[Consommation] Utiliser le régulateur adaptatif pour abaisser sa consommation de 1 l/100

Sans régulateur adaptatif, la distance de sécurité est celle du code de la route, soit 2 secondes.
A 135 km/h cela fait 75 m.
 
Je suis ce sujet d'un peu loin, je n'ai pas de régulateur adaptatif et si j'en avais un je serais incapable d'appliquer la technique exposée ici...
Une question : à rouler si près, est-ce qu'on ne "récupère" pas un max d'émissions du véhicule qui précède ? Les pratiquants mettent-ils la clim en recirculation ?
 
Attention, au régulateur adaptatif, on n'est pas si près que ça. Toyota ne joue pas avec la sécurité de ses clients. On n'est à moins de 2 secondes, serte, mais à plus qu'une.
 
Attention, au régulateur adaptatif, on n'est pas si près que ça. Toyota ne joue pas avec la sécurité de ses clients. On n'est à moins de 2 secondes, serte, mais à plus qu'une.

Ce WE j'ai décidé d'expérimenter en appliquant cette méthode. J'avais 300 km d'autoroute à faire (Châteauroux - Paris). Le temps était clément, sec, pas de vent. Le lièvre est apparu tout seul, un gros SUV avec un énorme coffre à bagages Thüle sur le toit et 2 vélos sur la boule d'attelage (un belge :wacky:). Il avait fixé son régulateur de vitesse à 140 km/h selon un calcul ordinaire (vitesse autorisée = 130 km/h + 7 km/h d'"optimisme" de l'indicateur de vitesse + 5 km/h que les radars des flics déduisent gracieusement - 2 km/h de marge de sécurité). Je l'ai suivi sur presque 150 km à 50-75 m de distance et j'ai vu ma consommation habituelle grimper de 0,1 l/100 km (5,6 au lieu de 5,5 que je réalise à 135 km/h habituellement). Même en prenant un certain risque en s'approchant à 50 m je n'ai senti aucun effet de cette méthode, assez dangereuse, sur la conso. Peut-être cette méthode est très dépendante de la vitesse du lièvre?
 
Pour ma part, je n'aurais pas choisi de suivre un véhicule dont l'aérodynamisme est totalement détruit (coffre de toit et vélos).
 
Pour ma part, je n'aurais pas choisi de suivre un véhicule dont l'aérodynamisme est totalement détruit (coffre de toit et vélos).
Pourquoi pas? L'effet "voile" qu'il a créé avec le coffre et les vélos déplaçait une masse d'air très importante. Le pauvre, il devait être au moins à 20 l/100 km...
 
Pourquoi pas? L'effet "voile" qu'il a créé avec le coffre et les vélos déplaçait une masse d'air très importante. Le pauvre, il devait être au moins à 20 l/100 km...
Tu dois avoir plein de turbulences avec :
- l'air qui passe entre le toit et le coffre de toit
- le porte vélo arrière qui perturbe aussi tout l'écoulement d'air arrière.
 
Le problème n'est pas le coffre en lui-même mais plutôt les barres qui créaient des vortex secondaires et surtout les vélos qui ruinent complètement le comportement de l'air derrière le véhicule.
 
Tu dois avoir plein de turbulences avec :
- l'air qui passe entre le toit et le coffre de toit
- le porte vélo arrière qui perturbe aussi tout l'écoulement d'air arrière.

Je ne prétends pas à la vérité absolue, j'ai juste rapporté une légère augmentation de la conso dans les circonstances données, mais les turbulences et les perturbations devraient se sentir bien plus en arrière des 50 m, il me semble. A 50 m, c'est juste un énorme mur d'air qui se déplace. Remarquez que l'aire passe également entre la voie et le véhicule. Cela crée une turbulence ascendante assez importante que je reçois en plaine figure à 50 m, alors que les turbulences créées par le coffre passent bien au-dessus de la Prius.
 
