Je ne pense pas que ça vient de l'aspect "bio" mais de tout ce qu'il y a autour - choix des variétés et moment de la récolte en particulier et en général le fait de ne pas chercher la rentabilité au maximum.
[Maison] Jardinage naturel - Permaculture
- Auteur de la discussion ziocar
- Date de début
Le "manque de saveur" des légumes est lié à de nombreuses causes dont celles que tu as citées mais, à mon avis, encore plus aux traitements auxquels ils sont soumis pour améliorer l'aspect visuel, aux conservateurs pour les garder longtemps sur les étals et à tous les pesticides pour ne pas perdre la récolte.
Un petit exemple : la grappe de tomates est l'un des légumes qui, plus que les autres, fait l'objet d'une grande attention. Jusqu'à il y a 20 ans, ils étaient transportés lorsqu'ils étaient incomplètement mûrs, pour éviter qu'ils ne se détériorent pendant le voyage, mais ils n'atteignaient jamais leur pleine maturité. Puis, grâce à la découverte de certains gènes liés au mûrissement, des deux variétés Grappolo Rosso et Ciliegino : les gènes dits rin, de l'anglais ripening inhibitor. Cela a permis aux tomates d'avoir une longue vie sur les étagères, puis aussi dans nos réfrigérateurs, au détriment de la teneur en lycopène, l'un des antioxydants présents dans les tomates.
Certes, tous les produits que l'on trouve dans les rayons ne sont pas mauvais, mais, d'après mon expérience, entre le meilleur produit commercial et le mien, la différence est considérable.
Pour en revenir au remède à la bière, cela fait maintenant deux nuits que je vérifie et je n'ai vu aucun escargot avec ou sans coquille.
Un petit exemple : la grappe de tomates est l'un des légumes qui, plus que les autres, fait l'objet d'une grande attention. Jusqu'à il y a 20 ans, ils étaient transportés lorsqu'ils étaient incomplètement mûrs, pour éviter qu'ils ne se détériorent pendant le voyage, mais ils n'atteignaient jamais leur pleine maturité. Puis, grâce à la découverte de certains gènes liés au mûrissement, des deux variétés Grappolo Rosso et Ciliegino : les gènes dits rin, de l'anglais ripening inhibitor. Cela a permis aux tomates d'avoir une longue vie sur les étagères, puis aussi dans nos réfrigérateurs, au détriment de la teneur en lycopène, l'un des antioxydants présents dans les tomates.
Certes, tous les produits que l'on trouve dans les rayons ne sont pas mauvais, mais, d'après mon expérience, entre le meilleur produit commercial et le mien, la différence est considérable.
Pour en revenir au remède à la bière, cela fait maintenant deux nuits que je vérifie et je n'ai vu aucun escargot avec ou sans coquille.
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A mon avis, le manque de saveur vient essentiellement du fait que les tomates dans les magasins et dans notre potager ne sont pas de la même variété et ne sont pas récoltées au même degré de maturité.
Il faut aussi se mettre à la place du maraîcher qui ne veut pas perdre la moitié de sa récolte parce qu'il doit la transporter jusqu'au commerçant puis que le commerçant ne peut pas tout vendre dans les 2 ou 3 jours.
On confond souvent bon au goût et bon pour la santé et on assimile souvent bio et bon pour la santé. Mais je ne crois pas que le lycopène donne un goût particulier, ni les traitements phytosanitaires.
Moi aussi je préfère largement les tomates de mon jardin.
Mais parfois je me demande : seraient-elles aussi bonnes si quelqu'un les mettait (sans que je le sache) dans un supermarché ?
Il faut aussi se mettre à la place du maraîcher qui ne veut pas perdre la moitié de sa récolte parce qu'il doit la transporter jusqu'au commerçant puis que le commerçant ne peut pas tout vendre dans les 2 ou 3 jours.
On confond souvent bon au goût et bon pour la santé et on assimile souvent bio et bon pour la santé. Mais je ne crois pas que le lycopène donne un goût particulier, ni les traitements phytosanitaires.
Moi aussi je préfère largement les tomates de mon jardin.
Mais parfois je me demande : seraient-elles aussi bonnes si quelqu'un les mettait (sans que je le sache) dans un supermarché ?
J'ignore presque tout de ce que l'on fait ou ne fait pas aux légumes de supermarchés, mais si l'on considère qu'Almeria, 27.000 hectares de culture, (allez faire un tour au dessus à l'aide de Google Earth, c'est impressionnant) est le grenier agricole de l'Europe qui fourni tous les supermarchés du continent avec des fruits et des légumes cultivés hors sol, on est en droit de se demander ce qui compose ces végétaux au final.
