COVID-19

Ce qui nous a amené dans cette situation c'est simple :

-hygiene degeux et aucune règle : j'ai encore des patients au comptoir à l'heure actuelle qui lèchent leur doigts avant de me dérouler leur ordo ou pour sortir la CB... ( et pas que des vieux hein...)

curieux de savoir le nombre de personnes qui portent des gants, désinfectent les mains et portent un masque tout en rentrant chez eux sans se déchausser par exemple...

- pas de masques (cf Corée). Et pas de culture collective du masque.

- pas de matos à l'hôpital pour réanimer.

- défiance totale envers le gouvernement qui entraîne des attitudes qui vont à l'encontre de ce qu'il faudrait faire.
 
je répète ma question, les lits de soins intensifs qui l'année dernière semblait suffire ne suffisent plus cette année, alors si c'est anodin pourquoi tous les lits sont saturés si c'est une grippette ? comment se fait-il que cela tue même en Afrique où la grippe est peu présente (vous me direz y en a d'autres des maladies) ?

statistiquement, c'est plus mortel, mais ce n'est pas aussi mortel que les médias veulent bien te le faire croire c'est tout...on passe de 0,3 % à 0,9 ou 1% peut être.

L'Afrique a aussi ses problèmes : bcp moins d'infrastructures de soins. Une grippe hivernale la bas décimerait Des populations entières

Et je le dis et le répète, l'immense majorité des cas sont des patients en mauvaise santé ou avec des facteurs de risque et souvent très âgés . Ça fait mal aux gens de 60 balais qui pensent être jeunes, mais au niveau physiologique, c'est pas le cas désolé.

Le problème c'est que c'est nouveau et que ça vient se rajouter à d'autres pathos et d'autres soins.
 
Je peux répondre pour l'Italie, ce sont les données officielles de la santé publique :
Coronavirus.JPG
Influenza.JPG

Comme vous pouvez le voir, la différence entre la grippe saisonnière et le COVID-19, dans le graphique de la grippe saisonnière sur plusieurs années, les colonnes grises ne représentent que les cas graves, Il y a 7000 cas graves de COVID-19.
Il est également vrai qu'en Italie, nous ne faisons pas de différence entre ceux qui meurent pour COVID-19 et ceux qui meurent avec COVID-19 mais pour d'autres causes, mais même si les décès uniquement pour COVID-19 étaient la moitié, ils seraient encore nombreux.

En Italie, nous avons doublé le nombre de places dans l'unité de soins intensifs, il ne me semble pas qu'il s'agisse d'une simple grippe saisonnière.

Le fait qu'au fil du temps, la santé publique ait été privée de fonds est un facteur aggravant.
 
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Peut-être est-ce parce que ce virus est plus contagieux et se répand plus rapidement ?

Imaginons (chiffres farfelus, bien entendu) :

Grippe saisonnière.
1.000 personnes infectées.
5% en réa = 50 lits.
1% de décès = 10 morts.

Covid-19
10.000 personnes infectées.
5% en réa = 500 lits.
1% de décès = 100 morts.

Les pourcentages de cas graves et de létalité sont identiques, mais pas le décompte.
 
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Il y a surtout un vaccin pour la grippe, ce qui limite sérieusement les dommages, bien que beaucoup de personnes vulnérables ne se sentent pas pour autant concernés. :depressed:
La dernière partie, c'est comme pour le Covid-19. :banghead:
 
La grippe est aussi un virus qui nous est familier maintenant. On a des épidémies tous les ans et beaucoup de personnes y ont été confrontées. On a développé des anticorps pour la plupart d'entre nous même si le virus évolue chaque année (souches différentes). Notre corps, pour une personne sans antécédent médical, pourra y apporter une défense dans la plupart des cas. Après, il y a des personnes plus fragiles (seniors, malades cardiaques....) qui doivent impérativement se vacciner chaque hiver.

Le covid-19 est un coronavirus totalement nouveau même si on connait d'autres coronavirus. On est en train d'apprendre sur lui et on voit qu'il se diffuse très rapidement. Le problème, c'est que pour les cas graves, il se transforme en pneumonie virale qui nécessite une hospitalisation avec réanimation lourde et longue 3 semaines. On a un gros problème d'engorgement des services de réanimation à cause de cet afflux massif de cas graves qui monopolisent rapidement les lits disponibles.
 
