La Ford Mondeo Hybrid séduit dès le premier regard avec ce style très emprunté aux derniers modèles d'Aston Martin. Les quatre nervures du capot lui confèrent une impression de puissance et de solidité, prolongée par cette ligne tendue du phare avant au feu arrière.
Cette impression est renforcée par des phares tendus soulignés de feux diurnes du plus bel effet. En faisant le tour de la bête, on s’aperçoit que c’est une quatre portes plutôt longue. Il n’empêche, je trouve que c’est une très belle voiture surtout avec ce blanc Platinum aux reflets si particulier. La Mondeo flatte la rétine assurément. D’ailleurs, pendant les quelques jours où je l’ai conduite, mes voisins, les passants et les autres conducteurs croisés se sont retournés sur son passage, c’est un signe ! Pour finir sur l’aspect extérieur, il n’y a guère que les jantes 16 pouces que je trouve quelconques. Le prix de l'économie de carburant probablement.
Dès l’ouverture de la porte un peu lourde et aux joints très épais, cette voiture respire la qualité. C’est très sombre, d’inspiration germanique, mais l’intérieur de cuir noir très accueillant me semble de très belle facture (c’est une option). La qualité de finition est en très grand progrès d’après Charlotte, une responsable chez Ford France, je n’y vois honnêtement rien à redire. Si je devais jouer les journalistes obsédés de la finition germanique, ce que je ne suis pas, je dirai bien sûr que seules les parties hautes sont moussées, que la porte alterne le cuir, un plastique moussé puis un plastique dur mais franchement l’ensemble est très homogène d’aspect, bien dessiné et très bien assemblé. Comme pour les dernières Peugeot 508 ou la nouvelle Toyota Avensis, c’est une bonne nouvelle que des marques comme Ford tutoient des standards de marques premium. On ne cherchera donc plus à critiquer les voitures sur ce seul aspect. Sauf sur le manque de fantaisie peut être !
Une fois assis et la porte fermée, le siège se rapproche du volant. On trouve très vite sa position de conduite avec les nombreux réglages électriques. Le tableau de bord donne la part belle à un écran central de 8” qui regroupe plusieurs fonctions dont le GPS et le superbe moniteur d’énergie. La définition de cet écran est très bonne. Les lignes de la planche de bord sont sobres et mises en valeur par des insères type aluminium anodisé un peu partout comme sur le volant ou le levier de vitesses. On peut voir aussi des cerclages de chromes autour des portes gobelets, de la casquette centrale ou autour des curseurs du volant. La console centrale se finit par un accoudoir (un peu loin du coude à mon goût) et alterne avec un laquage noir du plus bel effet. En plus de celui de l’accoudoir, il existe un rangement sous cette console centrale pratique mais profond et qui nécessitera de quitter la route des yeux pour y chercher un stylo par exemple.
Deux autres écrans couleur de belle définition entourent le compteur de vitesse et chacun de ses écrans est pilotable depuis le volant. Leur dominante de couleur indique le niveau de sobriété du conducteur si j’ai bien compris les explications. Celui de gauche est celui qui intéresse le plus, ce sont les assistances à la conduite et les différentes « vues » ou « pages » comme autant de rapports d’ordinateur de bord sur la consommation, la puissance thermique ou électrique, le compte-tours, la température moteur ou le freinage … Très riche mais il faut un peu de temps pour trouver le rapport idéal.
Le démarrage “effectif” est lancé par le bouton “Start and stop” devenu un classique de l’automobile et la responsable Ford enchaîne directement l’explication sur les commandes vocables qui semblent plutôt bien fonctionner et qui permettent un pilotage de beaucoup de fonctions. Comme toutes les commandes vocales, il faut connaître les subtilités des mots clés mais bouton commande vocale + « Climatisation – Température 21 degrés Celcius » ou « Navigation – Destination … » ou « Ecouter message » fonctionne simplement et s’avère très pratique. Il faut quelques petites minutes pour appairer le téléphone à la voiture et entendre par exemple les messages dès leur arrivée. Sympa le Sync 2.
Il existe beaucoup de fonctions dont me parle Charlotte comme les assistances de conduite et notamment le maintien de trajectoire ou Lane Assist.
Charlotte me laisse les clés et j’enclenche le sélecteur très ferme pour passer en D. Je remets l’ODB à zéro et je règle le GPS (et je lis “Powered by Microsoft” sur le bas de la console) sur ma destination avec la commande vocale. En passant, je remarque que le moteur n’a pas démarré pendant les 5 min de notre échange et la batterie ne semble pas affectée par cet intermède. Première surprise !
Je démarre en mode électrique et je suis surpris par la vivacité d’autant le thermique ne démarre toujours pas. Je récupère mon badge à la sortie de l’immeuble de Ford France à Saint-Germain-En-Laye et c’est parti pour rejoindre Saint-Ouen.
