[Scoop!] Hyundai Kona Electrique : 470 km d'autonomie

Je veux dire par là que si l'aide est de 6000 € en France, il faut ajouter 6000 € au tarif "avant déduction" pour avoir le vrai tarif avant déduction en France ! [emoji14]
Donc on ajoute 6000 € à 28 000 € ce qui nous donne 34 000 €.
Ceci dit je doute que les 25 000 £ viennent de Hyundai malgré ce qu'en disent "les réseaux sociaux".
C'est le rédacteur de l'article qui dit que l'information vient de hyundai (et il l'a dit sur un réseau social).
 
... mais il ne l'a pas dit dans son article.
 
Amusant l'avertissement en haut de l'écran :mdr:
On voit que l'auto n'est pas totalement finalisée ;)
(merci à Automobile propre pour la vidéo)

Warning_Kona_EV.JPG
 
Quelque chose me tarabiscote sur l'autonomie de cette Kona 64 kWh.

Comment cette voiture peut-elle être annoncée à 482 km sur le cycle WLTP alors que l'ex-future Opel Ampera-e, qui a le même gabarit, à peu près la même capacité de batterie, était elle annoncée à 380 km (cf. le fil HL correspondant).

Certes dans l'absolu, l'Opel Ampera-e est gourmande. par exemple, sur ce test éco en Norvège en conditions d'été : 15,3 kWh/100 km pour l'Ampera-e contre 10 kWh/100 km pour la référence Ioniq.

Mais les voitures sont très voisines :
  • Surface frontale et Cx voisins (Cx entre 0,30 et 0,32 pour les deux voitures : ça reste à confirmer pour la Kona VE qui arrive peut-être à descendre à 0,29 ?)
  • Capacités de batterie voisines : 60 kWh pour l'Opel (Chimie NCM 622) et 64 kWh pour la Hyundai (Chimie NCM 811)
  • Chaîne électrique de conception LG Chem pour les deux véhicules avec un moteur électrique strictement identique de 150 kW

Comment donc expliquer une telle différence de 100 km sur le WLTP : c'est énorme !!!

Faisons l'inventaire :
Il y a 4 kWh de plus dans la Hyundai et imaginons que les NCM 811 permettent de diminuer le buffer de 2 kWh, soit un avantage net de 6 kWh pour la Hyndai. A efficience égale par ailleurs, la Hyundai ferait alors 10% de mieux, soit 380 km * 1,1 = 418 km qu'on arrondit à 420 km.

Il nous reste encore 60 km et des poussières de différence à combler. Pushevs nous donne ici des explications.

Les NCM 811 sont plus denses que les NCM 622, donc elles permettraient de gagner quelques 150 kg en masse de véhicule (ce qui me parait beaucoup : j'aurais dit plutôt 80 à 100 kg, mais admettons). Ca fait donc 10% de la masse, donc 10% sur les frottements de roulement. Allez, du coup, on va dire au tarin : 30 km de gagné en plus pour la Kona.

Les NCM 811 doivent être encore un peu plus efficaces que les NCM 622 lors de la récup., donc elle récupèrent mieux l'énergie d'accélération qui en plus est moindre sur le cycle pour la Hyundai, du fait de sa moindre masse / Ampera-e. Allez, on ajoute toujours au jugé 15 km.

Nous voilà aux environs de 85 km d'autonomie en plus (peudo-) expliqués pour la Hyundai. Il en manque un peu et au delà je suis sec. Mais avec les grosses incertitudes de mon pifométrage, et si tout va dans le bon sens, on peut y arriver.

Conclusion :


NB : La clim. n'est pas activée sur le WLTP contrairement à l'EPA donc l'avantage de la pompe à chaleur sur la Hyundai cité par PushEVs ne joue pas dans notre cas.
 
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Grosse déception pour la Hyundai Ioniq qui va plafonner à 39,2 kWh. Comment va t-elle arriver à 200 miles sur l'EPA comme le promettait Hyundai ?

Les explications marketing du directeur France ne tiennent pas la route. La Ioniq est positionnée plus haut de gamme que le Kona, et est pensée verte dès le début.

