Je comprends tout à fait que si Toyota éloignait sa Prius du modèle de la voiture aérodynamique, condition de ses meilleurs scores énergétique et émissif, celle-ci perdrait son image de fer de lance technologique.
Par voie de conséquence, les possesseurs de cette icône voient d'un très mauvais oeil la pression du marché sur le risque de mutation de celle-ci.
Je comprends aussi les allergiques aux calandres droites et hautes de SUV, complètement antinomiques avec les principes de l'aérodynamique.
Je déplore que désormais, en hybride, la recherche d'une position de conduite légèrement surélevée pour un véhicule de dimension manoeuvrable m'ait obligé à me tourner vers le C-HR.
Aussi je réitère mon souhait de voir revenir sur le marché des monospaces de 4 à 4m30,4m40 maxi, dont la surface frontale et l'aérodynamique , y compris arrière dans l'esprit de la P4 ou des concepts Toyota, permettraient d'associer score environnemental et position de conduite plus contemporaine. La Prius 4 ne pourra pas, je crois, prendre ce virage, bien qu'elle pourrait par là relever le défi du succès attendu de sa concurrente immédiate dans la marque, la prochaine Auris (Verso le retour?) si celle-ci prenait ce chemin.
Bref, si sur la base d'une C-HR apparaissait une "Auris +" la Prius pourrait tenter sa course à l'excellence mais avec la certitude de perdre des marchés. L'excellence est sa seule chance ...
