Quel effroi ... j'en ai des frissons ! Les news tv passent tellement vite les infos que quand on prend le temps de lire cela, c'est terrible de se rendre compte de ce qu'il se passe là-bas. Le témoignage de journalistes et photographes "de guerre" est essentiel dans ces conditions au prix de leur propre vie aussi ... comme en temps de guerre.
Je compatis pour toutes les victimes de ce virus, jeunes et moins jeunes, qui ne l'oublions pas sont aussi nos mémoires collectives, nos parents pour beaucoup. Cette épidémie affecte autant qu'une guerre et laissera des traces dans l'inconscient collectif.
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Je voudrai faire une parenthèse et demander un peu de calme sur certains échanges à propos des bonnes ou mauvaises actions du gouvernement. Le débat est ouvert mais pas les attaques sur les personnes.
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Ce qui est certain, c'est que ce gouvernement a été pris de court et parfois de légèreté mais que finalement à ce stade, probablement sous la pression des attaques, semblent prendre la mesure de l'évènement.
Je n'ai pas aimé la gradation du confinement (j'en avais parlé à Hortevin et j'avais dit que c'était une demi-mesure, j'étais passé canal St Martin et j'ai pris des RER bondés) et encore moins le vote qui a suivi ... confinement qui ne portait pas son nom (par contre "guerre" oui !), ni le fait que les masques ne représentent pas un intérêt majeur tout comme les tests (en même temps, quelques symptômes suffisent à comprendre le mal désormais). C'est vrai que certains ne savent pas porter des masques et j'en ai vus lors de mes deux déplacements en 10 jours. Tout comme la distanciation que je trouve vraiment insuffisante et non respectée de 1m, 2m aurait été plus réaliste et surtout plus visible. Toutes ces demi-mesures et messages contradictoires ont fait pensé que ce n'était pas si grave mais des collègues infectés de moins de 30 et de 40 ans environ m'ont fait part d'une méga grippe qui même après 10j les obligent à dormir dès le repas du soir terminé ou à faire des siestes régulièrement. Ce qui est sûr, c'est aussi que l'impact psychologique est important et que dans les têtes de certains le déni est aussi une réponse à cet impact. De nombreuses réponses, insensées pour certains, sont une compensation psychologique à l'impact de ce confinement.
Je ne connais trop bien les médecins pour dire qu'expliquer c'est leur métier (plus que soigner parfois) et qu'expliquer même quand ils ne savent pas, c'est aussi le métier de certains. En temps de "guerre" (ce mot ne serait pas une façon de tuer le débat ?), avec des méthodes empiriques, on peut faire des choses de haut vol et on peut se permettre des écarts méthodologiques. Il y aura probablement des morts dus aux effets secondaires des médicaments (bien que très connus) mais probablement moins que si on ne fait rien et qu'on laisse comme en Italie des gens seuls finir leurs vies dans la souffrance. Le débat des scientifiques aura sa place avec celui des historiens mais toujours est-il que si on me demande de choisir actuellement, je choisirai d'être soigné comme à Marseille et je ferai pareil pour ma famille. Dans ses conditions, l'appel au calme et à quelques semaines de rédactions de documents que personne ne lira bref ... le protocole médical ... je l'emm.rde (et je connais aussi très bien le sujet pour avoir eu ce genre de fonctionnement dans ma famille avec un médicament expérimental). Le pire dans un protocole classique d'essai clinique c'est que certains ... ne recevront pas le médicament mais un placébo ! Je vous laisse imaginer le risque pris !