On comprend bien qu'elle n'aurait pas pu recevoir les 64 kWh : pensée et conçue sur une plateforme multi-énergie (comme les prochaines Peugeot branchables) et trop basse pour rajouter un pack complet sous le plancher. Mais 39,2 kWh, ça fait trop juste. Ca ne colle pas avec les progrès de densité énergétique volumique des NCM 811 / NCM 622 (+50% entre 2017 et 2018). La capacité de la Ioniq 2018 a probablement été bridée : on aurait pu mettre 44 kWh.

S'il y a effectivement la volonté affichée par ce DG, ça veut dire que chez Hyundai, non seulement le développement des SUV électriques prime comme chez les autres, mais en plus qu'il castre celui des berlines électriques qui risqueraient d'afficher une meilleure autonomie du fait d'une efficience supérieure.

C'est très décevant pour les fans de la Ioniq EV et très inquiétant pour ceux qui continuent à aimer les berlines basses et qui ne veulent pas de SUV. Si cette stratégie fait tâche d'huile sur d'autres marques, aura t-on encore le choix dans 10-15 ans d'acheter une berline et d'avoir une position au volant allongée le cul par terre, ou va t-on vers une monoculture SUV (déclinée sous toutes ses formes : crossover, CUV, SUV coupé,...) déprimante et délétère, avec obligation d'être assis en altitude dans son poids lourd ?
 
Dernière édition:
Grosse déception pour la Hyundai Ioniq qui va plafonner à 39,2 kWh. Comment va t-elle arriver à 200 miles sur l'EPA comme le promettait Hyundai ?

Les explications marketing du directeur France ne tiennent pas la route. La Ioniq est positionnée plus haut de gamme que le Kona, et est pensée verte dès le début.

On comprend bien qu'elle n'aurait pas pu recevoir les 64 kWh : pensée et conçue sur une plateforme multi-énergie (comme les prochaines Peugeot branchables) et trop basse pour rajouter un pack complet sous le plancher. Mais 39,2 kWh, ça fait trop juste. Ca ne colle pas avec les progrès de densité énergétique volumique des NCM 811 / NCM 622 (+50% entre 2017 et 2018). La capacité de la Ioniq 2018 a probablement été bridée : on aurait pu mettre 44 kWh.

S'il y a effectivement la volonté affichée par ce DG, ça veut dire que chez Hyundai, non seulement le développement des SUV électriques prime comme chez les autres, mais en plus qu'il castre celui des berlines électriques qui risqueraient d'afficher une meilleure autonomie du fait d'une efficience supérieure.

C'est très décevant pour les fans de la Ioniq EV et très inquiétant pour ceux qui continuent à aimer les berlines basses et qui ne veulent pas de SUV. Si cette stratégie fait tâche d'huile sur d'autres marques, aura t-on encore le choix dans 10-15 ans d'acheter une berline et d'avoir une position au volant allongée le cul par terre, ou va t-on vers une monoculture SUV (déclinée sous toutes ses formes : crossover, CUV, SUV coupé,...) déprimante et délétère, avec obligation d'être assis en altitude dans son poids lourd ?

Analyse très intéressante et Audi qui va sortir son électrique sans un format qui rappelle un SUV, c'est aussi inquiétant et ça rejoint ton analyse.

Comme si les primo acheteurs de VE étaient intéressés par des SUV.....c'est sans doute une grosse erreur.
 
Pour avoir discuté avec Hyundai à propos du Kona, il représentera près de 30% de vente du réseau obligeant le réseau et les concessions à augmenter leur capacité (plus de points de vente) ou leur recrutement.
Il y a donc un pari certains sur la monoculture Suv qui de toute façon est le choix de beaucoup de monde au détriment de l'environnement malheureusement. Aucun constructeur ne veut sortir un véhicule qui ne se vend pas surtout sur un domaine qui nécessite beaucoup d'investissement.
La Ioniq sera donc probablement marginalisée mais toujours aussi intéressante pour ceux qui sont amateurs de berline.
 
Parkerbol m'a tué...

Et mon rêve d'une Optima (ou équivalent) en électrique pure s'envole [emoji24][emoji24][emoji24]
 
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Moi j'attends toujours une électrique non SUV du segment B venant concurrencer la Renault Zoé (sans location de batterie).
 
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Préférant les voitures à position de conduite surélevée après avoir goûté avec bonheur les charmes du monospace, je serais frustré qu'il n'y en ait plus que pour les berlines (ou breaks), et je comprends la frustration de tous ceux qui aiment conduire bas et n'ont pas l'espace à bord comme préoccupation première.

