavillon, qui figurait sur les photos de la documentation. Ce problème concerne de "vrais" clients qui ont commencé à être servis en décembre 2017 et qui semblent être pour Tesla la dernière roue du carrosse : il faut produire et livrer pour que l'argent rentre, quitte à ce que ce soit n'importe quoi.
En fait, Tesla a commencé la production de sa Tesla model 3 alors que sa conception et sa mise au point n'était pas terminées, donc avec certaines pièces non définitives, et un logiciel encore en développement. Dès lors, ce qui devait arriver arrive, et le délai d'un an désormais annoncé pour atteindre les 1000 véhicules/jour à partir du démarrage de la série est très mauvais comparé à ce que savent faire les autres constructeurs. De plus, je continue à prédire à terme des problèmes de qualité et fiabilité pour les (mal)heureux premiers possesseurs de cette voiture pourtant à la conception si réussie (une fois qu'elle sera achevée !).