Il y a fort à parier qu'un substrat artificiel et uniforme dénature les textures et les saveurs. La terre, à mon sens, est un des facteur le plus important dans ces aspects-là. A variété identique, un fruit et un légume cultivé à un endroit précis ne développera pas les même caractéristiques que s'il est cultivé ailleurs. C'est la notion de terroir.
Pour prendre le simple exemple des tomates de supermarché, en aveugle, je suis parfaitement incapable de les différencier. Des fruits farineux et sans goûts, vaguement acido-sucrés. A tel point qu'avant d'avoir l'opportunité de faire un potager sur mon terrain, je pensais ne pas les aimer. Or, que nenni ! Mes tomates sont des fruits juteux, fermes, aux saveurs fortes et bien différenciées suivant les variétés. Quelle raison y aurait-il qu'il en aille autrement avec les autres fruits et légumes ?
Le fait d'avoir les racines baignant dans un liquide "nourricier" et phytosanitaire contenant des apports dosés de substances qu'on ne retrouve même pas dans les sols quels qu'ils soient doit forcément avoir un impact sur l'aspect, la texture et le goût comparativement à ceux qui on les racines dans un ensemble de minéraux et de matières organiques en décomposition qui constituent leur substrat naturel. Je ne vois vraiment pas comment il pourrait en être autrement.
Et pour finir d'enfoncer Almeria, j'ajouterai que mon beau-fils, colombien, ayant quitté Medellin à l'âge de 17 ans pour l'Europe en transitant par les Canaries et ensuite l'Espagne, a travaillé un temps dans ces serres andalouses qui génèrent une quantité phénoménale (en tonnes annuelles) de déchets plastiques, la plupart rejetés dans l'océan, ainsi que des conditions de travail fort proche de l'esclavagisme.
Non, décidément, même à saveur égale, je ne mange plus de ce pain-là.
Tout ce que je ne peux pas produire moi-même, notamment l'hiver, je l'achète chez un maraicher local qui travaille également en permaculture sur sol non travaillé.
Il y a fort à parier qu'un substrat artificiel et uniforme dénature les textures et les saveurs. La terre, à mon sens, est un des facteur le plus important dans ces aspects-là. A variété identique, un fruit et un légume cultivé à un endroit précis ne développera pas les même caractéristiques que s'il est cultivé ailleurs. C'est la notion de terroir.
Pour prendre le simple exemple des tomates de supermarché, en aveugle, je suis parfaitement incapable de les différencier. Des fruits farineux et sans goûts, vaguement acido-sucrés. A tel point qu'avant d'avoir l'opportunité de faire un potager sur mon terrain, je pensais ne pas les aimer. Or, que nenni ! Mes tomates sont des fruits juteux, fermes, aux saveurs fortes et bien différenciées suivant les variétés. Quelle raison y aurait-il qu'il en aille autrement avec les autres fruits et légumes ?
Le fait d'avoir les racines baignant dans un liquide "nourricier" et phytosanitaire contenant des apports dosés de substances qu'on ne retrouve même pas dans les sols quels qu'ils soient doit forcément avoir un impact sur l'aspect, la texture et le goût comparativement à ceux qui on les racines dans un ensemble de minéraux et de matières organiques en décomposition qui constituent leur substrat naturel. Je ne vois vraiment pas comment il pourrait en être autrement.
Et pour finir d'enfoncer Almeria, j'ajouterai que mon beau-fils, colombien, ayant quitté Medellin à l'âge de 17 ans pour l'Europe en transitant par les Canaries et ensuite l'Espagne, a travaillé un temps dans ces serres andalouses qui génèrent une quantité phénoménale (en tonnes annuelles) de déchets plastiques, la plupart rejetés dans l'océan, ainsi que des conditions de travail fort proche de l'esclavagisme.
Non, décidément, même à saveur égale, je ne mange plus de ce pain-là.
Tout ce que je ne peux pas produire moi-même, notamment l'hiver, je l'achète chez un maraicher local qui travaille également en permaculture sur sol non travaillé.
Le respect des saisons aussi, l'exposition au soleil naturel est super important. Le respect de la terre naturelle, la laisser reposer, respirer.
L'idéal c'est de découper son potager en fonction des saisons, quand la saison est fini = terre au repos (bêchage, apport en nutriment naturel, compost, épluchures puis on retourne un peu la terre avant de planter).
Respecter la nature aussi, il y a des plantes, arbres fruitier qui ne donnerons pas ou peu de fruit en fonction du climat et donc du lieu où vous habitez.
Sinon les fruits seront "blanc" à l'intérieur comme les tomates au supermarché les 3/4 de l'année.
L'idéal c'est de découper son potager en fonction des saisons, quand la saison est fini = terre au repos (bêchage, apport en nutriment naturel, compost, épluchures puis on retourne un peu la terre avant de planter).