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Bref, reconnaissons que malgré tout le respect et l'admiration qu'on peut avoir pour Raoult (surtout après la lecture du "blog suisse" dont j'ai oublié l'auteur, anthropologue expert en épidémies de son état), reconnaissons, donc, qu'en disant que le Covid-19 est aussi "anodin" qu'une simple grippe, il a raté une bonne occasion de se taire.
Car ses honorables détracteurs ont beau jeu de le faire passer par un Pr Tournesol irresponsable isolé dans son petit labo avé l'accent de Marseilleu, peuchère :arghh:
 
J'ai vu toute la vidéo et, pour moi, vous ne pouvez pas vous empêcher d'être d'accord avec lui, le problème est que si nous voyons une vidéo de quelqu'un qui pense différemment, nous serons de toute façon d'accord.
Un peu comme avant les élections avec les discours des politiciens, chacun sait dire les bonnes choses même si elles sont en contradiction avec les autres.
Pouvons-nous, au moins moi, qui suis un simple citoyen et non un chercheur en médecine, savoir qui a raison ?
Bien sûr, nous pouvons nous faire une idée, mais cela peut changer selon les personnes que nous écoutons.
De la façon dont je pense, tout le monde, chercheurs, scientifiques, etc., devrait s'enfermer dans une pièce, se "battre à mort" et sortir un texte commun, nous avons déjà vu ce qui s'est passé dans le monde avec les différentes approches du confinement de ce virus, tout cela ne fait que générer des doutes et des craintes sans rien résoudre.
Ce n'est évidemment que ma pensée.
 
Bref, reconnaissons que malgré tout le respect et l'admiration qu'on peut avoir pour Raoult (surtout après la lecture du "blog suisse" dont j'ai oublié l'auteur, anthropologue expert en épidémies de son état), reconnaissons, donc, qu'en disant que le Covid-19 est aussi "anodin" qu'une simple grippe, il a raté une bonne occasion de se taire.
Car ses honorables détracteurs ont beau jeu de le faire passer par un Pr Tournesol irresponsable isolé dans son petit labo avé l'accent de Marseilleu, peuchère :arghh:

Un lecteur de Mediapart, chercheur au Laboratoire d'Ingénierie Biologique de l'École Polytechnique de Zurich, pointe sur son blog les «failles» de la méthode du Pr Didier Raoult. Je ne sais pas où est le vrai, mais le débat ne peut être que fécond. (je reprend les propos de Fabrice Arfi, journaliste du Médiapart) :


N'hésitez pas à réagir après la lecture de l'article.

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L'Agence italienne des médicaments a mis en place une procédure d'approbation rapide pour les médicaments utilisés "hors étiquette" dans les protocoles adoptés en urgence par les hôpitaux, et pour les substances qui sont testées comme les médicaments remdevisir et tocilizumab.
Cette dernière est une molécule destinée à combattre la polyarthrite rhumatoïde produite par Roche, qui a également été autorisée en Chine.
En Italie aussi, nous faisons des expériences en espérant qu'elles donneront des résultats fiables.
Malheureusement, dans cette phase grave, il n'est pas possible de respecter toutes les règles, mais nous essayons d'approuver des médicaments aussi sûrs que possible et fiables du point de vue de la guérison.
Il n'est pas facile de prédire si, à terme, il y aura des contre-indications, pour cela il faudrait tester ces médicaments pendant quelques années mais le temps presse, même s'il est vrai que les médicaments testés ne sont pas nouveaux et ont des antécédents médicaux, il est également vrai que nous ne connaissons pas leur réaction avec la COVID-19.
La médecine n'est pas une science exacte, elle est basée sur des essais répétés dans le temps, nous espérons que les chercheurs font bien leur travail et ont aussi un peu de chance.
 
En effet, toute piste est utile, et le Pr Raoult n'est pas non plus un messie, et on peut ne pas être d'accord avec tout ce qu'il dit. D'ailleurs, comme souvent avec des médecins ou des professeurs renomés (comme ceux qu'on voit à la TV d'ailleurs), il y a une part d'ego non négligeable qui fait faire ou dire des choses bizarres.

Maintenant, l'article de Mediapart a un ton trop pessimiste selon moi. C'est extrêmement simple de dezinguer une étude clinique en soulignant les manquements, les incohérences ou les oublis. Ca existe dans TOUTES les études cliniques.

Le fait que l'échantillon soit faible ou que les résultats soient parfois incomplet est facile à comprendre : dans ce bordel ambiant, il est difficile de faire une étude clinique sereine, avec du matos dispo et des lits et chambres tranquilles et du personnel pour mener l'étude.

Le journaliste se permet d'exclure le groupe antibio + chloroquine arbitrairement sous prétexte que le nombre est insuffisant, alors même que les résultats semblent prometteurs.

Et par son article, il incite les gens à justement mettre en doute la parole scientifique au profit de la sienne, car à plusieurs reprises, certaines phrases sont très orientées alors qu'elles ne devraient pas l'être s'il s'en tenait à reporter des informations. Le journaliste à un avis, et ça se sent...

L'article commence quand même par : À grand renfort de vidéos Youtube et d'arguments d'autorité, celui qui niait en 2013 l'existence d'un réchauffement climatique d'origine humaine accuse aujourd'hui la communauté scientifique d'aveuglement et utilise sa notoriété pour mettre en avant sa "découverte".

Qu'est-ce que ça peut bien faire qu'il soit contre la théorie du réchauffement climatique ?

Bref, le mec casse une étude clinique qui est pleine de défauts certes, mais qui a été mise en place dans une situation sanitaire de crise...Et je vous rappelle que la chloroquine n'a pas de mécanisme d'action clair et identifié. On l'utilise parce qu'elle fonctionne, mais on ne sait pas dire précisément pourquoi ni comment... Et ses effets indésirables se manifestent à doses élevées et pour des traitements au long cours, tout l'inverse du protocole préconisé ici.

