Dans une récente étude menée par la start-up autrichienne Aviloo Battery Diagnostics, les résultats confirment ce que beaucoup soupçonnaient depuis longtemps : la recharge rapide a un impact significatif sur la dégradation des batteries des véhicules électriques, et ce dès la première charge.
L'enquête, qui s'est déroulée sur une période de trois ans et a impliqué 160 modèles de voitures électriques de différentes marques, s'est penchée sur la corrélation entre l'état de santé des batteries de traction et les taux de charge rapide.
L'enquête arrive à la conclusion suivante : la chaleur générée par la recharge rapide (au sein du la batterie donc) détériore les composants des cellules de la batterie.
Selon les chiffres publiés par Aviloo, les véhicules dotés de la fonctionnalité de "charge rapide" ont montré une diminution de la santé de leur batterie par rapport à ceux qui ne disposaient pas de cette fonctionnalité. La dégradation est d'environ 17 % pour un kilométrage compris entre 180.000 et 200.000 kilomètres, et de 7,5 % pour un autre échantillon de véhicules ayant parcouru entre 80.000 et 100.000 kilomètres.
Les auteurs de l'étude soulignent qu'il existe une tendance significative à la diminution de la santé de la batterie avec l'augmentation du kilométrage et une utilisation plus fréquente de la charge rapide. De plus, une charge rapide permanente peut entraîner une dégradation proportionnelle au kilométrage parcouru. Par exemple, si un véhicule est exclusivement rechargé en mode rapide, l'usure supplémentaire causée par ces charges rapides est d'environ 7,5 % après 100.000 kilomètres et d'environ 17 % après 200.000 kilomètres.
Les bornes de recharge rapide (à partir de 43 kW), dont la puissance peut atteindre jusqu'à 360 kW, sont équipées de systèmes de régulation pour limiter les dommages. Cependant, la chaleur générée par la recharge rapide continue de détériorer les batteries à long terme. Face à ces constatations, l'article de Auto-Infos souligne l'importance de prendre en compte plusieurs paramètres lors de la recharge d'un véhicule électrique, tels que les variations de température et d'humidité. Il insiste également sur l'importance d'avoir des informations détaillées sur l'état de santé de la batterie, telles que le "SoH" (State of Health), le nombre de cycles de charge/décharge et l'année de fabrication de la batterie, afin de calculer sa valeur résiduelle.
Ces résultats soulignent l'importance de trouver un équilibre entre la recharge rapide et la préservation de la santé des batteries des véhicules électriques. Il est essentiel de prendre en compte les recommandations du fabricant et de suivre les bonnes pratiques en matière de recharge afin de maximiser la durée de vie des batteries.
Dans la vraie vie, il est peu probable que les utilisateurs de véhicule électrique se soucient de cela hormis au moment de la vente car il existe peu de moyens pour le commun des mortels de s'assurer de telles donnée techniques.-
Cela m'amène à dire que la batterie reste un sujet environnemental et économique concernant son cycle de vie.
Source supplémentaire : https://www.auto-infos.fr/article/o...e-la-batterie-d-un-vehicule-electrique.271296
L'enquête, qui s'est déroulée sur une période de trois ans et a impliqué 160 modèles de voitures électriques de différentes marques, s'est penchée sur la corrélation entre l'état de santé des batteries de traction et les taux de charge rapide.
L'enquête arrive à la conclusion suivante : la chaleur générée par la recharge rapide (au sein du la batterie donc) détériore les composants des cellules de la batterie.
Selon les chiffres publiés par Aviloo, les véhicules dotés de la fonctionnalité de "charge rapide" ont montré une diminution de la santé de leur batterie par rapport à ceux qui ne disposaient pas de cette fonctionnalité. La dégradation est d'environ 17 % pour un kilométrage compris entre 180.000 et 200.000 kilomètres, et de 7,5 % pour un autre échantillon de véhicules ayant parcouru entre 80.000 et 100.000 kilomètres.
Les auteurs de l'étude soulignent qu'il existe une tendance significative à la diminution de la santé de la batterie avec l'augmentation du kilométrage et une utilisation plus fréquente de la charge rapide. De plus, une charge rapide permanente peut entraîner une dégradation proportionnelle au kilométrage parcouru. Par exemple, si un véhicule est exclusivement rechargé en mode rapide, l'usure supplémentaire causée par ces charges rapides est d'environ 7,5 % après 100.000 kilomètres et d'environ 17 % après 200.000 kilomètres.
Les bornes de recharge rapide (à partir de 43 kW), dont la puissance peut atteindre jusqu'à 360 kW, sont équipées de systèmes de régulation pour limiter les dommages. Cependant, la chaleur générée par la recharge rapide continue de détériorer les batteries à long terme. Face à ces constatations, l'article de Auto-Infos souligne l'importance de prendre en compte plusieurs paramètres lors de la recharge d'un véhicule électrique, tels que les variations de température et d'humidité. Il insiste également sur l'importance d'avoir des informations détaillées sur l'état de santé de la batterie, telles que le "SoH" (State of Health), le nombre de cycles de charge/décharge et l'année de fabrication de la batterie, afin de calculer sa valeur résiduelle.
Ces résultats soulignent l'importance de trouver un équilibre entre la recharge rapide et la préservation de la santé des batteries des véhicules électriques. Il est essentiel de prendre en compte les recommandations du fabricant et de suivre les bonnes pratiques en matière de recharge afin de maximiser la durée de vie des batteries.
Dans la vraie vie, il est peu probable que les utilisateurs de véhicule électrique se soucient de cela hormis au moment de la vente car il existe peu de moyens pour le commun des mortels de s'assurer de telles donnée techniques.-
Cela m'amène à dire que la batterie reste un sujet environnemental et économique concernant son cycle de vie.
Source supplémentaire : https://www.auto-infos.fr/article/o...e-la-batterie-d-un-vehicule-electrique.271296