Respecter la nature aussi, il y a des plantes, arbres fruitier qui ne donnerons pas ou peu de fruit en fonction du climat et donc du lieu où vous habitez.
Sinon les fruits seront "blanc" à l'intérieur comme les tomates au supermarché les 3/4 de l'année.
Rascar Capac,
Bwoah_Kimi je suis d'accord avec vos pensées, acheter ses fruits et légumes dans un petit magasin, surtout si le commerçant les cultive lui-même, est une bonne chose mais, malheureusement, dans les grandes villes comme Paris, Rome, etc. il n'y a pas de magasins de légumes pour tout le monde, sans compter que les gens recherchent la commodité de trouver tous les articles dans un seul grand magasin (pain, viande, poisson, etc.).Un autre problème contemporain est le désir de manger nécessairement des fruits et légumes hors saison, ce qui oblige de nombreux produits à être importés ou, pire encore, oblige les grands agriculteurs à corriger la saisonnalité avec des remèdes chimiques.
Ceux qui ont la chance, comme moi, d'avoir un terrain se rendent compte de la différence entre le grand magasin et leur propre potager.
Un autre "truc" pour avoir une bonne récolte de légumes est aussi de changer chaque année la position des plantes, si l'année dernière j'ai planté des tomates dans une partie de mon jardin, cette année je les planterai à un autre endroit.
J'ai eu la chance de vivre jusqu'à 18 ans dans un pays où mes parents avaient de grands champs cultivés comme travail mais, de toute façon, ils avaient aussi un potager personnel pour l'autoconsommation, et bien la différence entre les deux produits, bien qu'ils essayaient d'utiliser le moins possible de remèdes phytosanitaires, était évidente pourtant les plantes et la terre étaient les mêmes.
Pour défendre les produits des grandes surfaces, je dois dire qu'au moins depuis 10 ans, ils sont un peu plus contrôlés et doivent respecter des paramètres maximums comme "pollution par les pesticides", autrefois, au contraire, on utilisait la chimie sans scrupules mais, de toute façon, ils perdent une partie de leur qualité tant biologique que gustative.
Le goût et le plaisir de manger quelque chose sont des émotions, des choses très subjectives pour lesquelles le rationnel n'a pas beaucoup de place. Pour cette raison les fruits et légumes de son jardin seront toujours les meilleurs. Et les dessins de ses enfants les plus beaux.
Un ami m'a dit une fois que les œufs bio étaient bien meilleurs. J'ai fait un test en aveugle pour comparer le goût des œufs de poules en cage, les œufs de plein air et les œufs bio. 3 œufs au plat plus tard, impossible à discerner. Mais je ne remets pas en cause le fait qu'il les trouve meilleurs.
Un ami m'a dit une fois que les œufs bio étaient bien meilleurs. J'ai fait un test en aveugle pour comparer le goût des œufs de poules en cage, les œufs de plein air et les œufs bio. 3 œufs au plat plus tard, impossible à discerner. Mais je ne remets pas en cause le fait qu'il les trouve meilleurs.
Je ne nie pas qu'il y ait aussi un effet "placebo" qui affecte mon jugement puisque je les cultive moi-même, mais la différence entre un produit "authentique" et un produit "aidé" est perceptible.
Il est clair que tous les produits trouvés dans les magasins ne sont pas fortement "drogués" et, par conséquent, il n'est parfois pas facile de les distinguer.
Pour les œufs, je m'approvisionne auprès d'un ami qui possède une ferme d'élevage en plein air, comme dans le passé, lorsque la production baisse, je suis obligée de les acheter en magasin et bien que je choisisse ceux qui sont élevés au sol, la différence se fait sentir.
Surtout si je les mange à la coque ou sur le plat, la différence la plus substantielle se fait sentir dans le jaune d'œuf, si vous les faites frire en les mélangeant tout le goût est partiellement couvert par l'huile.
EDIT: merci à celui qui a réécrit le titre et déplacé cette discussion dans la bonne section...
Il est clair que tous les produits trouvés dans les magasins ne sont pas fortement "drogués" et, par conséquent, il n'est parfois pas facile de les distinguer.
Pour les œufs, je m'approvisionne auprès d'un ami qui possède une ferme d'élevage en plein air, comme dans le passé, lorsque la production baisse, je suis obligée de les acheter en magasin et bien que je choisisse ceux qui sont élevés au sol, la différence se fait sentir.
Surtout si je les mange à la coque ou sur le plat, la différence la plus substantielle se fait sentir dans le jaune d'œuf, si vous les faites frire en les mélangeant tout le goût est partiellement couvert par l'huile.
EDIT: merci à celui qui a réécrit le titre et déplacé cette discussion dans la bonne section...