Amis des voitures classiques, je crains pour vous qu'il faille vous habituer définitivement à manquer de choix. Pour moi le SUV est une mode tout comme l'était le monospace, mais la voiture "habitable avec conduite surélevée", méta-catégorie qui englobe monospace, SUV, crossover, multispace (Berlingo et consorts) est devenue LA norme dominante pour l'équipement des foyers en voiture principale, car c'est tout simplement la plus pratique pour une famille, tout en étant bien plus courte qu'un break de capacité équivalente.

Les premiers monospaces sont apparus au début des années 80 (Voyager puis Espace), il y a 35 ans. Depuis, le succès en Europe de la voiture surélevée ne s'est jamais démenti. Il y aura toujours des voitures basses, notamment les plus courtes comme seconde voiture, mais la catégorie dominante est désormais la voiture haute, qu'on le déplore ou non. Perso je le déplore, j'aimerais bien qu'il y en ait vraiment pour tous les goûts et envies, mais faut pas rêver, une majorité d'automobilistes veulent désormais du logeable et surélevé.

On peut peut-être y voir aussi un certain signe de détachement vis-à-vis de la voiture "vroum-vroum" qui fait rêver de perfs, de virages et de sonorités envoûtantes, chères à la presse auto de papa ;)
 
Une voiture haute de type SUV n'est en rien plus habitable ou logeable.
Ça c'est une idée reçue.
Elle est même parfois moins maniable, ou offre une visibilité moins bonne.
Elle ne sert qu'à surélever ses passagers qui croient ainsi mieux dominer leur environnement et vient flatter leur égo démesuré.
 
Une voiture haute de type SUV n'est en rien plus habitable ou logeable.
Ça c'est une idée reçue.
Elle est même parfois moins maniable, ou offre une visibilité moins bonne.
Elle ne sert qu'à surélever ses passagers qui croient ainsi mieux dominer leur environnement et vient flatter leur égo démesuré.

J'ai roulé plus de 30 ans dans toutes sortes de voitures basses, berlines avec hayon ou avec malle et un break, et plus de 10 ans en monospace et en SUV, et j'ai donc du mal à comprendre en quoi je suis victime d'une idée reçue puisque j'ai vécu les deux mondes, et même les trois si on distingue les monospaces des SUV (les premiers étant plus habitables).
Et toi quel est ton vécu en la matière pour faire cette affirmation ?

La maniabilité est variable d'un modèle à l'autre au sein d'une même catégorie, difficile d'affirmer quoi que ce soit en la matière. Idem pour la visibilité. Tu as bien raison d'employer le mot "parfois". Ce "parfois" s'applique à toute catégorie de voitures, et ce n'est donc pas un critère de préférence pour l'une ou l'autre.

L'EGO démesuré etc ... faut arrêter avec ces clichés, et essayons de dialoguer avec recul et objectivité stp ;)
 
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Oui le surcoût tarifaire.
Encore rien d'officiel à ce sujet.
Achetée auprès d'un mandataire avec la remise qui va bien, avec la déduction du bonus de 6000 €, ainsi que la prime à la conversion de 2500€ (vieille 106 essence de plus de 20 ans), cela pourrait le faire...
Attendons Avril...
 
En tout cas il est plus qu'evident qu'il y a plus de place à bord d'un Captur que d'une Clio 4 ( coffre plus grand en plus) ...et plus à bord de mon Rav4 qu'a bord d'une Avensis Break 20 cm plus longue ( et le coffre est aussi grand).
Donc non les SUV ne sont pas une idée recu pour l'habitabilite sauf à prendre pour reference certains gros SUV soit disant sportif ( la je suis d'accord que physiquement parlant un SUV ne peut etre sportif comme ne berline basse) pas du tout optimié pour l'espace à bord .
Quand au coté mode ...il y certainement de cela comme toujours...mais à l'heure ou la vitesse va etre limité à 80 quel interet d'avoir des vehicules bas au comportement sportif meme pour une banale berline ? Et jusqu'a 80 kmh l'influence de la mauvaise aero d'un crossover sur la consommation reste tres limitée finalement.
Pou ren revenir au Kona , j'ai par contre été un peu decu de la place à bord la !! et le seuil de coffre est trop haut ( mais la encore pas forcement lié au format SUV puisque la C3 berline Citroen impose un seuil de coffre tout aussi haut )
 
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