COVID-19

Oui mais cet essai ne reprend pas le protocole du professeur Raoult. Ils omettent de rajouter l'azithromycine. Je ne comprends pas comment on peut tester la méthode du professeur Raoult si on ne propose pas exactement le même protocole. Après, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, on pourra toujours dire que c'est n'est pas une bonne solution.
Exact, mais on peut supposer que les praticiens ne sont pas des ânes et sauront administrer l'antibio au bon moment s'il y a risque d'infection. Le fait de tester sans antibio systématique ne me semble pas remettre pas en cause la légitimité du test d'efficacité de la chloroquine.
Pour le dire autrement, cet essai à grande échelle et selon un protocole scientifique en double-aveugle n'a pas pour but de "tester la méthode du Pr Raoult", mais de tester l'efficacité de la chloroquine. S'il s'avère qu'elle est efficace, il y aura de toute façon peu d'infections (puisque le traitement, et c'est pas trop tôt, sera enfin administré à des patients à formes non graves).
 
Exact, mais on peut supposer que les praticiens ne sont pas des ânes et sauront administrer l'antibio au bon moment s'il y a risque d'infection.

Je suis moins sûr de ça s'ils respectent leur protocole de double aveugle. Je ne pense pas qu'ils aillent jusqu'à rajouter en cours de route un antibio car ça pourrait aussi concerner des patients qui auront eu un placebo. Les médecins ne sont pas censés savoir non plus ce qu'ils administrent si on respecte le double aveugle. C'est quand même se compliquer la vie. Le professeur Raoult administre automatiquement un antibio au bout du 2ème jour si je ne me trompe pas (en fait, il faudrait revoir le détail de son protocole). Le plus simple, aurait été alors de faire un protocole avec hydroxychloroquine seule et un autre associé au fameux antibiotique.
 
  • Like
Reactions: parkerbol
Je suis moins sûr de ça s'ils respectent leur protocole de double aveugle. Je ne pense pas qu'ils aillent jusqu'à rajouter en cours de route un antibio car ça pourrait aussi concerner des patients qui auront eu un placebo. Les médecins ne sont pas censés savoir non plus ce qu'ils administrent si on respecte le double aveugle. C'est quand même se compliquer la vie. Le professeur Raoult administre automatiquement un antibio au bout du 2ème jour si je ne me trompe pas (en fait, il faudrait revoir le détail de son protocole). Le plus simple, aurait été alors de faire un protocole avec hydroxychloroquine seule et un autre associé au fameux antibiotique.
C'est vrai, j'oubliais le protocole ... dur- dur pour les patients sous placebo, ces tests. Mais c'est pourtant le seul moyen de savoir si le médoc testé est plus efficace qu'un placebo (Ce dernier étant lui-même relativement efficace dans de nombreux cas).
 
Quand même le test du double aveugle, quand la vie des gens est en jeux et en plus ont les avertit, comment voulez vous qu'un effet placebo puisse fonctionner!!!
 
C'est différent d'un protocole placebo classique. On sait que l'on peut guérir du covid 19 sans traitement, et tous les gens guéris à ce jour n'ont eu aucun traitement médicamenteux pour la plupart...
 
Il est tout à fait normal de supprimer des lits et des postes dans les hôpitaux, la Santé coûte un pognon de dingue et ne rapporte pas grand chose dans les caisses de l'Etat, c'est un service public déficitaire, comme tant d'autres (écoles, transports), il est donc normal que l'Hôpital se serre la ceinture.
Je pense même qu'on devrait supprimer les lits là, maintenant durant le COVID, car combien vont nous coûter toutes les heures supp des employés, les aménagements fait, les masques, les tests, les médocs, les machines de réa etc...
Fermons les Hôpitaux, comme ça, terminé le déficit.

Tant que l'on cherchera à rendre rentable un service public, on ira dans le mur.
C'est comme les transports en communs, c'est un déficit, même au Japon (sauf qu'eux s'en sortent via les centres commerciaux construits sur les gares et dans les stations).

Même si Macron promet 4mds d'investissement dans les Hôpitaux (plan annoncé à Mulhouse), mais aussi un grand débat sur la place de l'Hôpital après la crise (on verra ce que ça donne), un autre Président peut arriver demain et tout supprimer ; de plus, depuis les années 80 on a demandé près de 9mds d'économies aux Hôpitaux publics ; ben on voit où ça nous a mené.
 


J'ai vu un Tweet assez intéressant sur le sujet : le nombre de lits par habitants ne cesse de baisser dans tous les pays, même en Suède. (sauf la Corée)

IMG_20200407_072917.png

Cette tendance générale est certes liée à l'optimisation du coût de l'hôpital publique (lié au système de sécurité sociale et soin gratuit), mais c'est surtout le progrès médical. Primo on préfère tous rester à la maison que d'être hospitalisé, et en plus le nombre de nuits qu'on passe à l'hôpital après un accouchement ou une opération est considérablement réduit (souvent de moitié).

