Je suis personnellement enthousiasmé par le développement de l'électrique car il apporte son lot d'innovations et demande aussi d'un peu repenser la mobilité d'hier. Cependant, il me semble que d'une certaine manière cela arrive trop tard:
L'électrique devra inévitablement passer par la case efficience pour y arriver: on a pour l'instant calquer un système électrique sur le modèle thermique d'une mobilité individuelle. L'électrique devra faire passer l'aérodynamisme, la chasse au poids, taille de pneus, etc avant tout le reste. Ainsi les consommations réelles seront contenues et l'autonomie deviendra alors acceptable (pour ceux qui comparent toujours au thermiques)
Mais aussi tant que les carburants fossiles ne seront pas taxés à hauteur de le bilan énergétique, il n'y aura pas de révolution en terme de mobilité.
- les km moyens par automobiliste ayant continuellement augmenté ces dernières années, cela ne favorise pas ce type de transport
- ce qui oblige donc les véhicules à embarquer une grande capacité de batterie (poids énorme et bilan énergétique de leurs composants bof bof, qu'on apprend à peine à recycler)
- avec une autonomie max qui se réduit fortement, par exemple en hiver à cause du chauffage (paradoxe du moteur thermique qui par son mauvais rendement produit de la chaleur et donc peut chauffer sans vraiment consommer plus)
- avec une recharge qui prend beaucoup plus de temps que le calcul théorique (car le maximum n'est utilisé qu'aux conditions favorables et jamais sur la fin de charge)
- ce qui induit de rouler entre 20 et 80% de charge pour 1) préserver la batterie 2) recharger plus vite mais qui 3) réduit encore l'autonomie
- sans aide à l'achat (comme en Suisse), l'électrique reste chère et pas si facilement rentable, à moins d'être un gros rouleur et de recharger à la maison
- les bornes rapides c'est bien beau, mais le prix au kWh est bien plus élevé que le prix domestique, ce qui réduit d'autant les possibilités d'amortissement de l'achat, en tout cas rallonge le temps qu'il faudra pour y arriver.
L'électrique devra inévitablement passer par la case efficience pour y arriver: on a pour l'instant calquer un système électrique sur le modèle thermique d'une mobilité individuelle. L'électrique devra faire passer l'aérodynamisme, la chasse au poids, taille de pneus, etc avant tout le reste. Ainsi les consommations réelles seront contenues et l'autonomie deviendra alors acceptable (pour ceux qui comparent toujours au thermiques)
Mais aussi tant que les carburants fossiles ne seront pas taxés à hauteur de le bilan énergétique, il n'y aura pas de révolution en terme de mobilité.