COVID-19

les riches de la planète (on ne sait pas trop qui ils sont. Je suis inclus dedans ? Est-elle incluse dedans ?) veulent exterminer les 3.5 milliards les plus pauvres parce qu'ils n'en ont plus besoin
Non, en toute logique elle parle des riches qui ont le pouvoir d'exterminer les humains qui ne leur servent plus à rien et posent au contraire de gros problèmes au reste du monde.
Je ne pense pas que tu aies ce pouvoir, ni elle... mais vous faites tous les deux partie du reste du monde car vous ne lui êtes ni inutiles, ni nuisibles. Enfin surtout toi... pour elle, les riches trancheront !
 
Nouvelle stratégie de la Chine:
C'est pas nous, et on vous le prouve!

un extrait (comme je les adore, avec des conditionnels...):
Heureusement qu'il y a la dernière phrase...

"...Mais les médias et scientifiques chinois sont catégoriques et tentent de renforcer leurs propos en évoquant des potentiels cas d'infection hors de Chine avant décembre 2019, moment où les hôpitaux de Wuhan ont commencé à accueillir les premiers patients Covid. Pour cela, ils avancent plusieurs études préliminaires menées à l'international.
L'une d'elles, réalisée par une équipe de scientifiques espagnols, aurait détecté des marqueurs du Covid dans des eaux usées de Barcelone en mars 2019, soit neuf mois avant le début de l'épidémie à Wuhan. Une autre étude régulièrement citée vient d'Italie où des chercheurs auraient décelé des traces du virus dans des échantillons sanguins datant du mois de septembre 2019. Or ces travaux reposent tous deux sur des sets de données insuffisants pour justifier la remise en question de l'hypothèse selon laquelle le virus est d'abord apparu en Chine, met en garde Jonathan Stoye."


 
Et ces deux là, personne n'en parle, et pourtant, je vous le dis, c'est du lourd, ..., , il y a des vidéos sur le net, allez voir, tout est dit

 
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Dans les hopitaux alsaciens le virus avait déja été detecté en Octobre 2019. Par contre comme il y a plein de touristes chinois qui visitaient la region....
La grippe asiatique de 1956 venait deja de Chine apparement ( mais pas celle de 1919 bien americaine elle meme si eux accusent les immigrant chinois deja ...sans preuve d'apres les historiens par contre ).
 
Je crois qu'il s'agit d'une détection a posteriori, à partir d'analyses de prélèvement fait à l'époque sur un malade, et conservé. Les médecins cherchaient la cause d'une pathologie (de type pneumo-quelque chose je suppose) alors que le SARS COV2 n'était bien sûr pas connu, en tout cas en Europe.
Apparemment ils se sont souvenus que les symptômes étaient ceux de la Covid 19 et ont réanalysé le prélèvement il y a quelques mois.
 
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Reactions: Helvetoy
C'est une bombe, ca! Est-ce que les chinois auraient raison?:woot:
En effet, on ne peut plus affirmer que le SARS COV-2 est apparu en Nov/Dec 2019 en Chine (Wuhan) si celui ci été déjà présent en Alsace en Oct 2019 !! Ou alors était-il en Chine encore avant?:nailbiting:
 
A ce rythme là, on va bientôt nous dire que ce Virus était déjà présent il y a des siècles...
C'était vraiment la peste au Moyen-Age???
 
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Oui car il y avait des bubons :mrgreen-48:
 
Dernière édition:
Mmmmh, Un Covid bubonique du Moyen Age aurait très bien pu muter pour réapparaître en 2019...
chiche, on fait un buzz avec ca...
 
Bon la peste est due à une bactérie ,pas un virus....on ne peut pas aller si loin dans les supputations:mrgreen-48:
 
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Reactions: Grigou
Justement, ce n'était pas une bactérie, des virologues renommés d'Hybridlife l'affirment... Aucun problème pour un buzz...:mrgreen-48:
> Peut être doit-on déplacer ces posts (1869-1873) dans la rubrique Covid-humour? (c'est ma faute, j'ai commencé...):happy:
 
Notre Président, M Macron, est malade du Covid, testé positif ce jour.
Ca craint un peu, en effet il a rencontré beaucoup de (vieux) politiciens comme le président du Sénat, M Larcher, ou comme Mélenchon et j'en oublie.
L'Elysée, le Sénat et l'AN futur foyer de la covid?

