J'ai une petite et modeste expérience de la montagne en général et du vtt. J'ai essayé une fois un modèle électrique performant. J'ai été bluffé par la facilité offerte, du point de vue de l'effort effectivement, mais aussi du point de vue technique par endroit pour grimper.
Mon avis est que ça met des endroits jusqu'alors réservé aux assidus à la portée d'à peu près tout le monde qui sert faire du vélo sans les roulettes.
Bien quand il s'agit de personne ayant des soucis de santé, prenant de l'âge, pouvant être intégrées dans un groupe plus affuté...
Moins bien parce que ça crée un décalage entre le niveau technique, l'expérience et les terrains explorés, car il faut bien descendre ce qu'on a monté, et ça se fait donc à l'arrache : sécurité de l'usager et des personnes croisées au détour d'un virage...
Moins bien parce que ça bouffe beaucoup plus les chemins grâce à la puissance et au couple généreusement offert, la limitation légale étant sur la vitesse, ce qui n'est pas adapté en tout terrain.
Il faudrait peut-être pour protéger les chemins et limiter l'engouement (désolé pour la croissance et le commerce) limiter puissance et/ou couple, de façon à ce que ce genre d'engin ne permette pas de monter plus vite qu'un vttiste de base, ce qui suffirait pour les gens limités physiquement, et obligerait ceux qui en veulent plus à se sortir les doigts. Du coup en prime il y en aurait moins, les gens aptes au pédalage pédaleraient pour de vrai pour aller vite ou feraient autre chose.
Il faut bien se rendre compte que 500W disponibles à tout moment le temps qu'on veut par rapport à un cycliste "normal" c'est énorme. Il faut redéfinir la frontière entre engin motorisé (interdits de sentier) et vélo pour le VTT.
Sur les 4*4 hors réseau routier, que dire, à part les secours, les agriculteurs de montagne et les forestiers...