Le silence est impressionnant, la douceur des commandes est très agréable, l’amortissement est orienté confort même à basse vitesse et même sur revêtement dégradé Les dos d’âne ou les nids de poules semblent une formalité et ne génèrent aucune gêne. La tenue de route reste pourtant très bonne car il n’y a pratiquement pas de roulis. Je commence à trouver cela agréable et un sourire apparaît sur mon visage quand enfin le moteur thermique se met en route après plusieurs centaines de mètres parcourus en électrique à bonne vitesse. Le thermique est puissant et assez silencieux, c’est une boîte CVT comme me l’a indiqué Charlotte et ça se rapproche en conception de l’offre Toyota (donc “full hybrid”) avec lequel des brevets ont été partagés. Mais en beaucoup plus feutré. Les transitions sont imperceptibles et la puissance globale qui pointe à 187ch (137,5 kW) en cumulée est vraiment satisfaisante. Nous avons 120ch (88 kW - 240 Nm) pour le moteur électrique et 140ch (102 kW - 175 Nm) pour le thermique essence en cycle Atkinson. La batterie Lithium-Ion de 1,4 kWh refroidie par air permet donc de sortir 35kW si je calcule bien. Ce qui est malgré tout suffisant pour que cette lourde berline de 1580 kg se rapproche des 9 secondes de 0 à 100 km/h.
Si l’on compare à la Prius de 1390 kg, le moteur électrique est de 60 kW et le thermique de 72 kW et 100 kW en cumulé, ce qui veut dire que la batterie délivre environ 28 kW en pointe. La Lexus IS 300h (1620 kg) est donnée avec un moteur électrique de 105 kW et 131 kW pour le thermique, la batterie délivre aussi environ 28 kW et abat le 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes.
La Mondeo est donc entre les deux propositions du groupe Toyota/Lexus à la particularité près que le mode électrique intervient très souvent et que sur les 357 km de mon trajet en alternant tout type de routes entre Saint-Germain-en-Laye et la Ferté-Gaucher, plus de la moitié (182 km) l’a été en mode VE (ou Véhicule Electrique) avec une moyenne de 5L/100km. Réellement très impressionnant selon moi.
Sur certaines portions, le moteur électrique seul pouvait maintenir un 110 ou 130 km/h pendant 2 à 3 minutes, ce qui est quasiment impossible en Prius.
En plein bouchon sur le périphérique, le moteur thermique n’a redémarré que 2 fois en 1 heure pour quelques secondes, là où une Prius aurait redémarré 4 ou 5 de fois en vidant la batterie pour cause de climatisation et obligeant à se traîner dès que la circulation repart.
La prouesse est donc réelle, Ford fait très fort sur ce point. Je me souviens que Charlotte m’avait indiqué que beaucoup d’éléments comme les pompes à eau ou la climatisation sont directement alimentées par la batterie HT. Ils sont clairement très sobres en énergie mais là n’est pas toute l’explication.
L’autre performance semble aussi venir du freinage qui est accompagné d’un assistant sur l’écran LCD de gauche où à chaque freinage un indicateur montre la récupération qui varie entre 95% et 100%. Ce qui indique que les phases où l’on freine (appui sur la pédale), le générateur a récupéré pratiquement toute l’énergie cinétique “disponible” (moyennant à mon avis une pondération de quelques données physiques qui ont été ajoutées comme tous les autres frottements). Le freinage m’a paru très facile à doser sauf sur le dernier mètre mais à de rares occasions. En tout cas, bien moins spongieux et plus naturel que sur une Prius 3 ou 2.
J’aurai aimé connaître la plage d’exploitation de la batterie Lithium, car il y a sûrement dans la réponse une explication à cette grande capacité d’usage de la batterie.
La direction électrique m’a semblé douce, d’autant que le volant est très confortable, mais peut être pas assez directe en sensation quand on enchaîne les courbes. J’ai lu qu’elle était la seule de la gamme Mondeo équipée de cette direction. Le poids de la voiture explique aussi qu’elle ne peut être menée comme une sportive compact, ce n’est pas sa vocation de toute façon.
La voiture reste imposante avec ses 4,87m et la visibilité de l’avant qui est long est un peu juste. Heureusement que le radar avant fonctionne assez bien à basse vitesse pour rappeler à l’ordre le conducteur parfois optimiste que j’ai été.
Sur la route, les corrections de l’assistant de franchissement de lignes et du maintien de trajectoire sont assez surprenants au départ, on se dit que la direction joue des siennes mais au final le confort s’en trouve amélioré et cela permet de bien rester sur sa trajectoire même si dans le périphérique avec les motos, il vaut mieux être prudent voire le désactiver (ce qu’il semble faire par lui-même dans certaines conditions mais je n’ai pas compris lesquelles).
