Pour essayer d'éclairer nos comportements, une lecture recommandable en français :
https://www.babelio.com/livres/Bohler-Le-Bug-humain/1123843
https://www.babelio.com/livres/Bohler-Le-Bug-humain/1123843
Dommage, peu d'autres journaux parlent d'un tel évènement.
On demande aux élus le retour des néonicotinoïdes sur l’enrobage des semences, le temps de trouver une alternative.
Tu ne vas pas me dire qu l'Etat et les betteraviers n'étaient pas au courant de cette maladie, s'ils utilisaient des pesticides depuis X années c'étaient bien dans le but de "protéger" les récoltes, ou alors c'était juste pour nous empoisonner.Sur la question de betterave, c'est la survie de la filière betterave dont il est en jeu en France.
C'est pas qu'une question de fric. Il faut vraiment éviter de simplifier à l'extrême les décisions politiques.
Mais comme quoi, en France, on politise vraiment trop tous les choses.
Tout devient blanc ou noir...
Comme si demain je souhaite interdire les métros RATP parce que ça génère des particules liés au freinage des rames.
Si le gouvernement n'est pas d'accord, est ce que c'est qu'une question de "fric devant la planète"?
Pour les métros ça change doucement à chaque remplacement de matériel roulant, petit à petit on trouve des solutions.Comme si demain je souhaite interdire les métros RATP parce que ça génère des particules liés au freinage des rames.
Si le gouvernement n'est pas d'accord, est ce que c'est qu'une question de "fric devant la planète"?
C’est très simple : avant les méchants pesticides, les vilains engrais azotés et le salaud de pétrole (=mécanisation de l’agriculture), 80% des Anciens travaillaient dans des champs sept jours sur sept, n’allaient pas à l’école, n’avaient pas de loisirs, n’avaient pas de retraite - ils bossaient tant que leur force leur permettait. Et malgré tout ça il se tapaient régulièrement des famines sévères qui décimaient des populations complètes. Mauvaise météo ? Famine. Maladie des plantes ? Famine. Invasion de nuisibles ? Famine.Comment faisaient les "anciens" avant les pesticides?
Je ne dis pas qu'il faut revenir à une agriculture du 19eme siècle, en citant "comment faisaient nos anciens?" je voulais dire "ils ont sans doute été confrontés à cette maladie et quel était leur remède?"C’est très simple : avant les méchants pesticides, les vilains engrais azotés et le salaud de pétrole (=mécanisation des l’agriculture), 80% des Anciens travaillaient dans des champs sept jours sur sept, n’allaient pas à l’école, n’avaient pas de loisirs, n’avaient pas de retraite - ils bossaient tant que leur force leur permettait. Et malgré tout ça il se tapaient des famines sévères qui décimaient des populations complètes. Mauvaise météo ? Famine. Maladie des plantes ? Famines. Nuisibles ? Famine.
Avant la révolution de 1917, et jusque dans les années 20, les paysans russes en étaient arrivés à manger leurs enfants.
Faute d’insecticides, l’Afrique et d’autres pays « du sud » sont encore régulièrement ravagés par des criquets, avec à la clé pénurie de nourriture.
En Europe depuis la 2e guerre on a complètement oublié le concept de famine, et on croit que c’est « naturel » que la bouffe pousse en (sur)abondance. A force d’écouter certains monter en épingle quelques sujets mineurs on a largement oublié d’où on vient et les raisons pour lesquelles on en est arrivés là.
On doit interdire les produits pour lesquels l’impact sur la santé ou l’environnement est établi et qui ont plus d’inconvénients que d’avantages. Mais il faut aussi se rappeler ce qu’était « l’agriculture naturelle de nos grands-parents », et ne pas se fixer ça comme objectif par principe.
Je ne dis pas qu'il faut revenir à une agriculture du 19eme siècle, en citant "comment faisaient nos anciens?" je voulais dire "ils ont sans doute été confrontés à cette maladie et quel était leur remède?"
Comme dit par l'institut de la betterave, des auxiliaires comme les coccinelles sont les meilleurs prédateurs des pucerons, peut-être faut-il lâcher des milliers de cox sur les plantations.
Des solutions autres existent, l'Etat aurait aussi pu aider et rappeler aux betteraviers que des pesticides moins agressifs sont possibles et surtout que des solutions naturelles existent.
après, je l'avoue, j'ai moi-même acheté des coccinelles pour manger les pucerons qui ravageaient mes plantations, certes certaines se sont barrées ailleurs, c'est chiant à poser etc.. alors je n'imagine même pas sur une plantation de X hectares, mais pulvériser des pesticides est tout aussi contraignant.