Bon, aucun risque à l'AN (Assemblée Nationale), c'est toujours vide sur les bancs, il y a beaucoup de place donc, peu de chance qu'un foyer émerge.
 
L'immunité collective est inatteignable, en tout cas dans le cas de la Covid-19.
C'est du moins ce que j'ai lu il y a peu dans Science & Vie (s'il y a des intéressés je pourrai faire un résumé).
 
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L’immunité collective qui nous protégerait de la Covid-19 fait encore polémique au sein de la communauté scientifique. Alors qu’il existe des calculs pour déterminer le pourcentage nécessaire pour atteindre l’immunité collective, certains la jugent peu éthique ou encore trop théorique. La Suède notamment, avait d’abord engagé cette stratégie en ne prévoyant pas de confinement au début de l’épidémie. Face à un doublement des cas depuis octobre, le gouvernement suédois a changé son modèle en imposant des mesures plus strictes. L’immunité collective est-elle une solution envisageable alors que la communauté scientifique peine encore à estimer la durée de l’immunité après une infection au Covid-19 ? Quel serait son coût pour la société ?

L’immunité collective : qu’est-ce que c’est ?

L’immunité collective est le seuil à partir duquel un agent infectieux n’est plus susceptible de devenir épidémique (de continuer à se propager massivement) car un pourcentage de la population est devenu résistant. En effet, à partir du moment où le taux de transmission du virus est inférieur à 1 en moyenne par personne infectée, le virus rencontre une majorité de personnes qui ont déjà développé les anticorps nécessaires pour se protéger et il commence à s’épuiser.
La contamination naturelle d’un virus n’est pas le seul moyen d’atteindre l’immunité collective ; les vaccins le sont aussi car ils exposent les personnes au virus ainsi qu’aux mécanismes immunitaires pour se défendre. Pour atteindre l’immunité collective, il n’est pas obligatoire que toute la population soi exposée : « Il n’est pas nécessaire que tous les membres de la population soient immunisés, il suffit qu’il y en ait suffisamment » a éclairé Caroline Buckee, de l’école de santé publique T. H. Chan de Harvard.
Or, l’immunité après infection reste aussi un sujet de débat. Une étude récemment publiée affirme que la mémoire immunologique au coronavirus pourrait avoir une durée de plus de six mois après infection, voire des années. Or, Jennifer Gommerman, immunologue de l’Université de Toronto a signalé qu’une nouvelle étude avait attesté qu’un groupe de malades infectés par Covid-19 n’avait pas présenté une immunité sur le long-terme. Ces résultats sont probablement dus à la différence de quantité de SARS-CoV-2 à laquelle ils auraient été exposés, a-t-elle expliqué. En effet, la durée de l’immunité est difficile à déterminer avec exactitude car le niveau de cellules immunes nécessaires pour se protéger du Covid-19 n’a pas encore été trouvé par la communauté scientifique.

Quel est le seuil d’immunité collective à atteindre pour se protéger du Covid-19 ?

Le pourcentage de personnes immunisées à atteindre pour arriver à une immunité collective varie selon la maladie et dépend également du taux de reproduction de base du virus (Ro ou R effectif). Dans un article fait par notre rédaction, nous définissions le taux de reproduction comme la mesure qui évalue la progression d’une épidémie selon la moyenne de personnes contaminées par personne infectée. Avec un Ro supérieur à 1,4 les cas doublent, avec un Ro inférieur à 1, les infections s’estompent.
La formule pour déterminer l’immunité collective à partir du Ro est la suivante :

1-1/Ro = immunité collective.

Dès lors, pour une maladie très contagieuse comme la rougeole (Ro entre 12 et 18), 95 % de la population doit avoir généré les anticorps nécessaires pour achever une immunité collective. En revanche, 50 % seulement sont nécessaires pour la grippe saisonnière.