Cette impression est renforcée par des phares tendus soulignés de feux diurnes du plus bel effet. En faisant le tour de la bête, on s’aperçoit que c’est une quatre portes plutôt longue. Il n’empêche, je trouve que c’est une très belle voiture surtout avec ce blanc Platinum aux reflets si particulier. La Mondeo flatte la rétine assurément. D’ailleurs, pendant les quelques jours où je l’ai conduite, mes voisins, les passants et les autres conducteurs croisés se sont retournés sur son passage, c’est un signe ! Pour finir sur l’aspect extérieur, il n’y a guère que les jantes 16 pouces que je trouve quelconques. Le prix de l'économie de carburant probablement.
Dès l’ouverture de la porte un peu lourde et aux joints très épais, cette voiture respire la qualité. C’est très sombre, d’inspiration germanique, mais l’intérieur de cuir noir très accueillant me semble de très belle facture (c’est une option). La qualité de finition est en très grand progrès d’après Charlotte, une responsable chez Ford France, je n’y vois honnêtement rien à redire. Si je devais jouer les journalistes obsédés de la finition germanique, ce que je ne suis pas, je dirai bien sûr que seules les parties hautes sont moussées, que la porte alterne le cuir, un plastique moussé puis un plastique dur mais franchement l’ensemble est très homogène d’aspect, bien dessiné et très bien assemblé. Comme pour les dernières Peugeot 508 ou la nouvelle Toyota Avensis, c’est une bonne nouvelle que des marques comme Ford tutoient des standards de marques premium. On ne cherchera donc plus à critiquer les voitures sur ce seul aspect. Sauf sur le manque de fantaisie peut être !
Une fois assis et la porte fermée, le siège se rapproche du volant. On trouve très vite sa position de conduite avec les nombreux réglages électriques. Le tableau de bord donne la part belle à un écran central de 8” qui regroupe plusieurs fonctions dont le GPS et le superbe moniteur d’énergie. La définition de cet écran est très bonne. Les lignes de la planche de bord sont sobres et mises en valeur par des insères type aluminium anodisé un peu partout comme sur le volant ou le levier de vitesses. On peut voir aussi des cerclages de chromes autour des portes gobelets, de la casquette centrale ou autour des curseurs du volant. La console centrale se finit par un accoudoir (un peu loin du coude à mon goût) et alterne avec un laquage noir du plus bel effet. En plus de celui de l’accoudoir, il existe un rangement sous cette console centrale pratique mais profond et qui nécessitera de quitter la route des yeux pour y chercher un stylo par exemple.
Deux autres écrans couleur de belle définition entourent le compteur de vitesse et chacun de ses écrans est pilotable depuis le volant. Leur dominante de couleur indique le niveau de sobriété du conducteur si j’ai bien compris les explications. Celui de gauche est celui qui intéresse le plus, ce sont les assistances à la conduite et les différentes « vues » ou « pages » comme autant de rapports d’ordinateur de bord sur la consommation, la puissance thermique ou électrique, le compte-tours, la température moteur ou le freinage … Très riche mais il faut un peu de temps pour trouver le rapport idéal.
Le démarrage “effectif” est lancé par le bouton “Start and stop” devenu un classique de l’automobile et la responsable Ford enchaîne directement l’explication sur les commandes vocables qui semblent plutôt bien fonctionner et qui permettent un pilotage de beaucoup de fonctions. Comme toutes les commandes vocales, il faut connaître les subtilités des mots clés mais bouton commande vocale + « Climatisation – Température 21 degrés Celcius » ou « Navigation – Destination … » ou « Ecouter message » fonctionne simplement et s’avère très pratique. Il faut quelques petites minutes pour appairer le téléphone à la voiture et entendre par exemple les messages dès leur arrivée. Sympa le Sync 2.
Il existe beaucoup de fonctions dont me parle Charlotte comme les assistances de conduite et notamment le maintien de trajectoire ou Lane Assist.
Charlotte me laisse les clés et j’enclenche le sélecteur très ferme pour passer en D. Je remets l’ODB à zéro et je règle le GPS (et je lis “Powered by Microsoft” sur le bas de la console) sur ma destination avec la commande vocale. En passant, je remarque que le moteur n’a pas démarré pendant les 5 min de notre échange et la batterie ne semble pas affectée par cet intermède. Première surprise !
Je démarre en mode électrique et je suis surpris par la vivacité d’autant le thermique ne démarre toujours pas. Je récupère mon badge à la sortie de l’immeuble de Ford France à Saint-Germain-En-Laye et c’est parti pour rejoindre Saint-Ouen.