D dogim ou aurone aurone comme vous travaillez dans le milieu je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est bien de donner plus de moyens aux hôpitaux, mais il faut surtout pouvoir réduire leur charge. Et ça passe par "je paie ma consultation." (même 5 ou 10 euros symbolique), et adapter l'offre de la médecine de ville.


Il y a quelque chose de très con dans le systeme actuel : pour avoir de la doliprane, il est préférable de consulter son médecin et d'avoir une ordonnance (coût pour la sécu : 20 euros de consultation + 5 euros de médicament), au lieu de payer soi même les 5 euros à la pharmacie.
C'est bien ce type de "surconsommation des moyens médicaux" qui conduit tous les États du monde (ayant un système de soin gratuit) à utiliser le SEUL levier de réduction du coût qu'ils ont (sans perdre électoralement) : l'hôpital public.
 
  • Like
Reactions: aurone et Grigou
Hortevin Hortevin cela donnera une médecine à deux vitesses, on voit déjà ce que ça donne en Seine-Saint-Denis avec des cas importants qui arrivent aux derniers moments car ils ne consultent pas. Il faut aussi une meilleure éducation et des hôpitaux gérés aussi avec des pros de la gestion et pas que des médecins. Je dis cela car les formations des médecins ne leur permettent pas de résoudre simplement des soucis de logistiques, de flux de personnes ou financiers de manière simple. Il faut une vraie gouvernance dans ces instances. Tout comme dans les EHPAD où on peut être directeur-directrice sortie de l'école de commerce ! Je ne doute pas du talent de certains mais l'expérience a souvent une importance dans les cas majeurs.
 
Ce virus est arrivé de manière inattendue pour tout le monde et il a mis encore plus de pression sur nos systèmes de santé.
Les problèmes de santé publique sont, d'après ce que je vois, communs à tous les pays et il y a plusieurs raisons, au moins en Italie :
1) la réduction des dépenses publiques ;
2) la réduction du personnel médical ;
3) l'absence d'ajustement des salaires ;
4) du personnel âgé pour un travail épuisé ;
5) les directeurs de la santé non préparés mais mis là par la politique ;
6) le manque de planification et de vision d'avenir ;
7) le manque de responsabilité des administrateurs de la santé, en particulier ceux qui font des erreurs ne paient pas de leur poche ;
8) le passage du secteur public au secteur privé.
La crise qui a maintenant explosé avec ce virus était là même avant, les longues listes d'attente pour les visites de spécialistes, les vieux hôpitaux avec infrastructures dégradées.
En Italie, par exemple, ce virus a fortement touché le nord heureusement, s'il avait touché le sud, cela aurait été un massacre.
Nous devrions certainement réfléchir un peu à la santé publique, nous ne devons pas faire de l'argent ou du profit, au contraire, moins nous mettons d'argent dans la santé publique, plus les coûts sociaux seront élevés.
Le problème est toujours le même, avoir des administrateurs compétents sans arrière-pensée.

Nous, les citoyens, sommes également à blâmer, nous devrions éviter d'encombrer les urgences pour des problèmes simples qui peuvent être résolus par le médecin de famille.
 
Ce virus est arrivé de manière inattendue pour tout le monde et il a mis encore plus de pression sur nos systèmes de santé.
Les problèmes de santé publique sont, d'après ce que je vois, communs à tous les pays et il y a plusieurs raisons, au moins en Italie :
1) la réduction des dépenses publiques ;
2) la réduction du personnel médical ;
3) l'absence d'ajustement des salaires ;
4) du personnel âgé pour un travail épuisé ;
5) les directeurs de la santé non préparés mais mis là par la politique ;
6) le manque de planification et de vision d'avenir ;
7) le manque de responsabilité des administrateurs de la santé, en particulier ceux qui font des erreurs ne paient pas de leur poche ;
8) le passage du secteur public au secteur privé.
La crise qui a maintenant explosé avec ce virus était là même avant, les longues listes d'attente pour les visites de spécialistes, les vieux hôpitaux avec infrastructures dégradées.
En Italie, par exemple, ce virus a fortement touché le nord heureusement, s'il avait touché le sud, cela aurait été un massacre.
Nous devrions certainement réfléchir un peu à la santé publique, nous ne devons pas faire de l'argent ou du profit, au contraire, moins nous mettons d'argent dans la santé publique, plus les coûts sociaux seront élevés.
Le problème est toujours le même, avoir des administrateurs compétents sans arrière-pensée.