La revue Naturea stipulé dans une étude publiée en septembre 2020, que l’immunité collective en France serait atteinte lorsqu’environ 67 % de la population deviendrait immunisée (avec un Ro = 3). D’après une première étude menée en mai 2020 par EpiCoV sur une parcelle de 135 000 personnes, 4,5 % des personnes sur le territoire français auraient déjà été en contact avec le coronavirus (une deuxième enquête est actuellement en cours et se poursuit jusqu’à fin novembre). Les régions ayant un pourcentage supérieur de personnes exposées au Covid-19 (ou « séropositivité ») seraient, en premier lieu, l’Île de France avec 4,5 % et en deuxième lieu, le Grand Est lieu avec 6,7 %.

Or, le taux de reproduction d’une même maladie peut également diverger selon le pays. Le seuil d’immunité collective estimé pour le Covid-19, au niveau mondial, se situe entre 10 et 80 % selon la population. En effet, la gestion de la pandémie par les institutions publiques qui mettent en place des mesures plus strictes telles que le confinement ou l’interdiction des vols internationaux, ou encore les comportements des individus (gestes barrières), sont autant de facteurs qui affecteront le taux de Ro. Par conséquent, le seuil d’immunité collective changera selon le pays et même dans des régions à l’intérieur des pays. Par exemple, le Koweït, qui a installé des mesures rigoureuses, atteindrait l’immunité collective à partir de 5,6 % de sa population. De l’autre côté du spectre, on estimerait à 85 % le taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective au Bahreïn.

Quels pays ont visé l’immunité collective et avec quels résultats ?

Dans un premier moment, la Suède, les États-Unis, Les Pays-Bas et Le Royaume-Uni se sont montrés favorables à poursuivre une stratégie d’immunité collective. Or, certains pays se sont rétractés au vu des résultats. Le Royaume-Uni par exemple, a finalement opté pour implémenter un confinement à l’instar d’autres pays dans l’UE tels que l’Italie, l’Espagne et la France.

La Suède est peut-être l’exemple modèle qui illustre une stratégie d’immunité collective. Le pays nordique n’a pas rendu l’usage de masque obligatoire et n’a jamais instauré un confinement ; seules les écoles et les universités ont suspendu les activités. Or, la Suède n’aurait pas donné voie ouverte au virus en laissant de côté toute mesure contre la propagation comment plusieurs médias l’on fait entendre. En effet, la ministre de la Santé et des Affaires sociales du pays, Lena Hallengren, pense que les médias internationaux ont incompris leur stratégie ; des mesures telles que la distanciation sociale, la réalisation de tests, le suivi de cas contact ou la protection de personnes vulnérables étaient tout de même suivis.

Cependant, la stratégie suédoise ne s’avère pas fructueuse pour le moment. En contraste avec ses pays voisins, la Suède a les records les plus mortifères : le taux de décès serait de 58 pour 100 000 habitants, contre 5,2 pour 100 000 habitants en Norvège, proportion onze fois plus élevée. Encore, le taux de létalité (proportion de mortalité au sein de personnes infectées) en Suède serait de 4,1 %, au moins le triple que celui du Danemark calculé à 1,3 % et celui de la Norvège à 1,2 %.

Or, depuis le premier octobre, le pays scandinave a connu une évolution inquiétante : les cas ont doublé. Dès lors, le gouvernement suédois a opté pour un changement de stratégie. Dorénavant, les rassemblements doivent être limités à 8 personnes et le Premier ministre, Stefan Löfven, a exhorté ses habitants à restreindre leurs déplacements au stricte nécessaire : « N’allez pas à la gym, n’allez pas à la bibliothèque, ne faites pas de dîners, ni de fêtes. Annulez ! ».

Au Brésil, la ville de Manaus a pu éclairer le comportement du virus dans une perspective d’une immunité collective. Lors de la première vague en mai 2020, cette ville a été dévastée : les hôpitaux étaient débordés et les décès grimpaient jusqu’à 120 par jour, alors que la population était de 2 millions d’habitants. Des scientifiques de l’Université de São Paulo ont examinés 6 000 échantillons de sang et sont arrivés à la conclusion que 66 % de la population de Manaus avait été infectée lors de la première vague.

Bien que ces chiffres auraient pu suggérer une immunité collective atteinte au sein de la population de Manaus, les chiffres commencent à remonter à nouveau malgré un ralentissement en août. Kristian Andersen, de l’institut Scripps (Californie) a exprimé que la deuxième vague à Manaus montre que les spéculations sur une immunité collective atteinte dans cette ville brésilienne sont fausses.

