Grosse déception pour la Hyundai Ioniq qui va plafonner à 39,2 kWh. Comment va t-elle arriver à
200 miles sur l'EPA comme le promettait Hyundai ?
Les explications marketing du directeur France ne tiennent pas la route. La Ioniq est positionnée plus haut de gamme que le Kona, et est pensée verte dès le début.
On comprend bien qu'elle n'aurait pas pu recevoir les 64 kWh : pensée et conçue sur une plateforme multi-énergie (comme les prochaines Peugeot branchables) et trop basse pour rajouter un pack complet sous le plancher. Mais 39,2 kWh, ça fait trop juste. Ca ne colle pas avec
les progrès de densité énergétique volumique des NCM 811 / NCM 622 (+50% entre 2017 et 2018). La capacité de la Ioniq 2018 a probablement été bridée : on aurait pu mettre 44 kWh.
S'il y a effectivement la volonté affichée par ce DG, ça veut dire que chez Hyundai, non seulement le développement des SUV électriques prime comme chez les autres, mais en plus qu'il castre celui des berlines électriques qui risqueraient d'afficher une meilleure autonomie du fait d'une efficience supérieure.
C'est très décevant pour les fans de la Ioniq EV et très inquiétant pour ceux qui continuent à aimer les berlines basses et qui ne veulent pas de SUV. Si cette stratégie fait tâche d'huile sur d'autres marques, aura t-on encore le choix dans 10-15 ans d'acheter une berline et d'avoir une position au volant allongée le cul par terre, ou va t-on vers une monoculture SUV (déclinée sous toutes ses formes : crossover, CUV, SUV coupé,...) déprimante et délétère, avec obligation d'être assis en altitude dans son poids lourd ?