Je suis descendu mercredi de Bruxelles jusqu'en Aveyron, pour une dizaine de jours (s'il y a quelqu'un dans le coin de Cassagnes-Bégonhès !
).
Mille bornes parcourues aux vitesses GPS réglementaires.
A la mi-parcours, j'ai ajouté 20 litres de E85, à environ autant de litres restant en Sp95 E10.
A la louche, j'ai du me retrouver avec du E45.
J'ai ensuite attaqué le Massif Central.
Jusqu'à Clermont-Ferrand, je n'ai rien remarqué de particulier, sauf lors d'une montée un peu raide, où j'ai eu l'impression d'un manque de puissance momentané du thermique, et grosse baisse de charge au niveau de la batterie (dégringolade depuis 60 % jusqu'à 48 %).
Phénomène jamais constaté auparavant sur ce trajet.
J'ai compris ce qui se passait après Clermont, parce que les côtes de plus en plus monstrueuses se succèdent alors à un rythme de plus en plus effréné !
Gros manque de puissance en montée (régulateur réglé à 130 GPS !), le thermique qui plafonne à 4.300 t/m et la batterie qui se décharge. :jawdrop:
(Vérifié au ScanGauge.)
Et là, j'ai capté que j'étais en train de vivre en direct les conséquences de temps d'injection trop courts !
Je me suis donc arrêté à la première station service que j'ai croisée, et j'ai remis 15 litre de SP95 E10, ce qui a du me faire repasser (toujours à la louche) sous les 25 % d'éthanol dans le réservoir.
Après cet ajout, j'ai très rapidement retrouvé le fonctionnement normal : thermique montant jusqu'à 5.200 t/m (où se situe sa puissance max.), tenant sans problème la vitesse (130 km/h) dans les montées, et pratiquement sans décharge de la batterie.
Ceci pour bien faire comprendre que la perte de puissance au E85,
sans correction des temps d'injection, n'est pas une chimère, mais une réalité.
OK, pour la mettre pleinement en évidence, il aura fallu que je me tape des côtes à 5 % (et plus) à 130 km/h réels. :watching:
A bon entendeur...