L’immunité collective selon les scientifiques : une polémique de caractère éthique ?

Gypsyamber D’Souza, de l’université Johns-Hopkins, pointe que les chiffres calculés pour atteindre une immunité collective sont toujours de caractère théorique, et en pratique, les résultats peuvent être très différents. En effet, les variables peuvent changer car la sensibilité des personnes face à un virus est en constante transformation.

Aussi, il faut prendre en compte l’imprévisibilité du « facteur humain » comme le note Samuel Scarpino, de l’université Northeastern. En effet, les comportements humains ne sont pas immuables. Par exemple, lorsqu’une population se fait moins vacciner, nous pouvons observer un retour en force d’une épidémie alors que l’immunité collective était théoriquement atteinte.

Certains scientifiques ont exprimé leur ferme désaccord avec une stratégie d’immunité collective. « Nous n’avons jamais réussi à le faire par le passé et cela causera des morts et des souffrances aussi inacceptables qu’inutiles » a énoncé Kristian Andersen. Andersen trouve l’idée d’immunité collective « ridicule », et estime que, avec cette stratégie « un à deux millions personnes mourraient probablement » aux États-Unis.

Aux États-Unis, la Maison Blanche a reçu en Octobre 2020 un groupe (constitué en partie par de scientifiques), qui avait publié la « Déclaration de Great Barrington », document faisant appel à la stratégie de l’immunité collective. Le président Donald Trump avait exprimé les avantages de cette méthode. Mais une étude scientifique publiée dans le Lancet a jugé la « Déclaration de Great Barrington » comme une « idée fallacieuse et dangereuse non validée par des preuves scientifiques ». Le document précise : « Toute stratégie basée sur l’immunité par infection naturelle du Covid-19 présente des lacunes. Une transmission incontrôlée de la part de la population jeune risque de causer une morbidité importante (…). En addition au coût humain, ceci impacterait la force de travail dans son ensemble et dépasserait la capacité du système de santé à assurer les soins aigus et de long terme ».

Alors que les cas de réinfection par Covid-19 sont encore en étude et que leur nombre n’est pas encore officiellement publié, la vaccination reste pour le moment, la seule solution éthique possible selon certains scientifiques.
 
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L’immunité collective qui nous protégerait de la Covid-19 fait encore polémique au sein de la communauté scientifique. Alors qu’il existe des calculs pour déterminer le pourcentage nécessaire pour atteindre l’immunité collective, certains la jugent peu éthique ou encore trop théorique. La Suède notamment, avait d’abord engagé cette stratégie en ne prévoyant pas de confinement au début de l’épidémie. Face à un doublement des cas depuis octobre, le gouvernement suédois a changé son modèle en imposant des mesures plus strictes. L’immunité collective est-elle une solution envisageable alors que la communauté scientifique peine encore à estimer la durée de l’immunité après une infection au Covid-19 ? Quel serait son coût pour la société ?

L’immunité collective : qu’est-ce que c’est ?

L’immunité collective est le seuil à partir duquel un agent infectieux n’est plus susceptible de devenir épidémique (de continuer à se propager massivement) car un pourcentage de la population est devenu résistant. En effet, à partir du moment où le taux de transmission du virus est inférieur à 1 en moyenne par personne infectée, le virus rencontre une majorité de personnes qui ont déjà développé les anticorps nécessaires pour se protéger et il commence à s’épuiser.
La contamination naturelle d’un virus n’est pas le seul moyen d’atteindre l’immunité collective ; les vaccins le sont aussi car ils exposent les personnes au virus ainsi qu’aux mécanismes immunitaires pour se défendre. Pour atteindre l’immunité collective, il n’est pas obligatoire que toute la population soi exposée : « Il n’est pas nécessaire que tous les membres de la population soient immunisés, il suffit qu’il y en ait suffisamment » a éclairé Caroline Buckee, de l’école de santé publique T. H. Chan de Harvard.
Or, l’immunité après infection reste aussi un sujet de débat. Une étude récemment publiée affirme que la mémoire immunologique au coronavirus pourrait avoir une durée de plus de six mois après infection, voire des années. Or, Jennifer Gommerman, immunologue de l’Université de Toronto a signalé qu’une nouvelle étude avait attesté qu’un groupe de malades infectés par Covid-19 n’avait pas présenté une immunité sur le long-terme. Ces résultats sont probablement dus à la différence de quantité de SARS-CoV-2 à laquelle ils auraient été exposés, a-t-elle expliqué. En effet, la durée de l’immunité est difficile à déterminer avec exactitude car le niveau de cellules immunes nécessaires pour se protéger du Covid-19 n’a pas encore été trouvé par la communauté scientifique.