Nous, les citoyens, sommes également à blâmer, nous devrions éviter d'encombrer les urgences pour des problèmes simples qui peuvent être résolus par le médecin de famille.
Je suis d'accord sur le fait que trop de gens vont aux urgences pour un petit bobo.
A Champigny (94), il y avait un cabinet médical qui ouvrait de 20h à 8h du mat, justement aux horaires où les cabin,ets de ville sont fermés, on ne pouvait pas prendre rdv, 1er arrivé 1 servi, mais les bébés passaient devant. Je ne sais combien de fois ça m'a dépanné pour mon petit bb les weekends et soirs.
Ce genre de cabinet devrait être étendu je pense.
 
  • Like
Reactions: Hortevin
Il y a quelque chose de très con dans le systeme actuel : pour avoir de la doliprane, il est préférable de consulter son médecin et d'avoir une ordonnance (coût pour la sécu : 20 euros de consultation + 5 euros de médicament), au lieu de payer soi même les 5 euros à la pharmacie.
Un moyen pour certains de rentabiliser un tant soit peu le cout de leur mutuelle!!
 
Hortevin Hortevin

En effet, ya plusieurs problèmes : le fait d'avoir tout gratuit en France entraîne déjà un gaspillage énorme. Je jette tous les jours en moyenne je pense 1 à 2 kg de médicaments périmés ou carrément non utilisés... Et ya plus de 20 000 officines en France

Le fait de devoir participer permettrait d'augmenter le budget de pas mal de secteurs mais on sait très bien que l'opinion publique n'est pas prête, car elle n'a pas confiance. Les gens arrêtent pas de dire que l'état se gave, que leurs impôts sont mal utilisés et qu'ils ont pas un sou pour payer plus (mais dans le même temps, ya jamais eu autant d'abonnés Netflix et d'iphone en circulation...)

Actuellement la médecine n'est pas à 2 vitesses, elle a une seule vitesse, très lente. Si on veut quelque chose d'efficace, y'a pas de secret, faut augmenter le prix des actes (medicaments et soins), et augmenter soit la part assuré soit les prélèvements sociaux.

Ya qu'à voir : les vétérinaires ont toujours le dernier matos pour votre animal de compagnie, les cabinets sont souvent très bien fournis en personnel et les soins sont top. Pourquoi ? Parce que le veto n'attend pas 1 semaine avant d'avoir votre paiement, qu'il ne perd pas un chiffre important à cause du tiers payant (assuré qui n'a plus de droit, plus de mutuelle etc..), et que ses actes sont facturés à la hauteur du geste et pas juste par négociation avec des caisses d'assurance maladie qui doivent faire des économies.
 
aurone aurone: en complément, du fait d'une charge administrative moins lourde, le véto sera souvent plus disponible....
 
  • Like
Reactions: aurone
  • Like
Reactions: ziocar et Grigou
Une autre piste, essayée dans plusieurs pays, dont la Chine:

Oui, en Italie aussi nous testons ce remède, pour l'instant il semble prometteur même si seulement 27 personnes ont été guéries, contrairement à tout autre remède, il est plus sûr tant du point de vue de la guérison que des effets secondaires, du moins c'est ce que disent les experts.
Le plus grand problème est de trouver suffisamment de plasma pour tout le monde.
 
Actuellement la médecine n'est pas à 2 vitesses, elle a une seule vitesse, très lente. Si on veut quelque chose d'efficace, y'a pas de secret, faut augmenter le prix des actes (medicaments et soins), et augmenter soit la part assuré soit les prélèvements sociaux.

C'est en gros le système Suisse: miser sur la responsabilité individuelle.
En bref, les consultations sont facturées au temps (par tranche de 5min), tu n'est JAMAIS en dessous de 50 CHF, il y a des franchises (min 300 CHF/an/personne) plus les quote-parts (10% par facture, max 700 CHF/an, 300 pour les enfants)
Le système est en gros efficace, MAIS:
- les coûts explosent et le budget mensuel alloué à la santé devient de plus en plus problématique.
- Les caisses maladies (il y en a des dizaines) ont trop de pouvoir, et il y a des choses "bizarres": par exemple il existe un mauvais incitatif. En effet, une opération en ambulatoire est intégralement à la charge de l’assurance maladie, ce qui a une incidence sur les primes que les gens payent mensuellement, alors que le canton finance 55% des coûts si le patient passe la nuit à l’hôpital....
-...

DOnc, en gros, ce n'est pas la panacée non plus.
D'ailleurs, une question fait le tour en ce moment:
Qui va prendre en charge les surcoûts dûs au Covid? La confédération, les cantons, ou l'assurance maladie, càd les citoyens au moyen d'une augmentation de leures primes mensuelles (déjà bien hautes, vous l'aurez compris)?
 
  • Like
Reactions: Grigou