Le silence est impressionnant, la douceur des commandes est très agréable, l’amortissement est orienté confort même à basse vitesse et même sur revêtement dégradé Les dos d’âne ou les nids de poules semblent une formalité et ne génèrent aucune gêne. La tenue de route reste pourtant très bonne car il n’y a pratiquement pas de roulis. Je commence à trouver cela agréable et un sourire apparaît sur mon visage quand enfin le moteur thermique se met en route après plusieurs centaines de mètres parcourus en électrique à bonne vitesse. Le thermique est puissant et assez silencieux, c’est une boîte CVT comme me l’a indiqué Charlotte et ça se rapproche en conception de l’offre Toyota (donc “full hybrid”) avec lequel des brevets ont été partagés. Mais en beaucoup plus feutré. Les transitions sont imperceptibles et la puissance globale qui pointe à 187ch (137,5 kW) en cumulée est vraiment satisfaisante. Nous avons 120ch (88 kW - 240 Nm) pour le moteur électrique et 140ch (102 kW - 175 Nm) pour le thermique essence en cycle Atkinson. La batterie Lithium-Ion de 1,4 kWh refroidie par air permet donc de sortir 35kW si je calcule bien. Ce qui est malgré tout suffisant pour que cette lourde berline de 1580 kg se rapproche des 9 secondes de 0 à 100 km/h.
Si l’on compare à la Prius de 1390 kg, le moteur électrique est de 60 kW et le thermique de 72 kW et 100 kW en cumulé, ce qui veut dire que la batterie délivre environ 28 kW en pointe. La Lexus IS 300h (1620 kg) est donnée avec un moteur électrique de 105 kW et 131 kW pour le thermique, la batterie délivre aussi environ 28 kW et abat le 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes.
La Mondeo est donc entre les deux propositions du groupe Toyota/Lexus à la particularité près que le mode électrique intervient très souvent et que sur les 357 km de mon trajet en alternant tout type de routes entre Saint-Germain-en-Laye et la Ferté-Gaucher, plus de la moitié (182 km) l’a été en mode VE (ou Véhicule Electrique) avec une moyenne de 5L/100km. Réellement très impressionnant selon moi.
Sur certaines portions, le moteur électrique seul pouvait maintenir un 110 ou 130 km/h pendant 2 à 3 minutes, ce qui est quasiment impossible en Prius.
En plein bouchon sur le périphérique, le moteur thermique n’a redémarré que 2 fois en 1 heure pour quelques secondes, là où une Prius aurait redémarré 4 ou 5 de fois en vidant la batterie pour cause de climatisation et obligeant à se traîner dès que la circulation repart.
La prouesse est donc réelle, Ford fait très fort sur ce point. Je me souviens que Charlotte m’avait indiqué que beaucoup d’éléments comme les pompes à eau ou la climatisation sont directement alimentées par la batterie HT. Ils sont clairement très sobres en énergie mais là n’est pas toute l’explication.
L’autre performance semble aussi venir du freinage qui est accompagné d’un assistant sur l’écran LCD de gauche où à chaque freinage un indicateur montre la récupération qui varie entre 95% et 100%. Ce qui indique que les phases où l’on freine (appui sur la pédale), le générateur a récupéré pratiquement toute l’énergie cinétique “disponible” (moyennant à mon avis une pondération de quelques données physiques qui ont été ajoutées comme tous les autres frottements). Le freinage m’a paru très facile à doser sauf sur le dernier mètre mais à de rares occasions. En tout cas, bien moins spongieux et plus naturel que sur une Prius 3 ou 2.
J’aurai aimé connaître la plage d’exploitation de la batterie Lithium, car il y a sûrement dans la réponse une explication à cette grande capacité d’usage de la batterie.
La direction électrique m’a semblé douce, d’autant que le volant est très confortable, mais peut être pas assez directe en sensation quand on enchaîne les courbes. J’ai lu qu’elle était la seule de la gamme Mondeo équipée de cette direction. Le poids de la voiture explique aussi qu’elle ne peut être menée comme une sportive compact, ce n’est pas sa vocation de toute façon.
La voiture reste imposante avec ses 4,87m et la visibilité de l’avant qui est long est un peu juste. Heureusement que le radar avant fonctionne assez bien à basse vitesse pour rappeler à l’ordre le conducteur parfois optimiste que j’ai été.
Sur la route, les corrections de l’assistant de franchissement de lignes et du maintien de trajectoire sont assez surprenants au départ, on se dit que la direction joue des siennes mais au final le confort s’en trouve amélioré et cela permet de bien rester sur sa trajectoire même si dans le périphérique avec les motos, il vaut mieux être prudent voire le désactiver (ce qu’il semble faire par lui-même dans certaines conditions mais je n’ai pas compris lesquelles).
Fichiers joints
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