Quel est le seuil d’immunité collective à atteindre pour se protéger du Covid-19 ?

Le pourcentage de personnes immunisées à atteindre pour arriver à une immunité collective varie selon la maladie et dépend également du taux de reproduction de base du virus (Ro ou R effectif). Dans un article fait par notre rédaction, nous définissions le taux de reproduction comme la mesure qui évalue la progression d’une épidémie selon la moyenne de personnes contaminées par personne infectée. Avec un Ro supérieur à 1,4 les cas doublent, avec un Ro inférieur à 1, les infections s’estompent.
La formule pour déterminer l’immunité collective à partir du Ro est la suivante :

1-1/Ro = immunité collective.

Dès lors, pour une maladie très contagieuse comme la rougeole (Ro entre 12 et 18), 95 % de la population doit avoir généré les anticorps nécessaires pour achever une immunité collective. En revanche, 50 % seulement sont nécessaires pour la grippe saisonnière.

La revue Naturea stipulé dans une étude publiée en septembre 2020, que l’immunité collective en France serait atteinte lorsqu’environ 67 % de la population deviendrait immunisée (avec un Ro = 3). D’après une première étude menée en mai 2020 par EpiCoV sur une parcelle de 135 000 personnes, 4,5 % des personnes sur le territoire français auraient déjà été en contact avec le coronavirus (une deuxième enquête est actuellement en cours et se poursuit jusqu’à fin novembre). Les régions ayant un pourcentage supérieur de personnes exposées au Covid-19 (ou « séropositivité ») seraient, en premier lieu, l’Île de France avec 4,5 % et en deuxième lieu, le Grand Est lieu avec 6,7 %.

Or, le taux de reproduction d’une même maladie peut également diverger selon le pays. Le seuil d’immunité collective estimé pour le Covid-19, au niveau mondial, se situe entre 10 et 80 % selon la population. En effet, la gestion de la pandémie par les institutions publiques qui mettent en place des mesures plus strictes telles que le confinement ou l’interdiction des vols internationaux, ou encore les comportements des individus (gestes barrières), sont autant de facteurs qui affecteront le taux de Ro. Par conséquent, le seuil d’immunité collective changera selon le pays et même dans des régions à l’intérieur des pays. Par exemple, le Koweït, qui a installé des mesures rigoureuses, atteindrait l’immunité collective à partir de 5,6 % de sa population. De l’autre côté du spectre, on estimerait à 85 % le taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective au Bahreïn.

Quels pays ont visé l’immunité collective et avec quels résultats ?

Dans un premier moment, la Suède, les États-Unis, Les Pays-Bas et Le Royaume-Uni se sont montrés favorables à poursuivre une stratégie d’immunité collective. Or, certains pays se sont rétractés au vu des résultats. Le Royaume-Uni par exemple, a finalement opté pour implémenter un confinement à l’instar d’autres pays dans l’UE tels que l’Italie, l’Espagne et la France.

La Suède est peut-être l’exemple modèle qui illustre une stratégie d’immunité collective. Le pays nordique n’a pas rendu l’usage de masque obligatoire et n’a jamais instauré un confinement ; seules les écoles et les universités ont suspendu les activités. Or, la Suède n’aurait pas donné voie ouverte au virus en laissant de côté toute mesure contre la propagation comment plusieurs médias l’on fait entendre. En effet, la ministre de la Santé et des Affaires sociales du pays, Lena Hallengren, pense que les médias internationaux ont incompris leur stratégie ; des mesures telles que la distanciation sociale, la réalisation de tests, le suivi de cas contact ou la protection de personnes vulnérables étaient tout de même suivis.