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Cela me rapelle une histoire vécue de café qui change de gout suivant la couleur de la tasse! C'est le résultat qui compte, être heureux et faire des heureux!
J'adore l'abricot...mais ceux qu'on trouve en GS sont généralement sans aucun gout ! Même les bios sont maintenant souvent fadasses.
Le fermier dit toujours que ses produits sont les meilleurs mais, dans mon cas, ils sont vraiment savoureux...
Et voici mes perma-recycleuses de Déchets organiques, au travail :
Les Éboueurs applaudissent ! La poubelle de la Cuisine aussi!
Pour les yeux de lynx : 3 couleurs de coquilles différentes avec 3 couleurs de poules . On se tâte encore pour la race sud américaine qui pond des œufs verts (succulents, au demeurant !)
Les Éboueurs applaudissent ! La poubelle de la Cuisine aussi!
Pour les yeux de lynx : 3 couleurs de coquilles différentes avec 3 couleurs de poules . On se tâte encore pour la race sud américaine qui pond des œufs verts (succulents, au demeurant !)
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J'ai attendu les résultats avant de vous parler d'un système permettant de conserver une pelouse saine et de qualité :
Je les ai utilisés sous les chaussures
Ils font des trous de 5 cm de profondeur qui, d'une part, adoucissent le sol et, d'autre part, permettent à l'eau de pénétrer plus profondément et encouragent ainsi les racines à aller plus en profondeur.
Ma pelouse est en plein soleil et soumise à des vents chauds, l'année dernière certaines parties souffraient, cette année la pelouse est homogène.
Je les ai utilisés sous les chaussures
Ils font des trous de 5 cm de profondeur qui, d'une part, adoucissent le sol et, d'autre part, permettent à l'eau de pénétrer plus profondément et encouragent ainsi les racines à aller plus en profondeur.
Ma pelouse est en plein soleil et soumise à des vents chauds, l'année dernière certaines parties souffraient, cette année la pelouse est homogène.
Merci, en fait j'ai fait beaucoup de travail dessus, d'abord j'ai nivelé le sol à la main, puis j'ai eu un camion chargé de terre "végétale" (terre sélectionnée sans pierres) et je l'ai étalée et nivelée, j'ai passé un grand tube de béton dessus pour la compacter, j'ai ratissé et semé.
J'aime beaucoup jardiner et avoir un potager, bien sûr je ne suis pas un vrai professionnel mais je trouve que ce travail en extérieur, bien que fatiguant, est une panacée pour le corps et l'esprit.
J'aime beaucoup jardiner et avoir un potager, bien sûr je ne suis pas un vrai professionnel mais je trouve que ce travail en extérieur, bien que fatiguant, est une panacée pour le corps et l'esprit.
Essai le purin de prêle, un des 3 purins que je me sers dans mon potager avec l'ortie et la consoude.
DOUTEUX84 merci pour les conseils, je vais essayer, le problème depuis 2-3 ans est que dans ma région sont arrivés les papillons noirs orientaux (Ricania speculum), ils sucent la sève des feuilles tuant la plante, il n'y a aucun remède ni naturel ni chimique.La seule chose à faire est de brûler les branches où elles pondent leurs œufs, mais c'est un travail futile car je suis au milieu de la campagne et je ne peux pas brûler toutes les branches infestées sur la propriété d'autres personnes.
Enfin, le dur travail est terminé, après 6 jours de travail (en fait un jour et demi si l'on compte les heures, j'ai travaillé après mon travail normal) j'ai réussi à démonter la palissade qui, à cause d'un affaissement du sol, avait basculé et j'ai tout remonté.
Je ne voulais pas utiliser de béton pour les fondations, j'ai donc inséré des tirants perpendiculaires aux poteaux de châtaignier.
Nous verrons cet hiver avec la pluie si cela va se tasser davantage, mais je pense que rien ne bougera plus, car j'ai trouvé de la terre bien compacte en creusant.
Il aurait été plus simple, mais aussi plus coûteux, de construire un mur en béton, mais si je peux utiliser des matériaux plus "sains" c'est mieux, et je n'ai même pas besoin de payer un abonnement à une salle de sport de cette façon...
Je ne voulais pas utiliser de béton pour les fondations, j'ai donc inséré des tirants perpendiculaires aux poteaux de châtaignier.
Nous verrons cet hiver avec la pluie si cela va se tasser davantage, mais je pense que rien ne bougera plus, car j'ai trouvé de la terre bien compacte en creusant.
Il aurait été plus simple, mais aussi plus coûteux, de construire un mur en béton, mais si je peux utiliser des matériaux plus "sains" c'est mieux, et je n'ai même pas besoin de payer un abonnement à une salle de sport de cette façon...