Ironiquement, l'autre molécule pour laquelle on n'a toujours pas de mécanisme connu, c'est le .... Paracetamol.
 
Il y a autre chose de dramatique dans la gestion de cette crise en France : on demande aux gens de rester chez eux quand ils ont des symptômes et de n'appeler le 15 que si ça va très mal : il est alors trop tard. Et c'est la raison pour laquelle les cas graves ont une mortalité élevée.

Quand le patient à attendu avec 5 jours de fièvre et qu'il commence à avoir une insuffisance respiratoire, c'est trop tard, faut le comprendre. C'est à dire que au mieux, il s'en sortira en réa (avec probablement des séquelles, dont personne ne parle d'ailleurs). Au pire, ça sera fini pour lui.

J'ajoute que personne ne donne aucun conseil alternatif au patient pour lui permettre d'augmenter son immunité pendant cette période. On ne parle ni nutrition, ni rien d'autre. Juste : prenez du paracetamol, mais continuez à bouffer des chips devant Netflix...C'est déplorable (mais symptomatique de la médecine française : seul compte ce qui a été déposé en AMM et validé par 36 000 études financées par les labos...)

Le Pr Raoult milite aussi pour un dépistage systématique. Et il est inexistant en France...Et que c'est justement un des points essentiels qui ont permis d'enrayer l'épidémie, en Chine et ailleurs. Pas le confinement seul, bête et méchant.
 
Même en Italie, c'est la procédure mais, dans un certain sens, elle a sa propre logique, vous ne pouvez pas hospitaliser tous ceux qui ont ces symptômes, même maintenant les hôpitaux sont pleins, imaginons que tout le monde soit hospitalisé, sans parler du fait qu'une infection potentielle serait un risque supplémentaire pour les autres en allant à l'hôpital.
Ce que nous pourrions faire, c'est tester tous ceux qui présentent les symptômes chez eux, mais le personnel et les tests manquent
Dans ce cas également, nous recherchons le moindre mal dans une situation aussi étendue et critique.
 
Les allemands font dans les 15-20000 tests par jour ce qui est bien plus que la,France .
mais à ce rythme combien de temps pour tester 50% de la population (un indice ils sont 83000000!).
a vos Calculettes.
le depistage du point de vue des épidémiologistes a surtout de l'interêt en tout début d’épidémie sur un population ciblée.
 
En effet, toute piste est utile, et le Pr Raoult n'est pas non plus un messie, et on peut ne pas être d'accord avec tout ce qu'il dit. D'ailleurs, comme souvent avec des médecins ou des professeurs renomés (comme ceux qu'on voit à la TV d'ailleurs), il y a une part d'ego non négligeable qui fait faire ou dire des choses bizarres.

Maintenant, l'article de Mediapart a un ton trop pessimiste selon moi. C'est extrêmement simple de dezinguer une étude clinique en soulignant les manquements, les incohérences ou les oublis. Ca existe dans TOUTES les études cliniques.

Le fait que l'échantillon soit faible ou que les résultats soient parfois incomplet est facile à comprendre : dans ce bordel ambiant, il est difficile de faire une étude clinique sereine, avec du matos dispo et des lits et chambres tranquilles et du personnel pour mener l'étude.

Le journaliste se permet d'exclure le groupe antibio + chloroquine arbitrairement sous prétexte que le nombre est insuffisant, alors même que les résultats semblent prometteurs.

Et par son article, il incite les gens à justement mettre en doute la parole scientifique au profit de la sienne, car à plusieurs reprises, certaines phrases sont très orientées alors qu'elles ne devraient pas l'être s'il s'en tenait à reporter des informations. Le journaliste à un avis, et ça se sent...

L'article commence quand même par : À grand renfort de vidéos Youtube et d'arguments d'autorité, celui qui niait en 2013 l'existence d'un réchauffement climatique d'origine humaine accuse aujourd'hui la communauté scientifique d'aveuglement et utilise sa notoriété pour mettre en avant sa "découverte".

Qu'est-ce que ça peut bien faire qu'il soit contre la théorie du réchauffement climatique ?

Bref, le mec casse une étude clinique qui est pleine de défauts certes, mais qui a été mise en place dans une situation sanitaire de crise...Et je vous rappelle que la chloroquine n'a pas de mécanisme d'action clair et identifié. On l'utilise parce qu'elle fonctionne, mais on ne sait pas dire précisément pourquoi ni comment... Et ses effets indésirables se manifestent à doses élevées et pour des traitements au long cours, tout l'inverse du protocole préconisé ici.

Ironiquement, l'autre molécule pour laquelle on n'a toujours pas de mécanisme connu, c'est le .... Paracetamol.
Sauf que pour le Paracétamol, on a assez de recul et le fait de ne pas en connaître le mécanisme ne peu servir de justification à l'utilisation de n'importe quelle autre molécule. Inversement, le fait que l'efficacité d'une molécule n'a pas été démontrée, ne doit pas servir de prétexte pour empêcher d'en tester d'autres.
Dilemme !