Cependant, la stratégie suédoise ne s’avère pas fructueuse pour le moment. En contraste avec ses pays voisins, la Suède a les records les plus mortifères : le taux de décès serait de 58 pour 100 000 habitants, contre 5,2 pour 100 000 habitants en Norvège, proportion onze fois plus élevée. Encore, le taux de létalité (proportion de mortalité au sein de personnes infectées) en Suède serait de 4,1 %, au moins le triple que celui du Danemark calculé à 1,3 % et celui de la Norvège à 1,2 %.

Or, depuis le premier octobre, le pays scandinave a connu une évolution inquiétante : les cas ont doublé. Dès lors, le gouvernement suédois a opté pour un changement de stratégie. Dorénavant, les rassemblements doivent être limités à 8 personnes et le Premier ministre, Stefan Löfven, a exhorté ses habitants à restreindre leurs déplacements au stricte nécessaire : « N’allez pas à la gym, n’allez pas à la bibliothèque, ne faites pas de dîners, ni de fêtes. Annulez ! ».

Au Brésil, la ville de Manaus a pu éclairer le comportement du virus dans une perspective d’une immunité collective. Lors de la première vague en mai 2020, cette ville a été dévastée : les hôpitaux étaient débordés et les décès grimpaient jusqu’à 120 par jour, alors que la population était de 2 millions d’habitants. Des scientifiques de l’Université de São Paulo ont examinés 6 000 échantillons de sang et sont arrivés à la conclusion que 66 % de la population de Manaus avait été infectée lors de la première vague.

Bien que ces chiffres auraient pu suggérer une immunité collective atteinte au sein de la population de Manaus, les chiffres commencent à remonter à nouveau malgré un ralentissement en août. Kristian Andersen, de l’institut Scripps (Californie) a exprimé que la deuxième vague à Manaus montre que les spéculations sur une immunité collective atteinte dans cette ville brésilienne sont fausses.

L’immunité collective selon les scientifiques : une polémique de caractère éthique ?

Gypsyamber D’Souza, de l’université Johns-Hopkins, pointe que les chiffres calculés pour atteindre une immunité collective sont toujours de caractère théorique, et en pratique, les résultats peuvent être très différents. En effet, les variables peuvent changer car la sensibilité des personnes face à un virus est en constante transformation.

Aussi, il faut prendre en compte l’imprévisibilité du « facteur humain » comme le note Samuel Scarpino, de l’université Northeastern. En effet, les comportements humains ne sont pas immuables. Par exemple, lorsqu’une population se fait moins vacciner, nous pouvons observer un retour en force d’une épidémie alors que l’immunité collective était théoriquement atteinte.

Certains scientifiques ont exprimé leur ferme désaccord avec une stratégie d’immunité collective. « Nous n’avons jamais réussi à le faire par le passé et cela causera des morts et des souffrances aussi inacceptables qu’inutiles » a énoncé Kristian Andersen. Andersen trouve l’idée d’immunité collective « ridicule », et estime que, avec cette stratégie « un à deux millions personnes mourraient probablement » aux États-Unis.

Aux États-Unis, la Maison Blanche a reçu en Octobre 2020 un groupe (constitué en partie par de scientifiques), qui avait publié la « Déclaration de Great Barrington », document faisant appel à la stratégie de l’immunité collective. Le président Donald Trump avait exprimé les avantages de cette méthode. Mais une étude scientifique publiée dans le Lancet a jugé la « Déclaration de Great Barrington » comme une « idée fallacieuse et dangereuse non validée par des preuves scientifiques ». Le document précise : « Toute stratégie basée sur l’immunité par infection naturelle du Covid-19 présente des lacunes. Une transmission incontrôlée de la part de la population jeune risque de causer une morbidité importante (…). En addition au coût humain, ceci impacterait la force de travail dans son ensemble et dépasserait la capacité du système de santé à assurer les soins aigus et de long terme ».

Alors que les cas de réinfection par Covid-19 sont encore en étude et que leur nombre n’est pas encore officiellement publié, la vaccination reste pour le moment, la seule solution éthique possible selon certains scientifiques.
Bref, vite une piquouze pour être vacciné, il n'y a que ça qui marchera