Je ne conteste pas les chiffres que tu nous fournis gentiment (tu es d'ailleurs le premier à le faire après ThierryH ThierryH ;)), je cherche juste à comprendre.
Et ben là, pas... :banghead:

Désolé pour le mur en briques ! :grumpy: Je suppose (et je vais le vérifier auprès d'un copain physicien), qu'à cette vitesse les turbulences créées par le lièvre sont vite dépassées par la voiture qui suit à 50 m, en occurrence la mienne. L'effet de ces turbulences devrait se sentir plus en arrière, à 100 ou 150 m. D'ailleurs je les aurais quand même senti au volant, mais hélas... je n'ai rien senti. A 50 m devant vous, vous avez un bulldozer ubuesque qui chasse l'air à 140 km/h. Les turbulences devraient se trouver plus loin, en fin du couloir d'aspiration. C'est juste une supposition... à confirmer. Et puis le coffre a une forme aérodynamique quand même, il ne doit pas créer de très grosses turbulences. Sans aucun doute, il joue sur la conso du lièvre, mais cette influence devrait être sérieusement amortie sur le chasseur qui se trouve plus bas. Quant au vélos, ils dépassaient à peine la grosse caisse.
 
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Rapidement: je n'ai pas de valeurs à vous livrer mais le témoignage d'un constat déjà ancien: en Prius 2, donc sans régulateur adaptatif et même sans son usage, le fait de se glisser derrière un doublant plus rapide me permettait de lever le pied de l'accélérateur pour conserver la même vitesse.
Par ailleurs je pratiquais le saut de puce derrière les camions, à savoir: je me rabat toujours rapidement après un dépassement afin de profiter de l'effet de couloir de moindre résistance qui suit chaque camion. Là encore, sans régulateur on sent bien que la voiture a besoin de moins d'accélérateur. Cela revient à une prise d'élan pour le dépassement du camion mais il importe de bien s'en écarter durant celui-ci faute d'âtre déporté et freiné par le flux d'air latéral poussé par sa cabine.
Dans ces circonstances, l'aubaine est de pouvoir déboîter derrière un véhicule rapide, de préférence un barjot en livraison express avec son fourgon, mais un blaireau en gros SUV (généralement allemand) fait aussi bien l'affaire. Onpasse ainsi d'un couloir de moindre résistance à un autre.
Je le répète, ici pas de chiffre mais une sensation incontestable sous le pied droit... sans régulateur adaptatif.

Je voudrais maintenant détailler l'usage de l'adaptatif dans le cadre préconisé sur ce sujet:
L'inconvénient de l'adaptatif réside moins dans la nécessité de maintenir le pied sur l'accélérateur pour l'anhihiler le temps de l'approche du camion à dépasser que dans la brutalité de sa décélération si on doit un peu plus attendre de laisser passer un poursuivant.
Dans ce cas il est préférable de ralentir plus tôt en décrémentant la vitesse limitée (135-130-125-120 etc...) afin de récupérer plus d'énergie que lors d'un freinage automatique tardif et brutal du régulateur dépassé par l'approche rapide du camion.
Par contre lors de la réaccélération derrière le dépassant je préfère contrôler celle-ci au pied, progressivement, tout en remontant la vitesse au sélecteur jusqu'au 140 de croisière.

Pour les inquiets de la distance de sécurité je précise que la base de cette pratique repose sur une bonne observation du trafic tant il est vrai que le danger ne vient jamais du véhicule qui vous précède mais bien de ceux qui se trouvent en avant , par leur nombre, leur propre distance de sécurité et leur comportement (changement de voie intempestif sans avertissement, freinage tardif car n'ayant eux-mêmes pas surveillé la circulation en avant de leur précédent.
Pour résumer, au contraire du régulateur adaptatif qui ne surveille que le véhicule qui le précède, bêtement et quelquefois tardivement, le conducteur en adaptera l'usage en étant plus prudent et surtout plus prévoyant. Comme chacun sait, en trafic soutenu, la plus grande distance de sécurité ne vaudra rien sans ouvrir les yeux très loin et très largement....
 
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Je jouais pas mal à ce petit jeu avec ma première voiture, une deuche avec ses 32 poneys asthmatiques sous le capot. Je trouvais un poids lourd qui allait à une vitesse me convenant, je lui faisait signe avant de me caler dans son sillage, et je réglais ma distance avec la main sur la capote pour sentir la meilleure zone d'aspiration. J'arrivais à gratter entre un demi litre et 1 litre aux 100km ce qui était appréciable à l'époque pour mon budget d'étudiant. Fallait pas s'endormir, mais vu le niveau sonore dans une 2cv à 90-100 km/h, y'avait pas trop de risques...
 
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